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Que sera le Foyer Laïque de St-Marc dans 20 ans ?

Vie locale et services

Toujours aller de l'avant

Que sera le Foyer dans vingt ans ?

Sans aller jusqu'à se plier à l'exercice hasardeux de la lecture du marc de café, il est possible de dégager quelques problématiques qui peuvent servir de lignes directrices pour imaginer ce que pourrait devenir le Foyer dans vingt ans.


Inscrire le niveau local dans un rapport au Monde

L'avenir n'est pas inscrit

... pas seulement pour une association locale comme le Foyer mais pour l'ensemble de l'HUMANITE qui se trouve devant des enjeux tels que se pose le problème de sa survie. A.JACQUARD nous met en garde contre le danger d'un suicide collectif sous deux formes :


  • Celle, brutale, d'une guerre atomique toujours possible
  • Celle, insidieuse, d'une lente dégradation de la planète

Face à ces deux hypothèses, il donne ce conseil : avant de former des petits citoyens français ou européens, il importe de former des citoyens du monde.

Ce monde qui en un siècle est passé de 2 milliards à plus de 6 milliards d'êtres humains. Ce monde où des raisonnements cyniques conduisent à développer une partie de l'humanité tout en en sacrifiant l'autre. Inscrire le niveau local dans un rapport au monde : telle est donc la première problématique posée aux associations qui se réclament de l'Education Populaire et qui, à leur niveau, doivent répondre au BESOIN D'AVOIR :


  • Des peuples qui construisent de nouvelles manières de vivre les rapports entre eux.
  • Des individus qui donnent du sens à leurs projets, qui ont des buts à long terme

Donner la conscience que chacun compte pour un

Tout le problème réside, non dans la construction de scénarios pour l'année 2026, mais dans la nécessité de construire des acteurs capables de prendre en charge leur projet et leur activité. Il n'est plus possible d'attendre que la situation évolue d'elle même : les transformations ne se font qu'avec l'intervention des gens eux-mêmes.

L'enjeu est de donner à tous ceux qui ne l'ont pas, la conscience que chacun des êtres humains que nous sommes COMPTE POUR UN : qu'il s'agisse des exclus vivant dans «des quartiers sensibles» ou des enfants du NIGER ou de SOMALIE... Il est aussi de ne pas se laisser gagner par des slogans faciles qui répondraient à une aspiration au consensus. Les prises de conscience et la formation se font dans l'action et dans les luttes.

La manière de s'organiser

Certes nous vivons quelquefois des collectifs d'indignations, mais en général ils ne durent que le temps d'une action. Ils témoignent cependant d'aspirations à faire bouger les choses, mais en même temps d'un décalage avec les exigences du long terme.

En conséquence deux questions devraient prendre le pas sur toute autre :

  • Celle de la manière dont les gens s'organisent.
  • Celle des valeurs, non pour savoir en quoi elles consistent, mais en quoi elles sont mobilisatrices.

S'émanciper dans ces deux domaines des modèles dominants que sont ceux de l'Etat et ceux de l'Entreprise est l'enjeu essentiel des années à venir. Si nous n'avons pas de réponse progressiste, populaire, démocratique et véritablement libératrice à cette question de l'émancipation, dans 20 ans, nous serons peut être toujours là, mais sans raison d'être et donc sans avenir.

Association gestionnaire ou militante

Cette année 2006 où le Foyer fête ses 80 ans est aussi celle des 70 ans du Front Populaire. Si l'on s'en tient à son aspect gouvernemental, il n'a pas eu une longue durée. Mais il y a eu un avant et un après. Toute une histoire qui met en évidence que les conquêtes sociales, les conquêtes du mouvement associatif, sont avant tout l'histoire de militants engagés qui n'ont pas séparé le droit à la distraction, du droit à la culture. Il ne s'agit pas de penser les loisirs et les distractions des masses populaires et de les transformer en moyens de ne pas penser, déclarait Léo Lagrange qui fut le premier secrétaire d'état à la jeunesse et aux sports.

Avant 1936, la plupart des gens étaient convaincus qu'un temps non travaillé ne peut être payé. Il a fallu une bonne dose d'imagination pour que soit gagnée la semaine de 40 heures, les congés payés, les billets à tarif réduit, la loi sur l'obligation de la pratique sportive à l'école, celle qui a institué le brevet sportif populaire, qui avait été proposé par la FSGT dès sa création en 1931.

Si tout cela a réussi, c'est parce que les travailleurs eux-mêmes ont imaginé ces conquêtes. Ni la semaine de 40 heures, ni les congés payés ne figuraient en effet dans le programme du gouvernement.

Aujourd'hui, la remise en cause des 35 heures témoigne a contrario que dans la conquête du droit au TEMPS VECU tout reste à faire.

En France un enfant sur trois ne part pas en vacances, dans le monde 250 millions meurent de faim et de soif : le mythe de Sisyphe n'est pas encore vaincu ! Cela entraîne des exigences telles que :

  • Réhabiliter le terme de MILITANT qui tend à disparaître au profit de celui de bénévole..., et, dans une même logique, de celui de professionnel...
  • Ne pas laisser remplacer la représentation d'une Education populaire chargée politiquement de sens par les concepts aseptisés d'animation et de loisirs. Qu'il s'agisse de sport, de musique, de peinture ou de toute activité l'enjeu est d'amener les gens à conquérir une conception de la culture qui intègre la société.
  • Organiser le désir de culture populaire en faisant le choix d'une stratégie émancipatrice plutôt qu'éducatrice, construire des savoirs utiles à la transformation de la société.
  • S'opposer aux mécanismes de sélection (cachés) en les faisant apparaître.

Ces quelques idées ont besoin d'être débattues, donc peut-être combattues ? Peut-être dans l'immédiat en les reliant à cette interrogation fortement présente :

  • Association gestionnaire d'une commande publique (des services)

Et /ou

  • Association militante porteuse d'un projet politique, éducatif, social à visée libératrice

Avec une seconde qui lui est étroitement liée :

Cette ambivalence, peut-elle s'inscrire dans une logique d'appropriation des politiques publiques par l'ensemble de la société?

Ces quelques idées ne sont pas exhaustives, elles auront besoin d'être débattues ... enrichies...

Fer de lance de l'innovation

Réfractaire à tout conservatisme, refusant de s'installer dans le confort d'une gestion routinière de ses activités, le Foyer a souvent été à l'origine d'innovations éducatives et sociales. Le Foyer, fer de lance de l'innovation ? Sans doute, dans la mesure où plusieurs de ses expériences novatrices ont été par la suite reprises par les autres patros et d'autres associations encore.

En cette année du 80° anniversaire, cette volonté d'aller de l'avant, de se projeter dans l'avenir, nous invite à repérer les enjeux de demain pour la société et le mouvement d'éducation populaire. Que sera le Foyer dans vingt ans ? Tout est dans les réponses que le Foyer apportera à ces enjeux, réponses à partir desquelles se construira le Foyer du centenaire.

Le Foyer fer de lance de l'innovation

Ce qui frappe dans ce retour sur l'histoire du Foyer, c'est la capacité qu'ont eu les dirigeants à saisir les situations pour les transformer positivement. Cela tient sans doute à une articulation très forte entre deux notions : l'innovation et l'autonomie.

Ainsi dès la création, dans le bail passé avec la municipalité en 1928, l'article 4 stipule : «le patronage s'engage à créer et gérer ... un cinéma populaire , des conférences éducatives populaires, une bibliothèque, à enseigner le solfège, le chant, la musique, l'éducation physique».

D'un côté organiser, développer des activités liées aux aspirations des gens, d'un autre leur donner un contenu lié aux besoins de transformation sociale par le recours aux connaissances et aux savoirs. Nous avons donc dès le départ, la source qui permettra par la suite au Foyer de se trouver à l'initiative d'innovations qui ont eu des répercussions au niveau de la population Saint-Marcoise et bien au-delà au niveau de Brest et du département. Ceci peut être illustré par un retour sur quelques expériences qui ont jalonné l'histoire du Foyer et qui en ont forgé la personnalité.

Des expériences novatrices au plan éducatif et social...

La première innovation que l'on peut évoquer est celle du bail passé en 1937 entre le patro et la société «Ciné Vox» pour la gestion du Cinéma des Familles.

Le bail de location du Cinéma des Familles

On sait que la recherche de sources externes de financement est une préoccupation constante des associations telles que la nôtre, soucieuses de préserver le budget souvent modeste des familles de leurs adhérents. A ce titre, ce bail fondé sur une location pour les séances commerciales de fin de semaine au prix d'un pourcentage sur les entrées et de quelques billets gratuits chaque semaine a permis pendant de longues années une garantie de ressources financières. Il témoignait de la possibilité d'une coopération avec une société commerciale, sans que le Foyer renie une once de son identité et de son autonomie.

Après guerre, les années 60 - 70 vont être pour le Foyer une période particulièrement féconde en matière d'innovations avec deux expériences pilotes : Le sport jeudi et le Club des jeunes.

Sport jeudi (1965-1975)

Au début des années 50, en appui aux analyses développées par H.Wallon et J.Piaget, la FSGT impulse l'idée qu'il convient de raisonner en termes de pratiques sociales collectives (l'homme est un être social... l'enfant n'est pas un adulte en réduction...). Le Foyer sera l'un des premiers à saisir les projets qui, au niveau fédéral, découlent de cette réflexion et notamment :

  • La formule d'un critérium des jeunes basketteurs et basketteuses par équipes de trois (en FFBB il était individuel)
  • L'expérimentation d' un championnat pour débutants fondé sur la participation de trois équipes par club
  • Et surtout en 1965, la création d'une section enfants dont les principes - initiation omnisport et fonctionnement en forme de république - sont issus des stages M.Baquet mis en place par la FSGT à Sète dans le cadre d'une colonie de vacances.

Cette expérience durera dix ans en relation avec des stages d'animateurs dont le premier se tiendra au Foyer en 1968. Les stages, qui avaient comme particularité de confronter les pratiques à celles des animateurs du lieu d'accueil, lui permettront de s'étendre dans huit clubs brestois et des amicales laïques à Scaër et au Guilvinec.

Elle sera à l'origine d'une autre innovation : la mise à disposition du Foyer pour animation sportive d'un travailleur de l'Arsenal, sur la base d'un congé sans solde d'une demi journée par semaine (la compensation étant à l'époque financée par l'association des parents d'élèves). Cette disposition, que le Foyer par l'intermédiaire de la CGT sera le premier à obtenir à Brest, sera ensuite utilisée par d'autres patros

Le Club des Jeunes (1963-1972)

C'est dans la même logique que le Foyer a été, dans cette même période, à l'origine des Club des jeunes, une innovation qui, elle aussi, a fait tache d'huile dans le département. L'idée est née des mêmes lectures et des mêmes réflexions qui ont conduit à Sport jeudi . Elle est à placer dans le contexte historique d'une période marquée par l'avènement de la V° République en 1958 et, par la suite, du mouvement de mai 1968. Reprise par la F.O.L, elle s'est rapidement étendue dans le département et au-delà, pour atteindre le niveau national. Le succès sera tel, qu'en 1966, la Ligue de l'Enseignement organisera à Beauregard (Aisne) un rassemblement de 1200 participants parmi lesquels les 7 délégués du Club des jeunes du Foyer

Fin du cinéma de quartier, vétusté des locaux, évolution scolaire, construction du gymnase de Kerisbian (obtenue par les actions impulsées par le Foyer et par l'association des Parents d'élèves), autant de raisons qui vont conduire en 1976 le Foyer à quitter la rue de Verdun pour s'installer dans ses nouveaux locaux, rue du Docteur Floch. Source d'un nouveau dynamisme pour le patro (en deux ans le nombre d'adhérents passe de 600 à 900), cette relocalisation sera l'occasion aussi de la mise en place d'un nouveau fonctionnement, fondé sur une coordination en trois secteurs autonomes, chacun en relation avec ses propres fédérations :

Ce dernier secteur deviendra rapidement la préoccupation principale du Foyer et le point de départ de nouvelles innovations.

1980 : La mise en place d'un poste de permanent

L'obtention de ce poste s'inscrit dans le contexte d'une période où s'opèrent des transformations sociales et économiques et où la politique de la Ville évolue.

En juin 1975, après un débat relativement vif au conseil municipal, la Ville a adopté le principe de la professionnalisation au sein des "Maisons pour Tous". Se plaçant sur le terrain de la comparaison, voire de la concurrence, les patros laïques vont peu à peu revendiquer les mêmes avantages.

Ce poste de permanent au Foyer est un véritable évènement à Brest, car il s'agit d'un premier poste de ce type dans une association laïque de base. Ce sera aussi l'inauguration d'un modèle de salariat appelé à se développer. Le Foyer ne souhaitant pas être employeur, le problème est résolu par l'adaptation d'une convention entre la Ville et les Francs et Franches Camarades (FRANCAS).

Cette innovation va marquer l'entrée du Foyer, et après lui de la plupart des patros et associations d'Education Populaire, dans une démarche de développement de la professionnalisation et par là à une confrontation à des problèmes de gestion, de prestations de services, avec une puissance publique, elle-même confrontée aux effets de la crise sociale et culturelle qui s'est installée dans la durée.

Des T.U.C. aux emplois jeunes en passant par les C.E.S, on ne compte plus les dispositifs qui se sont succédés pour tenter d'atténuer les dégâts causés par l'économie libérale.

Au niveau du Foyer, cette évolution a entraîné des interrogations, des interpellations, des débats qui ont conduit à l'organisation dès 1996, d'un colloque local sur L'Avenir des Associations d'Education Populaire et par la suite à d'autres débats et initiatives autour du double enjeu : comprendre les processus en cours et se réapproprier une culture humaniste orientée vers le développement de

1983 : création du Centre de Loisirs Sans Hébergement (CLSH)

Répondant à la volonté des dirigeants du début des années 80 de développer le secteur Enfants/Jeunes, après plusieurs rencontres Foyer/Francs et Franches Camarades (FRANCAS), un projet de centre de loisirs permanent est élaboré et présenté à la municipalité.

Malgré une vive contestation des syndicats des personnels communaux C.F.D.T. et C.G.T. qui craignent une remise en cause de certains emplois municipaux et une réprobation des élus du Parti Communiste, en avril 82 la convention de gestion tripartite (Foyer, Francs et Franches Camarades (FRANCAS), /Ville) d'un CLSH est adoptée en Conseil municipal. Cette convention porte notamment sur la gestion de l'ancienne halte garderie, des centres de vacances du mercredi et des petites vacances ainsi que l'utilisation des locaux non scolaires du groupe de Kérisbian. Le C.L.S.H prend également en charge l'animation de la pause méridienne des jours scolaires. Deux postes supplémentaires d'animateurs permanents vont être mis immédiatement à disposition du Foyer pour assurer l'encadrement de ces centres qui seront ouverts à la rentrée 1982. Vu l'afflux des demandes (38 inscrits au Pré et Post scolaire) un troisième poste sera créé dès janvier 1983.

Précurseur sur Brest dans la mise en place d'un CLSH et le conventionnement de sa gestion, Le Foyer sera rejoint progressivement sur ce champ de l'animation par la plupart des autres patronages laïques.

1992 : la tarification différenciée

Instauré au centre Pré et post scolaire (P.P.S) dès 1989, le principe de la tarification différenciée des adhésions et cotisations en fonction des revenus est généralisé à l'ouverture de la saison 1992/1993 à l'ensemble des sections du Foyer. Cette décision, novatrice sur la place de Brest, répond au souci partagé par le Foyer et la Municipalité en place d'éviter une sélection par l'argent à l'accès aux activités de loisir éducatif.

Construites autour de relations conventionnelles de plus en plus étroites avec les collectivités (Ville, Département) et l'administration (Education Nationale, CAF), ces dernières innovations tendent à transformer le Foyer en gestionnaire d'une mission d'intérêt public, en partenaire d'utilité sociale. L'importance prise par cette nouvelle fonction du Foyer fait aujourd'hui débat. Elle pose en effet la question de l'autonomie du Foyer, de sa capacité à sortir d'un rôle d'amortisseur social des dérèglements du système auquel ces innovations le prédisposent, pour mener un véritable projet éducatif de transformation sociale, conforme aux principes de l'éducation populaire.

... fruit d'un rapport entretenu aux savoirs et connaissances

Au sein des milieux populaires et particulièrement du monde du travail, la réflexion théorique ne va pas de soi. Elle est pourtant nécessaire à la formation des capacités à comprendre une situation, donner un sens à une activité de militant, d'animateur et conquérir des capacités d'initiative et d'élaboration de projets nouveaux. Cela passe par des lectures, une participation à des lieux de réflexion... Cela passe aussi par des initiatives, des lieux de rencontre et des débats... C'est aussi l'un des axes permanents au sein de la vie du Foyer et particulièrement depuis le début des années 1980.

Les stages internes du Foyer

Les transformations importantes vécues par le Foyer au tournant des années 1980 à la fois dans l'ordre de ses priorités, dans son mode d'organisation et dans ses rapports avec son environnement socio-éducatif vont susciter un besoin en interne de réflexion, de retour sur ce qui forge l'identité du Foyer, ses valeurs, ses objectifs fondamentaux. Ce sera l'objet notamment de deux stages de responsables du Foyer. Ces deux week end de réflexion, l'un à Bertheaume en 1979, l'autre à Porspoder en 1981, seront suivis chacun par une quarantaine de militants du Foyer.


  • Réflexions, débats
Dans le domaine de l'Enfance...

La priorité portée au secteur Enfance va amener le Foyer à développer avec les Francs et Franches Camarades (FRANCAS) une réflexion sur la politique de l'Enfance.

Parmi les temps forts de cette réflexion :

En 1986, à l'occasion de son soixantième anniversaire, un premier grand colloque organisé par le Foyer et les Francs et Franches Camarades (FRANCAS) sur le thème «La place des enfants dans la société».

De 1997 à 2001 :les enfants, parlons-en, cycle de soirées-débats autour de l'enfant, de ses rythmes, de son cadre et de ses conditions de vie...

Parmi les nombreux thèmes débattus :

Dans le champs des A.P.S

Les rapports aux savoirs et à la connaissance, c'est avant tout dans le champ du sport et de ses pratiques, que le Foyer les a développés. La liste des congrès, colloques et conférences organisés par le Foyer le plus souvent en partenariat avec la F.S.G.T est impressionnante.

Deux temps forts s'en dégagent : les deux congrès de la F.S.G.T que le Foyer a accueilli, un congrès régional d'abord, en 1965, et puis vingt ans après, en 1986, dans le cadre des fêtes du soixantième anniversaire du Foyer, son congrès national.

Parmi de nombreuses autres manifestations on peut encore citer :

En 1996, une soirée-débat sur le thème «Olympisme et Sport Populaire» en appui sur la projection du film «Les jeux oubliés» (Barcelone 1936), ou encore en 1999, une autre soirée-débat sur le thème «Pratiques sportives et éducation populaire ».

Cette envie de savoir n'a pas avec le temps perdu de son acuité, tout au contraire, puisque le Foyeren coopération avec le comité F.S.G.T organisait encore l'an dernier une importante conférence-débat sur le thème «Éducation et Compétition» qui fera l'objet d'une publication.

De même à l'occasion de son 80ème anniversaire, en fin d'année 2006 il vient de monter avec l'Office des Sports, la FSGT et le SNEP une nouvelle conférence sur le thème «Y a-t-il un avenir garanti pour une culture sportive humaniste ?». Suivie par près de 100 participants, cette conférence-débat a conclu à la nécessité de persévérer dans l'étude, le débat et la recherche de coopérations pour défendre les valeurs du sport humaniste face aux logiques du sport télévisé et médiatico-commercial.

La mesure de tout le travail de réflexion que le Foyer a mené sur ses objectifs et ses pratiques au fil des années ne serait pas complète si l'on ne rappelait pour conclure les stages de formation d'animateurs, les week-end jeunes militants, que le Foyer organise régulièrement en coopération avec ses fédérations affinitaires, ou ceux organisés par ces Fédés et auxquels ses militants participent.

Article écrit par un groupe de travail pour le CD des 80 ans du Foyer en 2006

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