René Caillé
Localisation
Rue René Caillé, Bellevue à Brest |
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Biographie
René Caillé ou Caillié ? est né à Mauzé sur le Mignon (Deux-Sèvres) le 19 novembre 1799, homme d'origine populaire qui s'est illustré par ses voyages. Il doit sa renommée au fait qu'il fut le premier blanc à pénétrer dans Tombouctou, ville située actuellement au Mali. En 1817 (à 17 ans) jeune homme anonyme et sans ressources, il s'embarque pour Dakar. On ne connaît à cette époque que les comptoirs commerciaux du littoral. Il se convertit à l'Islam et sous déguisement il va errer dans toute l'Afrique. Il arrive à Tombouctou et il est le premier européen à en revenir vivant. Il traverse ensuite le Sahara. Son périple se termine le 27 septembre 1828 à Tanger, au Maroc. A son retour en France René Caillié connaît la célébrité par son exploit. Il écrit un ouvrage « Voyage à Tombouctou et Djenné ».
Sa santé fragilisée l'oblige à quitter Paris, il retourne dans son village natal puis s'installe trois années à Beurlay avec le projet de repartir pour l'Afrique. Malheureusement ses économies diminuent. Il achète alors une ferme « La Badaire » en 1835 mais par méconnaissance de l'agriculture et sa santé fragile font que sa situation financière ne s'améliorera pas. Le 13 novembre 1836 il est élu conseiller municipal de Champagne et le préfet le nomme maire. Cependant les attaques d'un opposant Jacques-André Saurin le poussent à démissionner le 7 mai 1838. Le 12 mai il s'alite et il meurt le 17 mai.
René Caillié a écrit : « Le peuple qui habite les bords de la fameuse rivière d'Hialiba (c'est à dire le Niger) est industrieux ; il ne voyage pas mais il s'adonne aux travaux de la campagne, et je fus étonné de trouver à l'intérieur de l'Afrique, l'agriculture à un tel degré d'avancement. Près de la rivière de Saranto, je vis de très beaux champs de riz en épis, et des bergers aux environs gardant des troupeaux de boeufs. Ils avaient des flageolets (des flûtes) desquels ils tiraient des sons harmonieux ». Une rue du quartier de Kergoat porte le nom de René Caillié.
Jean-Louis Vennéguès
Sources
- Bellevue, journal de nos quartiers