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Le sport pendant la période révolutionnaire : Différence entre versions

(Page créée avec « ===La période révolutionnaire=== Sous la direction nous assistons à des transformations du caractère des activités physiques. Cette situation sera générale en France... »)
 
 
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===La période révolutionnaire===
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Sous la direction nous assistons à des transformations du caractère des activités physiques. Cette situation sera générale en France car elle résulte d'une initiative du gouvernement révolutionnaire qui va prétendre mettre en place un système d'éducation des citoyens, faisant une place à la formation physique ; cette formation est prévue à l'école, certes, mais on entend surtout la réaliser dans le cadre des fêtes civiques qui doivent avoir lieu tous les dix jours (fêtes décadaires), et qui ont pour but, en rassemblant toute la population de chaque cité de développer en elle l'esprit public nécessaire à la régénération du pays.
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==La période révolutionnaire==
  
Les activités physiques capables de former des citoyens «Â vigoureux et agiles » vont être recensées dans chaque canton au moyen d'une enquête, puis associées au déroulement des fêtes décadaires.
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Des notions nouvelles apparaissent avec la Révolution et notamment ''celle de compétition élément de la fête civique'' qui constitue une première base du devenir des activités physiques et sportives. Cette transformation se fait surtout sous le directoire qui prétend mettre en place un système d'éducation des citoyens faisant place à la formation civique. Cette formation est prévue à l'école, mais dans le cadre des fêtes civiques qui doivent avoir lieu tous les dix jours : les décadaires.
  
Les fêtes décadaires de l'agriculture comportent presque partout des jeux, des concours de charrue, des courses de chevaux et de chars.
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''Le but de ces fêtes'' en rassemblant toute la population est de développer  l'esprit civique nécessaire à la regénération du pays.
  
A Ploezoch, Chateauneuf, Guerlesquin, Pont Aven, Lambézellec des exercices similaires ont lieu, mais ce sont plutôt des danses qui sont effectuées; Ces comptes rendus émanent du fonds Kernuz (arch. Départementales du Finistère.
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Les activités physiques en usage dans les cantons sont d'abord recensées, puis associées au déroulement des fêtes décadaires.  
  
Considérations générales sur les fêtes décadaires :
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Des lois concernant la célébration des activités physiques sont édictées. Dans le Finistère cela donne lieu à des réalisations diverses à : Plomeur, Saint Jen Trolimon, Plonéour, Quimper, Audierne, Plomelin, Plouezoch, Chateauneuf, Pont L'Abbé... '''LAMBEZELLEC'''.
Les révolutionnaires attendaient beaucoup de leur vaste projet d'éducation qu'ils voulaient publique, se déroulant à la fois au sein de l'école, mais aussi dans le forum, dans la vie de la cité ; en 1793 A. Chénier ne voyait pas de création plus originale que l'organisation des fêtes nationales ; dès 1789, bon nombre de révolutionnaires sont convaincus qu'il n'y a pas de meilleur moyen de formation civique. Le plan Bouquier sur l'éducation met l'accent sur le fait que la république a besoin d'hommes agissant, vigoureux, robustes, laborieux et que les plus belles écoles sont les séances publiques des départementaux, districts, municipalités. Carnot, député du Pas de Calais souhaite que l'on se hâte de présenter le projet sur ces fêtes et sur les encouragements à accorder aux jeunes citoyens qui se seront distingués dans les exercices de gymnastique et de maniement des armes, (Ponteil, histoire de l'enseignement de 1789 à 1965).
 
  
Un grandiose projet de jeux, de spectacles est conçu ; à côté de la culture de l'esprit il faut des jeux publics, des évolutions militaires, les grandes courses, les compétitions de natation, d'équitation (Dommanget, les grands socialistes et l'éducation).
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Au programme on trouve à la fois :
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* Des concours de charrues
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* Des courses de chevaux
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* Des courses de chars
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Dans les fêtes de l'agriculture, et ailleurs des courses à pied par catégorie d'âge, des jeux d'équilibre, des danses...
  
L'essentiel des idées retenues pour la mise sur pied des fêtes révolutionnaires est emprunté aux socialistes du Mouvement des Égaux, en particulier à Buonarroti. Selon ce dernier «Â il importe sans cesse de tenir le citoyen en haleine, de l'attacher à la patrie en lui faisant aimer ces cérémonies, ces jeux, ces amusements ».
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Les révolutionnaires attendaient beaucoup de leur vaste projet d'éducation qu'ils voulaient publiques au sein de l'école, mais aussi dans la vie de la Cité... mais les régimes conservateurs qui vont se succéder n'auront nullement l'intention de reprendre l'expérience et il faudra attendre la fin du second Empire pour qu'un nouveau plan concernant la formation physique soit envisagée.
  
Voici plusieurs lois concernant la célébration des activités corporelles. En l'an 6, le Directoire prendra les mesures nécessaires pour établir dans chaque chef-lieu de canton des jeux et des exercices gymniques le jour de de la réunion décadaire des citoyens.
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'''[[Média:Sport_pendant_la_révolution.pdf|Télécharger le dossier complet en version PDF]]'''
 
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<!-- =============== FIN DE LA FICHE - NE PAS SUPPRIMER =============== -->
Brumaire an 6 rappelle les règlements sur les jeux organisés ces jours ; inciter les jeunes gens à se livrer sous les yeux de leurs parents à des exercices qui développent et fortifient leur corps.
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</div>
 
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}}
Circulaire de l'an 7, lance une enquête sur les activités spécifiques de chaque canton afin de les utiliser dans les fêtes.
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[[Catégorie:Le sport de 1789 à 1940]]
Un plan d'une telle ambition, succèdent à une longue période au cours de laquelle les autorités et en particulier l'Église se méfiaient des réjouissances populaires n'avait que peu de chance de réussir.
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[[Catégorie:Histoire et mémoire]]
Les régimes conservateurs qui vont se succéder pendant plus d'un demi siècle n'auront nullement l'intention de reprendre cette expérience.
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[[Catégorie:Histoire du sport]]
 
 
Il faudra attendre la fin du second empire pour qu'un nouveau plan concernant la formation physique soit envisagée ; cela se fera avec précaution, et la formule adaptés consistera à introduire ce que l'on appelle maintenant la gymnastique, au sein d'une institution que l'on contrôle parfaitement c'est à dire l'école ; la classe favorable au régime qui fréquente les lycées Impériaux en sera le seule bénéficiaire ; le but recherché par l'utilisation des exercices ne sera plus de former  des citoyens vigoureux, mais de compenser la fatigue intellectuelle des élèves. Nous y reviendrons.
 
 
 
Ajoutons enfin que la 3ème république fera de nouveau appel aux conceptions révolutionnaires dans la mesure où elle favorisera la création de sociétés de gymnastique dont elle attend beaucoup quant à la formation d'un esprit républicain ; nous traiterons ce sujet dans un prochain chapitre.
 

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Le sport de 1789 à 1940

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La période révolutionnaire

Des notions nouvelles apparaissent avec la Révolution et notamment celle de compétition élément de la fête civique qui constitue une première base du devenir des activités physiques et sportives. Cette transformation se fait surtout sous le directoire qui prétend mettre en place un système d'éducation des citoyens faisant place à la formation civique. Cette formation est prévue à l'école, mais dans le cadre des fêtes civiques qui doivent avoir lieu tous les dix jours : les décadaires.

Le but de ces fêtes en rassemblant toute la population est de développer l'esprit civique nécessaire à la regénération du pays.

Les activités physiques en usage dans les cantons sont d'abord recensées, puis associées au déroulement des fêtes décadaires.

Des lois concernant la célébration des activités physiques sont édictées. Dans le Finistère cela donne lieu à des réalisations diverses à : Plomeur, Saint Jen Trolimon, Plonéour, Quimper, Audierne, Plomelin, Plouezoch, Chateauneuf, Pont L'Abbé... LAMBEZELLEC.

Au programme on trouve à la fois :

  • Des concours de charrues
  • Des courses de chevaux
  • Des courses de chars

Dans les fêtes de l'agriculture, et ailleurs des courses à pied par catégorie d'âge, des jeux d'équilibre, des danses...

Les révolutionnaires attendaient beaucoup de leur vaste projet d'éducation qu'ils voulaient publiques au sein de l'école, mais aussi dans la vie de la Cité... mais les régimes conservateurs qui vont se succéder n'auront nullement l'intention de reprendre l'expérience et il faudra attendre la fin du second Empire pour qu'un nouveau plan concernant la formation physique soit envisagée.

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