Henry Kérisit, artiste du patrimoine : Différence entre versions
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Vers 1972, Henry Kérisit commence à s'interroger sur l'histoire du bateau et la notion de patrimoine émerge. Il prend beaucoup de photos des vieux bateaux en bois et commence une collection de cartes postales à Paris. Il passe des heures à les classer et se met à rechercher tous les renseignements possibles concernant la vie de ces bateaux. | Vers 1972, Henry Kérisit commence à s'interroger sur l'histoire du bateau et la notion de patrimoine émerge. Il prend beaucoup de photos des vieux bateaux en bois et commence une collection de cartes postales à Paris. Il passe des heures à les classer et se met à rechercher tous les renseignements possibles concernant la vie de ces bateaux. | ||
− | Ensuite, les | + | Ensuite, les choses s'accélèrent : il fait la connaissance de Bernard Cadoret. Un groupe d'amis se constitue et, après avoir fait le constat qu'en France rien n'était fait pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine maritime, ils se lancent dans la rédaction d'un livre. |
Ce ne sera pas un tome, comme envisagé au départ, mais quatre gros « pavés » très documentés, véritables « bibles » de la mémoire des bateaux et des marins, la série des « Ar Vag » (le bateau, en breton, dont le tome 5 doit paraître en novembre 2012) et la création de la SCOP « Le Chasse-Marée » qui publie la revue du même nom, et qui deviendra, au fil des ans, une référence mondiale dans le domaine du patrimoine maritime. | Ce ne sera pas un tome, comme envisagé au départ, mais quatre gros « pavés » très documentés, véritables « bibles » de la mémoire des bateaux et des marins, la série des « Ar Vag » (le bateau, en breton, dont le tome 5 doit paraître en novembre 2012) et la création de la SCOP « Le Chasse-Marée » qui publie la revue du même nom, et qui deviendra, au fil des ans, une référence mondiale dans le domaine du patrimoine maritime. | ||
− | C'est à cette occasion que le grand public commence à reconnaître le style particulier des dessins au trait de Henry Kérisit (que certains appellent encore « écorchés »). A partir d'une photo, il s'agit de retranscrire le bateau de manière graphique, voire même le compléter par les | + | C'est à cette occasion que le grand public commence à reconnaître le style particulier des dessins au trait de Henry Kérisit (que certains appellent encore « écorchés »). A partir d'une photo, il s'agit de retranscrire le bateau de manière graphique, voire même le compléter par les parties manquantes (cas des épaves de cimetières de bateaux, par exemple). |
Une autre trouvaille de l'artiste, une de ses images de marque, consiste à créer des représentations (sous forme de gravures, affiches, assiettes, ...) de la silhouette du bateau sous voiles. Une des plus connues est celle de la gabare [[Notre Dame de Rumengol]]. Il ne se cantonne pas aux bateaux traditionnels en bois, les navires en acier et à moteur ont aussi leur place dans cette exposition. | Une autre trouvaille de l'artiste, une de ses images de marque, consiste à créer des représentations (sous forme de gravures, affiches, assiettes, ...) de la silhouette du bateau sous voiles. Une des plus connues est celle de la gabare [[Notre Dame de Rumengol]]. Il ne se cantonne pas aux bateaux traditionnels en bois, les navires en acier et à moteur ont aussi leur place dans cette exposition. |
Version du 24 juin 2013 à 19:44
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