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Famille Buzaré, au port de Brest de 1738 à 1901

Louis-Nicolas Van Blarenberghe (1716 - 1794) : Le Port de Brest

Depuis le XVIII° siècle les ascendants de ma grand-mère, Catherine Buzaré - Joncour, ont travaillé sur le port de Brest  :


  • Son père Jean Buzaré (1861-1901) était voilier au port, ses deux grand-pères (François Buzaré et Nicolas Porzier) y étaient journaliers.
  • Son arrière grand-père Jean Marie Simon était forgeron au port (son père y était cloutier et un de ses fils y était cordier).

Le beau-père de J.M. Simon, Hervé Goulard, y était charpentier de marine comme son frère et son beau-frère.

  • Le père d'Hervé Goulard, Pierre Goulard, était chaloupier (voir ci-dessous).
  • Enfin, François Prigent (1738-1812), le beau-père d'Hervé Goulard, était forgeron au port de Brest..

Ainsi sur deux siècles, cinq générations d'ascendants de ma grand-mère se sont succédées au port de Brest. Elles ont été témoins d'évolutions spectaculaires, depuis les vaisseaux de Louis XV jusqu'aux cuirassés 1900 !


Pierre Goulard (1740-1795) était « chaloupier à la recette du bois » au port de Brest.

Le port de Brest avait d’énormes besoins en bois de marine au XVIIIe siècle. La construction d'un vaisseau de 80 canons exigeait l'emploi de 3.737 stères de bois de chêne.

Les bois de construction venaient du Nord (Prusse, Russie, Rhénanie, Scandinavie) ou, pour la France, surtout de Nantes, du Havre et parfois de Rouen. Ces ports d'entrepôt réexpédiaient ainsi les bois des forêts des bassins de la Loire et de la Seine.

Le site du port de Brest se caractérise d'abord par son exiguïté : il s'est développé le long de la Penfeld, rivière assez profonde mais étroite, remontée par la marée. Sur cette ria, longue d'une lieue, on avait établi en amont un parc à bois dont on voit encore aujourd'hui les poteaux qui retenaient jadis les pièces de bois de construction immergées dans l'eau saumâtre, propre à leur conservation.

En arrivant depuis la rade en face du château les navires de haute-mer déchargeaient le bois sur des chalands ou allèges qui étaient ensuite tractés en Penfeld par des chaloupes à avirons jusqu'au quai du magasin destinataire ou au parc à bois.

Les marins de ces embarcations étaient les « chaloupiers à la recette du bois », le mot « recette » voulant dire à l’époque « réception ».


J. Joncour ( source )

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