Chaloupe sardinière : Différence entre versions
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La [[chaloupe]] sardinière, grosse embarcation plus robuste que le [[canot]], est toujours pointue aux deux extrémités. Elle est à avirons et à voile. | La [[chaloupe]] sardinière, grosse embarcation plus robuste que le [[canot]], est toujours pointue aux deux extrémités. Elle est à avirons et à voile. | ||
| − | [[Catégorie:Voilier de pêche]] | + | Au début du siècle dernier, la pêche à la sardine était largement dominante dans les ports du Finistère. Le coeur de cette pêche était en baie de Douarnenez qui accueillait d'immenses flottilles : Chaque soir en saison, plusieurs centaines de chaloupes rejoignaient le port de Douarnenez ! |
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| + | « Les chaloupes mesuraient 7 à 8 mètres de long pour 2 à 3 mètres de large. Elles n’étaient pas pontées et avaient environ 1 mètre de tirant d’eau. Elles étaient équipées d’une voilure supportée par deux mats, le mât de misaine à l’avant et le grand mât au milieu. Les deux mâts étaient légèrement inclinés vers l’arrière. Ces chaloupes étaient très maniables et filaient entre 6 à 8 nœuds. » ([http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?auteur18 Jean-Yves Le Lan]). | ||
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| + | « Douarnenez — Pêche du 19 juillet 1909 — Bateaux sortis : 50 ; rentrés : 300. Poissons par bateau : 3 à 4.000 sardines. Quelques bateaux ont eu une moyenne de 7 à 8.000 . Un bateau a eu 18.000 et un autre 15.000. » (archives L’Ouest-Eclair). | ||
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| + | ''Un exemple de carrière d'un marin-pêcheur sur des chaloupes sardinières au début du XX° siècle'' : [https://gw.geneanet.org/krog_w?lang=fr&pz=jacques&nz=joncour&m=NOTES&f=branche_paternelle#a_24 Jean Drévillon, Morgat- Douarnenez]. | ||
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| + | '''Répliques de chaloupes sardinières''' : | ||
| + | * ''[[Telenn Mor]]'' (Douarnenez) | ||
| + | * ''[[Eulalie]]'' (Bréhat) | ||
| + | * ''Poulligwen'' (Le Pouliguen) | ||
| + | * ''[[Mari-Lizig]]'' | ||
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| + | [[Catégorie:Voilier de pêche|*]][[Catégorie:Vocabulaire maritime]] | ||
Version actuelle datée du 22 octobre 2023 à 10:57
La chaloupe sardinière fut très utilisée durant l'apogée de la pêche à la sardine dans les ports de la pointe du Finistère.
La chaloupe sardinière, grosse embarcation plus robuste que le canot, est toujours pointue aux deux extrémités. Elle est à avirons et à voile.
Au début du siècle dernier, la pêche à la sardine était largement dominante dans les ports du Finistère. Le coeur de cette pêche était en baie de Douarnenez qui accueillait d'immenses flottilles : Chaque soir en saison, plusieurs centaines de chaloupes rejoignaient le port de Douarnenez !
« Les chaloupes mesuraient 7 à 8 mètres de long pour 2 à 3 mètres de large. Elles n’étaient pas pontées et avaient environ 1 mètre de tirant d’eau. Elles étaient équipées d’une voilure supportée par deux mats, le mât de misaine à l’avant et le grand mât au milieu. Les deux mâts étaient légèrement inclinés vers l’arrière. Ces chaloupes étaient très maniables et filaient entre 6 à 8 nœuds. » (Jean-Yves Le Lan).
« Douarnenez — Pêche du 19 juillet 1909 — Bateaux sortis : 50 ; rentrés : 300. Poissons par bateau : 3 à 4.000 sardines. Quelques bateaux ont eu une moyenne de 7 à 8.000 . Un bateau a eu 18.000 et un autre 15.000. » (archives L’Ouest-Eclair).
Un exemple de carrière d'un marin-pêcheur sur des chaloupes sardinières au début du XX° siècle : Jean Drévillon, Morgat- Douarnenez.
Répliques de chaloupes sardinières :
- Telenn Mor (Douarnenez)
- Eulalie (Bréhat)
- Poulligwen (Le Pouliguen)
- Mari-Lizig
