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De Wiki-Brest

Parcours éphémères

Dans le cadre du projet de Plan Piéton de Brest métropole, le Conseil Consultatif de Quartier de Brest-Centre (CCQ BC), les étudiants de GéoArchitecture et l'association Brest à Pied et à Vélo (BaPaV) proposent des parcours pédestres et éphémères.

Parcours Albert 1er / Faculté Ségalen

Un nouveau parcours pédestre a été balisé par le Conseil Consultatif de Quartier de Brest-Centre (CCQ BC). Partant de la place Albert 1er, il rejoint la faculté Ségalen (place de la Liberté) sans passer par l'avenue Foch.

Ce chemin part derrière la caserne de pompiers et derrière la piscine Foch pour rejoindre le stade et le terrain de rugby, en continuant derrière la bibliothèque universitaire.

Cheminement

La proximité de la fac de sciences, des cités universitaires permet d'intéresser l'UBO pour tous ses étudiants qui traversent le pont Schuman.

L'intérêt de ce cheminement réside aussi dans la possibilité à ses utilisateurs de :

  • ne pas passer sur le trottoir Foch en mauvais état et souvent encombré de voitures,
  • d'avoir 2 points d'intérêt historique : l'ancien rempart et le tunnel du train "patate",
  • d'avoir un parcours dans la nature.

Pour l'instant, il n'est pas aménagé pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR) mais Brest métropole avec l'aide de l'UBO devrait s'intéresser à sa mise aux normes après la construction du nouveau gymnase Foch.

Le CCQ BC l'a présenté au public le jour de l'inauguration de son événement "A pied sur le pont" du dimanche 14 mai 2017.

A pied sur le pont !

Le pont Robert Schuman a fait l'objet d'un événement artistique pour inciter le public à marcher.

Explication A pied sur le pont.jpg

Vous trouverez les informations et les photos sur la page "A pied sur le pont".

Parcours Saint-Martin / Carène

Le 21 septembre 2017, ce parcours a été inauguré par l'élu en charge des déplacements à Brest-Métropole, Yann-Fanch Kernéis. C'est un exemple de parcours imaginé par le groupe "Déplacements" du CCQ BC pour répondre à un appel à projets participatifs du service déplacement de BM en septembre 2016. Il permet d'inciter le public :

  • à marcher (les panneaux donnent le temps de marche à pied),
  • à découvrir des quartiers méconnus avec des vues sur la rade, des pièces de street-art,
  • à découvrir le petit patrimoine brestois.
Totem-StMartin-Carène.png

Élaboration du projet

Appel à projet

Pour répondre à l'appel à projets, le CCQ BC avec son groupe "Déplacements" a rédigé un projet pour rendre visible un parcours pédestre depuis l’espace public. Nous avons donc imaginé un trajet depuis la station de tram Saint-Martin jusqu'à la Carène ce qui permet aux passionnés de musique ou simplement aux habitants de descendre au port par d'autres circuits et ainsi faire découvrir les quartiers de Sanquer et du Merle Blanc.

Une fois l'itinéraire défini, nous avons été sur le terrain afin de voir ce que nous pourrions présenter sur des panneaux. Nous avons décidé d'expliquer succinctement l'origine des rues empruntées.

PS: Nous prions nos amis PMR de bien vouloir nous excuser mais le parcours ne permet pas le passage des fauteuils.

Réalisation des panneaux

Plusieurs membres du CCQ BC sont partis à la recherche des informations et illustrations sur Wiki-brest, Wikipédia, Archives... Une carte de localisation a été créée en fonction des différentes haltes et nous avons indiqué le temps de trajet.

Rue Henri Moreau
  • Résistant brestois, né le 25 octobre 1908.
  • Responsable départemental du Parti Communiste Français, chargé de la propagande.
  • Condamné à mort le 28 août 1943 avec 18 autres résistants finistériens, par un tribunal de guerre allemand, pour :
« Avoir entrepris activement de recréer le parti communiste, illégal, dans le but de combattre les troupes d’occupation allemandes ».
  • Exécuté au Mont Valérien le 17 septembre 1943.

Sources : le-chiffon-rouge-morlaix.fr, letelegramme.fr

Rue Yves Collet
  • 1761 : naissance à Brest.
  • Entre à 9 ans à l’arsenal ; à 16 ans il est apprenti sculpteur ; en fera par la suite son métier.
  • 1777 – 1784 : étudiant à l’Académie de beaux arts. 1° prix de l’Académie avec son œuvre Esther aux pieds de Mardochée.
  • 1784 : nommé en qualité d’aide-maître à Brest où il se marie ; s’installe à Recouvrance.
  • 1797 : devient chef de l’atelier de sculpture où il exercera jusqu’à la retraite.
  • 1825 : achète la Maison de la Fontaine à Recouvrance.
  • 1843 : décède rue de l’Eglise à l’âge de 82 ans.
  • Œuvres : surtout des ornements de vaisseaux mais aussi des bustes de personnages ; beaucoup ont été détruites avec les guerres. Plusieurs sont visibles au musée de la Marine : figure de proue du Neptune et de l’Amphitrite….
  • Jusqu’en 1912, la rue Yves Collet s’appelait rue du cimetière.

Source : Wikipedia

Cimetière Saint-Martin
Cimetière St Martin-2.jpg
  • 1757: épidémie de typhus, interdiction d’inhumer les victimes en ville, au cimetière situé à Prat ar Venig, aujourd’hui rue Algésiras. La ville achète un terrain en campagne, au lieu-dit Kerjean-Vras en Lambézellec. Rue du même nom au S-E du cimetière.
  • Cimetière remarquable à double titre : caractère monumental de plusieurs tombes, sépultures de personnages illustres.
  • Sur le parcours :
  • première allée, dès l’entrée : mausolée en forme d’obélisque, à la mémoire des 26 administrateurs du Finistère, guillotinés à Brest sous le Terreur, pour conspiration.
  • au milieu de l’allée principale : la chapelle, édifice de 1827 représentatif de l’architecture de la Restauration ; possède une crypte où étaient entreposés des corps. La chapelle est aujourd’hui désaffectée ; le columbarium y a été installé.
  • au carré 22, vers la sortie rue Kerjean Vras : tombeau monumental, surmonté lui aussi d’un obélisque où reposent Salaün Penquer et son épouse Léocardie Hersent. Salaün Penquer fut l’un des maires les plus célèbres de Brest (1871-1881).

Léocardie Hersent fut une femme de lettres, auteur de poèmes, de pièces de théâtre, bien introduite dans le milieu littéraire, ami de Leconte de Lisle, fréquenta les grands auteurs romantiques comme Victor Hugo, Lamartine…

Source : Wiki-Brest, fascicule Découverte du cimetière de Brest

Rue Villaret-de-Joyeuse (Louis Thomas)
Rue Villaret.jpg
  • 1747 : naît à Auch dans le Gers.
  • 1763 : entre dans la Royale.
  • 1778 : premier fait d’armes à Pondichéry contre la flotte anglaise pendant la guerre d’indépendance américaine.
  • 1793 : commande l’armée navale de Brest.
  • 1794 : nouveau fait d’armes, la bataille du 13 prairial an II, appelée aussi troisième bataille d’Ouessant ; malgré la défaite, le commandant de la flotte, Villaret de Joyeuse, réussit à protéger un convoi de ravitaillement venant des Etats Unis, qui pût rejoindre Brest intact.
  • 1796 : entre en politique en se faisant élire, sous le Directoire, au Conseil des Cinq- Cents – tendance monarchiste, s’oppose, à ce titre, au coup d’Etat du 18 fructidor an V et est assigné à résidence sur l’île d’Oléron.
  • 1801 : réhabilité par Bonaparte, commande à nouveau l’escadre de Brest.
  • 1811 : nommé par Napoléon gouverneur de Venise, ville du royaume d’Italie, rattaché à la France.
  • 1812 : meurt à Venise où il est enterré. Son nom figure sur l’Arc de triomphe à Paris.

Source : Wikipedia

Rue Commandant Lucas (Jean Jacques Etienne)
  • 1764 : Jean Jacques Etienne Lucas naît à Marennes dans l’actuel département de Charente maritime.
  • 1780 : Prend part, à l’âge de 16 ans, à la guerre d’indépendance américaine sur le vaisseau L’Hermione.
  • 1791 : épouse une brestoise, Jeanne Jézéquel.
  • 1805 : son heure de gloire, la bataille de Trafalgar. Capitaine de vaisseau sur Le Redoutable, bâtiment de 74 canons, il combat frontalement le vaisseau amiral de la flotte anglaise commandée par l’illustre Nelson. Victoire anglaise mais mort de l’amiral Nelson tué par une balle tirée du Redoutable.
  • 1806 : est fait commandeur de la légion d’honneur par Napoléon.
  • 1819 : meurt à Brest ; il repose avec toute sa famille au cimetière Saint Martin, carré 12, rang 7, tombe 22/23.

Source : Wikipedia

Place et rue Sané (Jacques Noël)
  • Naît à Brest le 18 février 1740, meurt à Paris le 22 août 1831.
  • Brillant ingénieur constructeur naval, surnommé le « Vauban » de la marine.
  • Est considéré comme le concepteur de la quasi-totalité des navires de guerre français de 1780 à 1815.
  • Ses qualités: il sut allier standardisation, esthétique et maniabilité, faisant de ses vaisseaux les navires plus efficaces de leur temps, au point d’être imités par la marine anglaise.
  • A son actif, la construction de plus de 150 vaisseaux.
  • Son œuvre emblématique : la série de 9 vaisseaux de 118 canons dont certains construits à Brest, puissants bâtiments de 3 ponts conduits par un équipage de plus de 1 000 hommes, servant généralement de vaisseau amiral ; ainsi l’un d’entre eux le Montagne fut le vaisseau amiral de Villaret-Joyeuse.

Source : Wikipedia

Boulevard Gambetta
  • Homme politique français, né à Cahors (Lot) le 2 avril 1838.
  • 1870 : membre du gouvernement provisoire après la défaite de Sedan. Connu pour avoir quitté Paris, en ballon, pour se rendre à Tours afin de prendre la tête d’une délégation du gouvernement en province, alors que Paris était encerclée par l’armée prussienne.
  • 1870-début 1871 : ministre de l’intérieur et ministre de la guerre ; opposé à l’armistice de janvier 1871, il démissionne.
  • 1871-1881 : élu plusieurs fois député ; président de la chambre des députés en 1879.
  • 1881 : président du conseil des ministres.
  • 1882 : meurt à Sèvres le 31 décembre.
  • Episode de Conlie, hiver 1870 : on a reproché à Gambetta d’avoir, par défiance, laissé croupir les soldats de l’armée bretonne dans le camp de Conlie, près du Mans, au lieu de leur fournir des armes pour aller au combat.

Source : Wikipedia

Quartier du Merle Blanc
Quartier du Merle Blanc
  • Origine du nom inconnue, rien que des hypothèses :
  • merle ou maërl : algue rouge blanchissant au soleil, draguée autrefois dans la rade et entreposée au pied de la falaise ?
  • nom d’un navire qui aurait échoué au pied de la falaise ?
  • oiseau rare qui aurait niché dans le quartier ?
  • vieux hameau de Brest qu’il faut imaginer alors que la voie de chemin de fer était absente, que l’assise du port n’avait pas été remblayée et que la mer léchait le pied de la falaise.
  • aujourd’hui quartier pittoresque de Brest traversé : d’Est en Ouest par la rue du Merle Blanc (4) prolongée jusqu’à la gare par le sentier du Merle Blanc (1), offrant une vue splendide sur la rade ; du nord au sud par la passerelle (2) enjambant les voies ferrées et la rampe (5) du Merle Blanc descendant vers le port.

Sources : merleblanc-brest.org

Moulin Grivard
Moulin Grivard

Une peinture de Jules Noël datant de 1874 représente une diligence remontant la rue Poullic al Lor. On peut y voir un port, un pont avec des lavandières.

Sur une carte postale, ces lavandières travaillent au pied du moulin Grivard. Aujourd'hui disparu, il se trouve au niveau du club des Archers de l'Iroise.







Rue amiral Troude (Aimable-Gilles)
  • 1762 : naissance à Cherbourg
  • 6 juillet 1801 : capitaine de frégate, il commande le Desaix à la bataille d’Algésiras, au large de Gibraltar, sous les ordres du contre-amiral Linnois. Victoire française sur une escadre anglaise.
  • 13 juillet 1801 : toujours dans le détroit de Gibraltar, nouveau combat et exploit du capitaine Troude qui, au commandement du Formidable, vient à bout d’une frégate et de trois vaisseaux anglais.
  • 1816 : en retraite, s’installe à Brest ; achète le manoir de Lestaridec en Guipavas.
  • 1824 : décède à Brest. Inhumé au cimetière St Martin, carré 12, rang 9, tombe 10.
  • Distinctions : officier de la légion d’honneur. Nom inscrit sur l’Arc de Triomphe à Paris.
  • Capitaine d’une grande sévérité, aurait inspiré le chant de marins : « Matelot le vent est bon ».

YouTube

Sources : Wikipedia, Histoire de guerre.net, ventdamont.blog50.com - www.wikimanche.fr

Carène
  • Salle de musiques actuelles de la Métropole brestoise.
  • Œuvre de l’architecte Jacque Ripault.
  • Nom rappelant le port et ses navires, choisi par les Brestois.
  • 2 salles de concert : 1300 et 350 places.
  • 1 toit terrasse de 500 places pour des concerts en plein air.
  • 6 studios de répétition ouverts aux musiciens de la région.
  • Lieu dédié à la promotion des musiques d’aujourd’hui par :
  • l’organisation de concerts : 70 à 90 par an
  • l’accompagnement des artistes en période de création : répétions, enregistrement, préparation des tournées
  • des actions de soutien et de formation pour les artistes amateurs
  • la volonté de mettre la musique à la portée de tous: scolaires, malades hospitalisés, détenus….
  • En 2017 la Carène fête ses 10 ans.

source : Carène

Affichage et signalétique

L'affichage des panneaux est important pour le projet puisqu'il faut les suivre rue par rue... Nous avons donc dessiné des pochoirs de "pas" pour diriger les piétons. A l'aide d'une bombe de peinture de chantier, nous avons balisé le terrain en bleu pour descendre au port, en vert pour remonter du port de commerce. Cette peinture est prévue pour tenir un mois ce qui est parfait pour un événement éphémère !!!

Les informations collectées (illustrations et textes) ont été traitées sur informatique pour obtenir des panneaux au format A3 qui ont imprimés et plastifiés. Nous les avons collés sur des panneaux de signalisation en PVC récupérés par ailleurs.

Afin de les accrocher dans la rue, il a fallu demander certaines autorisations à différents services de la ville pour ne pas les voir disparaître rapidement... Nous avons ainsi appris que certaines normes étaient en vigueur : pas de panneaux sur la signalisation routière, emplacement à plus de 2 mètres de haut (pas évident de lire ce que nous avons marqué). Il a fallu aussi prévenir les services de la voirie, des espaces verts, le responsable du cimetière St Martin, celui de kéolis et de la Carène...

Pour accrocher les panneaux sur les divers poteaux, nous avons utilisé des lanières en chambre à air de vélo récupérées par l'association Brest à Pied et à Vélo. Ce système est très pratique car le panneau ne glisse pas sur son support !

Les Roses des Temps - C'est par là !

En juillet 2017, à l'occasion de l'arrivée de la LGV (Ligne à Grande Vitesse), la SNCF a demandé à BaPaV et au CCQ BC d'imaginer une signalétique pour que les voyageurs sortant de la gare puissent trouver facilement la direction de la station de tram la plus proche ainsi que l'arrêt de bus de la ligne n°3 allant à Océanopolis.

BaPav a imaginé de créer sur les trottoirs à l'aide de pochoirs une Rose des Vents avec des directions mais aussi des temps de marche à pied, c'est pourquoi nous l'avons appelé Rose des Temps. Diverses directions ont été prévues avec un code couleur qui a été repris avec les pochoirs sur les trottoirs. On y trouve des espaces verts (en vert), des moyens de transport (en jaune), les quartiers proches (en bleu), les commerces (en rouge), les équipements sportifs (en rose), les lieux touristiques (en violet)...

Cette rose a été placée devant la gare, devant Les Enfants de Dialogues (à la fin du cheminement vers la station de tram Liberté) et sur le parvis de la mairie.

Le CCQ, de son côté, a planché sur les textes explicatifs et la cartographie. Nous avons placé un grand panneau devant la gare et un autre devant le magasin "Les Enfants de Dialogues".

Une enquête a été réalisée en septembre 2017 près de chaque Rose des Temps. Une majorité du public interrogé trouve intéressante l'idée de mettre ce type de signalétique sur les trottoirs dans des endroits touristiques, mais pense qu'elle n'est pas suffisante car on ne la voit pas forcément. L'idée de totem avec un fléchage et un code couleur devrait agrémenter les sites touristiques et passants (château, place de la Liberté, bas Siam, place de Strasbourg, Office du Tourisme...).

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