Noms de bateaux originaux : Brésil : Différence entre versions
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'''PIRATA''' | '''PIRATA''' | ||
− | Les 1ers propriétaires de l'entreprise «Pirata», les constructeurs navals et les pêcheurs brésiliens, de Fortaleza, capitale littorale de l'état du | + | Les 1ers propriétaires de l'entreprise «Pirata», les constructeurs navals et les pêcheurs brésiliens, de Fortaleza, capitale littorale de l'état du Ceara, dans le Nordeste du Brésil lui ont donné ce nom qui est le symbole de plusieurs références, à Fortaleza dans le Ceara, où le bateau fut construit. |
«Pirata» est d'abord une discothèque très réputée à Fortaleza. Elle est connue, à travers le monde entier, des touristes et de la «Jet Set». Elle ouvre seulement le lundi, en souvenir d'un premier lundi où il y eut une fête extraordinaire. | «Pirata» est d'abord une discothèque très réputée à Fortaleza. Elle est connue, à travers le monde entier, des touristes et de la «Jet Set». Elle ouvre seulement le lundi, en souvenir d'un premier lundi où il y eut une fête extraordinaire. | ||
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«[[Iemanja]]» aussi nommée "Yemaya" ou ou "Yemanja", la Reine de la Mer, est une divinité noire afro-brésilienne, très vénérée sur les côtes du Brésil. Elle est née du syncrétisme religieux d'Afrique (Niger), des Caraïbes, et du Brésil initial. De ce syncrétisme existent maintenant des rites variés, plusieurs religions, coutumes et cultures. | «[[Iemanja]]» aussi nommée "Yemaya" ou ou "Yemanja", la Reine de la Mer, est une divinité noire afro-brésilienne, très vénérée sur les côtes du Brésil. Elle est née du syncrétisme religieux d'Afrique (Niger), des Caraïbes, et du Brésil initial. De ce syncrétisme existent maintenant des rites variés, plusieurs religions, coutumes et cultures. | ||
− | Le Candomblé est un culte afro-brésilien, animiste, très populaire, complexe, mystérieux, à base d'une tradition orale. Des milliers de fidèles le pratiquent dans les «terreiros», maisons du culte, où officient des femmes, prêtres. Plusieurs Saints sont vénérés, appelés | + | Le Candomblé est un culte afro-brésilien, animiste, très populaire, complexe, mystérieux, à base d'une tradition orale. Des milliers de fidèles le pratiquent dans les «terreiros», maisons du culte, où officient des femmes, prêtres. Plusieurs Saints sont vénérés, appelés Orixas, dieux de la Nature. Iemanja est associée à Notre Dame des Marins, la Déesse noire de la Mer. Elle est la mère de tous les Orixas, très adorée. |
Dans sa mythologie, il est dit souvent qu'elle a fait naître les eaux. Les gens lui demandent de lire l'avenir dans un coquillage. Le 2 février est le jour de sa fête. Elle est célébrée dans les grandes métropoles littorales: Salvador, Fortaleza.., où vivent beaucoup de pêcheurs pauvres qui, ce jour-là, festoient. Les pêcheurs demandent sa protection et sa permission pour les pêches qu'ils feront. | Dans sa mythologie, il est dit souvent qu'elle a fait naître les eaux. Les gens lui demandent de lire l'avenir dans un coquillage. Le 2 février est le jour de sa fête. Elle est célébrée dans les grandes métropoles littorales: Salvador, Fortaleza.., où vivent beaucoup de pêcheurs pauvres qui, ce jour-là, festoient. Les pêcheurs demandent sa protection et sa permission pour les pêches qu'ils feront. | ||
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'''DRAGAO DO MAR''' | '''DRAGAO DO MAR''' | ||
− | Ce nom a été choisi pour rendre hommage à un homme, marin du | + | Ce nom a été choisi pour rendre hommage à un homme, marin du Ceara. Il fut un des acteurs, un activiste et un grand héros dans la lutte contre l'esclavage et son abolition. |
− | « | + | « Dragão do mar», (Dragon de la mer) Chico de Mathilde, était un marin à Fortaleza. Mulâtre, il a vu les atrocités que vivaient les esclaves noirs, sur les navires qui les emmenaient d'Afrique, aux côtes du Nordeste au Brésil. |
En 1874, il était pilote au port de Fortaleza. Pour empêcher leur débarquement à terre, il fit fermer le port à leur trafic. Il refusait aussi de les transporter vers les autres états du Sud du Brésil. | En 1874, il était pilote au port de Fortaleza. Pour empêcher leur débarquement à terre, il fit fermer le port à leur trafic. Il refusait aussi de les transporter vers les autres états du Sud du Brésil. | ||
− | Au final, quand le | + | Au final, quand le Ceara libéra tous ses esclaves, «Dragão do mar» embarqua sur un navire et alla le dire au gouvernement à Rio. Avec sa jangada «Liberté», il participait au blocage du trafic des esclaves. Elle est devenue le symbole de la Résistance du Ceara. |
− | En 1890, l'Empereur du Brésil lui remit le titre de « Major» de la Garde Nationale du | + | En 1890, l'Empereur du Brésil lui remit le titre de « Major» de la Garde Nationale du Ceara. |
Version du 5 septembre 2012 à 22:30
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