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+ | Le champ de tir du Polygone et sa butte artificielle, devenue depuis le parc d’Éole, furent réalisés à partir de 1862. | ||
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Version du 2 octobre 2013 à 18:40
Quilbignon et les convoitises militaires
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Un article de : | l'Écho de St-Pierre |
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Parution : | septembre 2013 |
N° : | 255 |
Auteur : | Michel Baron |
Au milieu du XIXème siècle la ville de Brest, engoncée dans ses remparts, offrait un contraste saisissant d’urbanisme, face à sa voisine, la commune de Saint-Pierre-Quilbignon.
Brest comptait alors plus de 62 000 habitants
L’activité militaire de Brest, entièrement axée sur le développement de sa Marine et de son arsenal, se trouvait de plus en plus confrontée à des problèmes liés au manque d’espace. Brest comptait alors plus de 62 000 habitants, comprenant notamment une population flottante (marins et militaires) d’un peu moins de 20 000 personnes.
La superficie moyenne pour une ferme était de l’ordre de 12 à 15 hectares
Par contre, à l’ouest immédiat de cette métropole militaire, la commune de Saint-Pierre-Quilbignon, entièrement rurale, comptait à peine 5 000 habitants, répartis sur un vaste espace foncier comptabilisant pas moins de 140 fermes. La superficie moyenne pour une ferme était de l’ordre de 12 à 15 hectares. Cette différence d’urbanisme et d’opportunité n’avait pas échappé aux stratèges militaires de l’époque. Ainsi, de vastes zones de notre espace rural furent acquises à des fins militaires. Le champ de tir du Polygone et sa butte artificielle, devenue depuis le parc d’Éole, furent réalisés à partir de 1862.