Générateur de Recouvrance : Différence entre versions
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| − | À Brest, l'artiste joue avec le nom du quartier « Recouvrance ». Les onze lettres de ce mot composent de nombreuses anagrammes complètes ou partielles, c'est à dire des mots obtenus par permutation des lettres. Dans un exercice mental enivrant, l'artiste a trouvé plus de deux cents anagrammes. Toutes ne sont pas livrées. Les anagrammes complètes forment de brèves narrations pour stimuler l'imagination du lecteur et révéler la grande potentialité du jeu. Les utilisateurs du tramway et les passants composeront leur propre assemblage à partir des mots proposés | + | ==Présentation== |
| − | + | À [[is_city::Brest]], l'artiste joue avec le nom du quartier « [[Recouvrance]] ». Les onze lettres de ce mot composent de nombreuses anagrammes complètes ou partielles, c'est à dire des mots obtenus par permutation des lettres. Dans un exercice mental enivrant, l'artiste a trouvé plus de deux cents anagrammes. Toutes ne sont pas livrées. Les anagrammes complètes forment de brèves narrations pour stimuler l'imagination du lecteur et révéler la grande potentialité du jeu. Les utilisateurs du tramway et les passants composeront leur propre assemblage à partir des mots proposés. | |
| + | Déployé sur 131 panneaux et 33 poteaux, Le générateur de Recouvrance jalonne le tracé du [[Tram de Brest|tramway]] entre les stations « Recouvrance » et « Capucins ». La typographie choisie est souple, les lettres ont l'air de bonne humeur : Pierre Di Sciullo a utilisé la typographie "Sonia" qu'il a lui même créée en hommage à Sonia Delaunay. | ||
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| − | Graphiste, typographe, Pierre | + | ==En savoir plus sur l'artiste== |
| + | Graphiste, typographe, Pierre Di Sciullo explore les liens entre typographie et langage, triture les mots et les slogans et réveille l'incarnation de la voix dans l'écriture. Il édite depuis 1983 la revue « Qui? Résiste », publication expérimentale où se mêlent textes et images. Il intervient dans l'espace public et l'architecture : façades, signalétiques, sculptures typographiques et dispositifs graphiques. Il a dessiné de nombreuses polices de caractères comme le Quantange, le Minimum ou le Gararond. L'Amanar permet aux Touaregs d'accéder pleinement à l'imprimé et à l'écran avec leur système d'écriture traditionnel, les Tifinagh (les lettres). Ses œuvres prennent place dans l'environnement comme autant d'incitations à expérimenter autrement la lecture et notre rapport à la poésie du quotidien. | ||
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| + | ==Voir aussi== | ||
| + | *[[Art en ligne : les oeuvres d'art du tramway]] | ||
| + | *[http://www.quiresiste.com Site quiresiste] | ||
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| + | [[Catégorie:Écriture]][[Catégorie:Recouvrance]][[Catégorie:1% culturel]][[Catégorie:Poésie]][[Catégorie:Vidéo]] | ||
Version actuelle datée du 24 juillet 2014 à 13:13
Sommaire
Présentation
À Brest, l'artiste joue avec le nom du quartier « Recouvrance ». Les onze lettres de ce mot composent de nombreuses anagrammes complètes ou partielles, c'est à dire des mots obtenus par permutation des lettres. Dans un exercice mental enivrant, l'artiste a trouvé plus de deux cents anagrammes. Toutes ne sont pas livrées. Les anagrammes complètes forment de brèves narrations pour stimuler l'imagination du lecteur et révéler la grande potentialité du jeu. Les utilisateurs du tramway et les passants composeront leur propre assemblage à partir des mots proposés.
Déployé sur 131 panneaux et 33 poteaux, Le générateur de Recouvrance jalonne le tracé du tramway entre les stations « Recouvrance » et « Capucins ». La typographie choisie est souple, les lettres ont l'air de bonne humeur : Pierre Di Sciullo a utilisé la typographie "Sonia" qu'il a lui même créée en hommage à Sonia Delaunay.
En savoir plus sur l'artiste
Graphiste, typographe, Pierre Di Sciullo explore les liens entre typographie et langage, triture les mots et les slogans et réveille l'incarnation de la voix dans l'écriture. Il édite depuis 1983 la revue « Qui? Résiste », publication expérimentale où se mêlent textes et images. Il intervient dans l'espace public et l'architecture : façades, signalétiques, sculptures typographiques et dispositifs graphiques. Il a dessiné de nombreuses polices de caractères comme le Quantange, le Minimum ou le Gararond. L'Amanar permet aux Touaregs d'accéder pleinement à l'imprimé et à l'écran avec leur système d'écriture traditionnel, les Tifinagh (les lettres). Ses œuvres prennent place dans l'environnement comme autant d'incitations à expérimenter autrement la lecture et notre rapport à la poésie du quotidien.
Video du générateur de Recouvrance
