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Fort du Questel

Un site réhabilité

Poursuivant sa politique d'aménagement des espaces de loisirs, la Communauté Urbaine met en valeur le Fort du Questel afin d'ouvrir au public ce site exceptionnel jusqu'alors méconnu.

Après les premiers travaux de débroussaillage et de nettoyage entrepris dès 1983, puis de sécurité en 1990, la collectivité a mené sur le site de nombreux chantiers de restauration avec le soutien de l'Association des Amis du Fort.

Une étape importante est franchie en 1994 avec la réfection de l'entrée et de ses abords, qui permet de redonner à la façade du bâtiment son allure d'origine et de dégager l'accès empierré de l'ogive principale datant du 18ème siècle.

Elément d'un système de défense

Brest et ses environs possèdent d'importants vestiges de ce qui fut l'un des plus grands ensembles fortifiés d'Europe. Richelieu, fondateur du Port du Ponant, lança les premiers travaux de fortification de la ville qui furent poursuivis par Vauban sous Louis XIV. C'est sous le règne de Louis XVI, lors de la guerre d'Indépendance de l'Amérique (1775-1783), que le roi, craignant que les Anglais ne débarquent en Bretagne, décida la construction de forts et redoutes.

Edifiés différemment selon la géographie du secteur à défendre, ils sont cependant tous disposés de manière à croiser leurs feux ou répondre à des batteries intermédiaires construites au premier signal de guerre.

Ces ouvrages, témoignages du passé de Brest et de sa région, furent en leur temps considérés comme le « nec plus ultra » de l'art de la fortification française à veille de la révolution.

Construit au 18ème siècle

Le Fort du Questel est en réalité une « Redoute », c'est-à-dire un ouvrage fortifié, fermé, de forme carrée, dont l'entrée ou gorge est placée sur le côté le moins exposé. Ce vaste quadrilatère de 100 mètres de côté est situé entre le Fort de Kéranroux (1,5 km à droite) et le fort de Penfeld (1 km à gauche).

Le Fort du Questel surveille la croisée des vallons du Moulin du Buis où pouvait s'établir l'ennemi pour bombarder la ville et le port de Brest. Entouré de fossés profonds et accessible par un pont-levis, il est composé d'une muraille maçonnée (escarpe), surmonté d'un chemin de ronde destiné aux mousquetaires. Ce chemin est lui-même dominé par un rempart de terre, en retrait, destiné à supporter l'artillerie (26 canons au total, portant à 4,5 km).

La garnison en place, environ 200 hommes, avait accès à différentes galeries dont deux grands souterrains qui relient la cour centrale aux chemins de ronde. On notera également la présence de lieux d'aisance, ce qui, à l'époque de Vauban, restait encore un privilège.

Un nouvel espace de loisirs

Construit sur un site de 6 hectares, le Fort du Questel domine la Vallée de l'Allégoet, ruisseau affluent de la Penfeld. Ce site fait aujourd'hui partie d'un ensemble d'espaces naturels réaménagés qui mènent jusqu'aux Rives de Penfeld par un circuit passant au pied de l'hôpital de la Cavale Blanche.

Sur place, la forteresse offre de belles promenades à travers ses douves vertes bien abritées, ses souterrains, ses escaliers, ses escarpes et contrescarpes, son esplanade et ses frais sous-bois tout proches.

Le Fort du Questel est devenu également un espace privilégié pour l'organisation de nombreuses animations.

Sources

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