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Noms de bateaux originaux : Brésil


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Noms de bateaux originaux : Brésil

Les jangadas brésiliennes : PIRATA, IEMANJA et DRAGAO DO MAR

Brest2012-jangadas 2.JPG

Au Brésil, dans le Nordeste, à Fortaleza, où furent construites ces embarcations, une jangada est le bateau de travail usuel des pêcheurs. Celles-ci, après leur construction, à Fortaleza, furent offertes à la ville de Brest pour les fêtes maritimes de Brest 2004, en France ; le Brésil étant alors l'un des pays invités, à l'honneur à Brest.

Ces jangadas sont devenues des bateaux de loisir, pour faire des régates par exemple. En 2012, c'est l'association «Toutes Voiles Kerhorres» qui s'en occupe.

PIRATA

Les 1ers propriétaires de l'entreprise «Pirata», les constructeurs navals et les pêcheurs brésiliens, de Fortaleza, capitale littorale de l'état du Ceara, dans le Nordeste du Brésil lui ont donné ce nom qui est le symbole de plusieurs références, à Fortaleza dans le Ceara, où le bateau fut construit.

«Pirata» est d'abord une discothèque très réputée à Fortaleza. Elle est connue, à travers le monde entier, des touristes et de la «Jet Set». Elle ouvre seulement le lundi, en souvenir d'un premier lundi où il y eut une fête extraordinaire.

Deuxièmement, c'est une entreprise socioculturelle. Elle détient plusieurs édifices: un Centre socioculturel "Dragão do mar", des cinémas...... . Elle propose aussi un programme d'activités, de manifestations culturelles et de festivités. Elle emploie plus de cent personnes.

Troisièmement, à l'initiative de cette entreprise, est née une fondation "Pirata marinheiros", à Itapioca-district. Ses valeurs sont: Solidarité, Diversité, Responsabilité, Esprit d'équipe; pour changer la vie. Ses actions sont : l' Education sociale pour les jeunes et les adultes:

alphabétisation, scolarisation, sports, aide aux pêcheurs et à l'organisation des pêches. La fondation travaille aussi sur le Littoral naturel et sa protection. La fondation est responsable d'une réserve naturelle littorale, qu'elle a acquise. Elle gère ses écosystèmes, a un projet scientifique et culturel pour servir le patrimoine naturel et humain.

Enfin, c'est un comportement irrévérent, anarchiste des gens qui aiment vivre libres.

Brest2012 - Pirata1.jpg

IEMANJA

Ce nom a été choisi pour rendre hommage à la Déesse de la Mer.

"Iemanja" aussi nommée "Yemaya" ou ou "Yemanja", la Reine de la Mer, est une divinité noire afro-brésilienne, très vénérée sur les côtes du Brésil. Elle est née du syncrétisme religieux d'Afrique (Niger), des Caraïbes, et du Brésil initial. De ce syncrétisme existent maintenant des rites variés, plusieurs religions, coutumes et cultures.

Le Candomblé est un culte afro-brésilien, animiste, très populaire, complexe, mystérieux, à base d'une tradition orale. Des milliers de fidèles le pratiquent dans les «terreiros», maisons du culte, où officient des femmes, prêtres. Plusieurs Saints sont vénérés, appelés Orixas, dieux de la Nature. Iemanja est associée à Notre Dame des Marins, la Déesse noire de la Mer. Elle est la mère de tous les Orixas, très adorée.

Dans sa mythologie, il est dit souvent qu'elle a fait naître les eaux. Les gens lui demandent de lire l'avenir dans un coquillage. Le 2 février est le jour de sa fête. Elle est célébrée dans les grandes métropoles littorales: Salvador, Fortaleza.., où vivent beaucoup de pêcheurs pauvres qui, ce jour-là, festoient. Les pêcheurs demandent sa protection et sa permission pour les pêches qu'ils feront.

Pour participer, il faut être vêtu de vêtements clairs. Des milliers de fidèles vont à la mer. Ils apportent des offrandes, des fleurs, des bijoux, des effigies et les déposent là. La nuit, elles sont transportées par des petits bateaux ou des vrais. Les marins vont les offrir à la Déesse Iemanja qui, selon les dires, fait la fête en les mangeant.

Quand les petits bateaux disparaissent ou les vrais reviennent vides, la fête continue, avec les meilleurs groupes de musique et de danse. Il faut aussi se souvenir que le Candomblé est un gros bisness, qui rapporte beaucoup d'argent, contre une promesse de récompense divine.

Voir aussi l'article Iemanja sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Iemanja


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DRAGAO DO MAR

Ce nom a été choisi pour rendre hommage à un homme, marin du Ceara. Il fut un des acteurs, un activiste et un grand héros dans la lutte contre l'esclavage et son abolition.

« Dragão do mar», (Dragon de la mer) Chico de Mathilde, était un marin à Fortaleza. Mulâtre, il a vu les atrocités que vivaient les esclaves noirs, sur les navires qui les emmenaient d'Afrique, aux côtes du Nordeste au Brésil.

En 1874, il était pilote au port de Fortaleza. Pour empêcher leur débarquement à terre, il fit fermer le port à leur trafic. Il refusait aussi de les transporter vers les autres états du Sud du Brésil.

Au final, quand le Ceara libéra tous ses esclaves, «Dragão do mar» embarqua sur un navire et alla le dire au gouvernement à Rio. Avec sa jangada «Liberté», il participait au blocage du trafic des esclaves. Elle est devenue le symbole de la Résistance du Ceara.

En 1890, l'Empereur du Brésil lui remit le titre de « Major» de la Garde Nationale du Ceara.


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