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De Wiki-Brest

Réforme des rythmes scolaires

La réforme des rythmes scolaires : les TAP

Effective depuis la rentrée 2013, la dernière réforme des rythmes scolaires est aujourd’hui appliquée au niveau des établissements publics des classes maternelles et primaires.

Anne Le Naour, présidente départementale des parents d’élèves de la FCPE (Fédération Conseil Parents d’Elèves) réside à Saint-Pierre et nous livre ses premières observations.

L’Écho : Peux-tu nous faire un bref historique de cette réforme importante ?

Anne : Cette réforme est le premier volet de la refondation de l’école. Elle s’appuie sur de nombreuses expertises des chrono biologistes sur les rythmes biologiques de l’enfant. Elles mettent en évidence trop d’irrégularités du rythme imposé à l’enfant, qui sont préjudiciables aux apprentissages, avec notamment des journées trop longues. Cette réforme nous a permis, à nous parents, une réflexion sur le temps global de l’enfant à l’école, mais aussi en dehors.

L’Écho : Quelles en sont les grandes lignes ?

Anne : Elle se base sur une semaine de 24h d'enseignement en 9 demi-journées et la création des TAP (Temps d’Activités Périscolaires). Le but est de permettre un temps d’épanouissement et de bien-être sans recherche de performance. Dans le même temps, l'école s'ouvre sur le quartier, permettant la pratique de nouvelles activités avec les animateurs.

Les temps d'activités périscolaires, de la semaine

L’Écho : Comment s’est déclinée la mise en application sur Brest ?

Anne : Sur Brest, la municipalité a choisi pour des questions de gestion de personnel, de créer des zones A et B. Les TAP sont effectifs le lundi et le jeudi ou le mardi et le vendredi suivant la zone. La journée se décompose ainsi : 8h40-12h 14h-15h10 pour les temps scolaires et 15h10-16h30 pour les activités périscolaires. Un sondage a permis de retenir le mercredi plutôt que le samedi.

L’Écho : Comment s’organisent les TAP sur notre secteur ?

Anne : La Rive Droite de Brest peut compter sur un maillage socio-culturel important, ce qui rend plus facile la mise en œuvre. Les animateurs sont mis à disposition par la ville, chacun proposant différentes activités culturelles ou sportives, en s’appuyant sur les structures et associations.

L’Écho : Quelles sont les limites de cette refondation du système ?

Anne : Il faut être vigilant sur la gratuité de ces activités et sur le fait qu'elles soient facultatives, les communes avec peu de moyens pouvant être pénalisées. Pour les maternelles, l’intervention de personnels différents est source de perturbations. Marine Bateau, chargée de l'enfance sur la mairie de Saint-Pierre, nous donne les modalités d'application. Un référent est nommé sur chaque école et fait le lien entre la direction et les animateurs périscolaires (garderie, cantine, TAP). La commission enfance permet aux intervenants d'échanger dans le cadre du PEL (Plan Éducatif Local). Un projet d'exposition sur un thème commun est prévu sur le secteur de Saint-Pierre.

Quelques exemples de partenariats : « Les manchots de la rade » à Paul Eluard, « l'ASPTT » foot pour le Questel et les Hauts de Penfeld, le « BB29 » (Basket) pour Kerargaouyat, « les petits débrouillards » pour les Hauts de Penfeld et Louise Michel, le service sport et quartier de la ville à Jean de La Fontaine, « l'EESAB » (Ecole Européenne Supérieure des Arts de Bretagne) intervient aux Hauts de Penfeld et à Louise Michel. Les activités tournent sur les sites en fonction des cycles. Les enfants doivent être inscrits sur la durée d'un module. Les partenaires s'engagent donc à intervenir sur la durée.

Les premiers retours sur l'application de cette réforme sur le primaire semblent positifs, un peu plus de fatigue étant observée sur les maternelles. Le contenu du projet éducatif mérite d'être précisé...

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