Jim Eugène Sévellec
Biographie
Jim Eugène Sévellec (1897-1971) a peint Landerneau
Peintre de la lumière, peintre des ports aussi, Sévellec n'en a pas moins peint la Bretagne intérieure lors de son refuge à Catégorie:Landerneau, de 1939 à 1944. Ce Camarétois, Brestois d'adoption, connaissait là sa seconde guerre. Né sur à Camaret en 1897, celui qu'on prénommait encore Eugène a combattu dans les tranchées de la « Grande guerre ». Interprète auprès des soldats américains et écossais, c'est alors que ses compagnons lui donnèrent son prénom d'artiste, Jim. Au lendemain de la guerre, il partit à Paris entamer une carrière dans les câbles sous-marins des PTT. En parallèle, il peignait et fréquentait le milieu artistique parmi lequel il rencontra celui qu'il devait considérer comme son maître, Désiré Lucas.
À partir de 1925, ses séjours en Bretagne devinrent plus fréquents et même temps que s'affirmait sa reconnaissance artistique : expositions en Bretagne, puis à Paris, début de sa longue collaboration avec la faïencerie Henriot, nommé professeur à l'École européenne supérieure d'art de Bretagne (Brest) , peintre officiel de la Marine, sociétaire des artistes français... Son talent aux multiples facettes le fit aussi s'intéresser au renouveau des meubles bretons et une réalisation de ses élèves fut sélectionnée pour l'exposition universelle en 1937.
Puis survint la seconde guerre mondiale et la famille Sévellec dût abandonner sa maison de la rue Yves Collet à Brest pour se réfugier à Landerneau. Là, Jim Sévellec peignit beaucoup, les rues de Landerneau comme les villages des environs. « Est entré dans sa peinture un ocre inexistant jusque-là, tandis qu'un rouge disparaît », s'est souvenu son fils, Joël-Jim. Le peintre s'investit dans la vie de la cité landernéenne, réalisant notamment les décors d'une pièce, « L'Arlésienne », jouée à Landerneau, Morlaix et Catégorie:Daoulas au profit des prisonniers.
Puis ce fut Marseille pendant deux ans comme professeur à l'école des PTT et le retour en Bretagne. Nantes d'abord, Brest ensuite et des années de maturité artistiques, marquées par de nombreuses expositions, les illustrations de l'histoire en bande dessinée de Brest, Quimper, Marion du Faouët, les diaporamas de la Tour Tanguy... Sa mort est survenue le 21 mai 1971.
Une rue Jim Sévellec dans le quartier de la Fontaine-Blanche, rend désormais hommage au peintre de l'Ar Mor qui avait si bien su croquer l'Ar Goat.
Localisation
Rue Jim Sévellec à Landerneau |
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Voir Aussi
Lien externe
- Jim Sévellec sur Wikipédia