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Interview-Sillage : Eric Berthou, cycliste professionnel : Différence entre versions

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Version du 11 octobre 2010 à 16:23

    Sillage130 small.jpg Cet article est extrait du Magazine Sillage N°96 - été 2003
Auteur : Jérôme Le Jollec


“J'ai mis une grande voile sur mon vélo”

Devenir professionnel dans un monde aussi impitoyable que le cyclisme n'est déjà pas chose banale. Eric Berthou, 23 ans, la pimente et ajoute une touche exotique en rejoignant une équipe sud-africaine inconnue : Barloworld. En cette année 2003, le chemin de ce sportif talentueux, Brestois pur jus, passe par les extrêmes : du Tro Bro Leon au Cap, avec des crochets par l'Italie, l'Espagne, la Belgique, et même l'Égypte.

Roue de vélo

Votre premier vélo?

Vers huit-neuf ans. Je me souviens qu'il était rose.

Votre première victoire?

C'était à Lambé en pré-licencié, vers mes 12 ans.

Votre souvenir le plus marquant, sinon le meilleur?

Pas le meilleur mais assez marrant quand sur un petit film fait à l'occasion, je me suis revu pédalant.

Le moins agréable?

En tête de la Mi-Août, j'ai crevé. C'est frustrant de ne pas pouvoir s'exprimer sur un problème technique.

Plus jeune, quel coureur vous faisait rêver?

Quand j'étais jeune, je n'avais pas d'idole. En amateur, je pense à Ronan Kervoal de Plabennec, qui avait un potentiel énorme.

Et aujourd'hui?

Ulrich, c'est la classe.

En dehors du vélo?

Florent Pagny, Jamiroquaï, mais aussi Michael Johnson, le coureur de 400 mètres.

Faut-il parler plusieurs langues dans votre métier?

Ce n'est jamais obligé, mais le cyclisme est de plus en plus international. J'ai déjà amélioré mon anglais. J'aimerais aussi parler italien ou espagnol. C'est toujours enrichissant.

Connaissiez-vous vos coéquipiers?

Pas du tout ! Mais il n'y a pas de problème pour discuter... avec un dictionnaire.

Combien de kilomètres faites-vous annuellement?

L'an dernier j'ai dû faire dans les 20 000 km.

Quel est votre rêve le plus fou, à vélo s'entend?

Gagner une étape du Tour ! Mais y participer et suivre serait déjà pas mal.

Et sinon?

Avoir une belle vie avec ma femme. Le vélo, c'est pas la fin du monde, il y a autre chose dans la vie. Pour l'instant, je m'éclate et j'ai envie de continuer.

Votre plus grande crainte?

Dans le métier? Une grosse chute! On n'y pense pas tellement, mais parfois, on est vraiment limite.

Le trait le plus marquant de votre caractère?

La gentillesse! Puisqu'on me le dit.

Un défaut?

Il paraît que je suis une grosse tête de mule. Je suis un vrai Breton, quand quelque chose est ancré, ça ne bouge plus.

Quel(s) défaut(s) détestez-vous par-dessus tout?

L'hypocrisie!

Des fautes pour lesquelles vous auriez de l'indulgence?

Les défauts de ma copine!

Quel talent auriez-vous aimé posséder?

Pouvoir répondre du tac au tac !

Ce que vous appréciez le plus chez vos amis?

La sincérité et la simplicité.

Avez-vous un livre de chevet?

Quand je suis allé en Afrique du Sud, j'ai acheté le Seigneur des Anneaux en anglais, mais c'était davantage pour la langue.

Quel est le dernier film que vous avez vu?

Minority Report avec Tom Cruise.

Le dernier disque que vous avez écouté?

Jamiroquaï.

Quelle autre profession auriez-vous pu exercer?

J'ai un BTS d'électronicien, mais j'aurais davantage fait du commercial.

Quel est l'état présent de votre esprit?

Je suis heureux et stable, bien dans ma tête. J'ai envie de réussir dans le vélo.

Et Brest dans tout ça?

C'est ma ville de naissance. Puisque c'est aussi une ville où on fait de la voile, moi j'ai mis une grande voile sur mon vélo. Brest, c'est une ville de caractère que j'aimerais toujours. Quoi qu'on en dise, on est bien dans notre bout du monde.


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