Domaines
Communes
Quartiers de Brest
Espaces de noms

Variantes
Actions
De Wiki-Brest

Portail:Écho de Saint-Pierre Quilbignon/Lumière sur : Différence entre versions

(Guy Herry, un enfant de Saint-Pierre)
Ligne 1 : Ligne 1 :
  
  
== ''' Guy Herry, un enfant de Saint-Pierre ''' ==
+
== ''' Témoignage d'un mécanicien des Capucins ''' ==
  
 +
'''''Initialement, les ateliers furent élevés pour la construction et l’entretien des machines à vapeur des navires militaires, au 19ème siècle. Au début des années 70 la DCAN recruta en plus des apprentis formés sur place, un millier d’ouvriers, car le Redoutable venait d’être lancé. Pour lui, puis les sous-marins suivants, il s’agissait de créer une structure de maintenance.'''''
  
'''''On parle régulièrement du passé du quartier dans l'Écho de Saint-Pierre, histoires des personnes, d'associations, du patrimoine. Il semble donc intéressant de présenter des habitants, qui issus du quartier, ont eu un trajet remarquable et sont toujours actifs dans leur domaine. C'est ce que nous avons fait pour Paul Tréguer, scientifique de dimension internationale, créateur de « l'Institut de la mer » à Brest, et qui récemment encore, a eu les honneurs de la presse. Dans un tout autre domaine nous vous présentons aujourd'hui un enfant de Saint-Pierre au parcours remarquable, qui vient d'être mis en valeur par un ouvrage au titre éloquent : "Guy Herry le bâtisseur" de Paul Burel.'''''
+
==== Le travail ====
 +
 +
                                       
 +
Le plateau avait plusieurs ateliers : mécanique, chaudronnerie, soudure, ajustage, tours/fraiseuses, électricité, menuiserie (maquettes). Auparavant il y avait aussi une fonderie et sa partie modelage. Toutes ces spécialités travaillaient pour la Marine Nationale, mais aussi parfois pour les pays amis qui achetaient des bâtiments à la France (des chasseurs de mines par exemple). Les ouvriers et le personnel embarqués étrangers, étaient parfois formés aux Capucins. L’essentiel du travail concernait les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) ou lanceurs d’engins (SNLE), de temps en temps les navires de surface. À l’île Longue, d’autres ateliers assuraient les petites interventions sur les quatre SNLE, ils le font toujours.
  
[[Fichier:Guy Herry.jpg|vignette|Guy Herry scientifique de dimension internationale]]
+
==== La genèse du plateau ====
 +
   
 +
                                             
 +
Durant le 18ème siècle, le plateau accueillait un couvent de religieux capucins, issu de l’ordre de St-François d’Assise. Ces frères, dits mineurs, car "les plus petits d’entre nous", appartiennent à la famille franciscaine, sont mendiants, barbus, et vivent de manière particulièrement austère. Leur nom provient de la bure à capuchon qu’ils revêtent.
 +
Les machines toujours présentes actuellement ont servi jusqu’au bout. Pour mémoire, le grand tour a permis d'usiner le porte-hélice de la Jeanne d’Arc (30 mètres de long !). Dans les années 80/90, il y avait plusieurs centaines d’ouvriers aux Capucins et quelques ouvrières.
  
==== '''Sa jeunesse à Saint-Pierre''' ====
 
  
Il avait le profil de beaucoup de garçons de Saint-Pierre dans les années 1950-1960 : enfant de chœur, un peu de foot à la Légion, scolarisé à l'école Saint Vincent, puis à Saint-Sauveur (Recouvrance). Bonne rampe de lancement pour le concours d'entrée à l'Arsenal ! À la JOC*, il est très remarqué et reconnaissant envers les abbés Roger Louboutin et Yves Paul, de Saint-Pierre, pour ce qu'ils lui ont apporté en termes de vision et de formation humaine.
+
'''[[Témoignage d'un mécanicien des Capucins|Lire la suite ...]]'''
 
 
 
 
 
 
'''[[Guy Herry|Lire la suite ...]]'''
 
  
 
<noinclude>
 
<noinclude>
 
[[Catégorie:Écho de Saint-Pierre]]
 
[[Catégorie:Écho de Saint-Pierre]]
 
</noinclude>
 
</noinclude>

Version du 7 février 2018 à 16:05


Témoignage d'un mécanicien des Capucins

Initialement, les ateliers furent élevés pour la construction et l’entretien des machines à vapeur des navires militaires, au 19ème siècle. Au début des années 70 la DCAN recruta en plus des apprentis formés sur place, un millier d’ouvriers, car le Redoutable venait d’être lancé. Pour lui, puis les sous-marins suivants, il s’agissait de créer une structure de maintenance.

Le travail

Le plateau avait plusieurs ateliers : mécanique, chaudronnerie, soudure, ajustage, tours/fraiseuses, électricité, menuiserie (maquettes). Auparavant il y avait aussi une fonderie et sa partie modelage. Toutes ces spécialités travaillaient pour la Marine Nationale, mais aussi parfois pour les pays amis qui achetaient des bâtiments à la France (des chasseurs de mines par exemple). Les ouvriers et le personnel embarqués étrangers, étaient parfois formés aux Capucins. L’essentiel du travail concernait les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) ou lanceurs d’engins (SNLE), de temps en temps les navires de surface. À l’île Longue, d’autres ateliers assuraient les petites interventions sur les quatre SNLE, ils le font toujours.

La genèse du plateau

Durant le 18ème siècle, le plateau accueillait un couvent de religieux capucins, issu de l’ordre de St-François d’Assise. Ces frères, dits mineurs, car "les plus petits d’entre nous", appartiennent à la famille franciscaine, sont mendiants, barbus, et vivent de manière particulièrement austère. Leur nom provient de la bure à capuchon qu’ils revêtent. Les machines toujours présentes actuellement ont servi jusqu’au bout. Pour mémoire, le grand tour a permis d'usiner le porte-hélice de la Jeanne d’Arc (30 mètres de long !). Dans les années 80/90, il y avait plusieurs centaines d’ouvriers aux Capucins et quelques ouvrières.


Lire la suite ...

Outils personnels