Reconstruction des ateliers des Capucins : Différence entre versions
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Les ateliers des Capucins ont beaucoup souffert des bombardements et des sabotages, notamment l'atelier de chaudronnerie, d'après un article du 13 décembre 1946, 60% de l'outillage fut anéanti et les bâtiments du plateau furent anéantis à l'état squelettique. | Les ateliers des Capucins ont beaucoup souffert des bombardements et des sabotages, notamment l'atelier de chaudronnerie, d'après un article du 13 décembre 1946, 60% de l'outillage fut anéanti et les bâtiments du plateau furent anéantis à l'état squelettique. | ||
− | Seuls les murs en pierre de taille sont restés debout, ce qui confirme les écrits de Prosper Levot à l'époque de la construction des ateliers, dans son ouvrage Brest, le port depuis 1681 tome 2, disant ceci: | + | Seuls les murs en pierre de taille sont restés debout, ce qui confirme les écrits de Prosper Levot à l'époque de la construction des ateliers, dans son ouvrage [[is_city::Brest]], le port depuis 1681 tome 2, disant ceci: |
« Ce qui frappe tout d'abord le visiteur c'est d'une part, un grand luxe de solidité résultant de la grande épaisseur des murs et de l'abondance de la pierre de taille » | « Ce qui frappe tout d'abord le visiteur c'est d'une part, un grand luxe de solidité résultant de la grande épaisseur des murs et de l'abondance de la pierre de taille » | ||
− | Au niveau des ateliers et des magasins de l' | + | Au niveau des ateliers et des magasins de l'Arsenal de Brest, le programme de reconstruction considéré comme ambitieux, avait pour objectif de redonner du travail à tous les ouvriers, ces derniers devant retrouver le plus rapidement possible leurs ateliers en état de fonctionnement, néanmoins, en ce qui concernait l'atelier des machines, l'atelier électricité, les bâtiments en fer, il était prévu que ces derniers soient transférés en souterrains. Néanmoins, en raison du budget , ces grandioses projets ne furent pas réalisés et le provisoire prit une figure définitive, peu différente de celle d'avant guerre. |
D'après la presse de l'époque en 1946, l'atelier de chaudronnerie fut transféré aux bâtiments en fer, la récupération en Allemagne et à la base allemande de Saint Nazaire (cisaille, plieuse, machines à souder et à cintrer, perceuse...) permit de reprendre les activités comme la réparation des chaudières de navires, la confection de tuyautages...On apprend également que les chaudronniers spécialistes du travail des métaux en forme et du tuyautage participèrent activement à la réfection des charpentes de l'atelier du plateau. | D'après la presse de l'époque en 1946, l'atelier de chaudronnerie fut transféré aux bâtiments en fer, la récupération en Allemagne et à la base allemande de Saint Nazaire (cisaille, plieuse, machines à souder et à cintrer, perceuse...) permit de reprendre les activités comme la réparation des chaudières de navires, la confection de tuyautages...On apprend également que les chaudronniers spécialistes du travail des métaux en forme et du tuyautage participèrent activement à la réfection des charpentes de l'atelier du plateau. | ||
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L'atelier électricité avait connu moins de dégâts, néanmoins il ne restait aucun moteur en fonctionnement, une équipe d'une dizaine d'ouvriers s'employa au déblaiement de l'atelier, à la récupération de matériel et à la réparation des moteurs, très vite l'effectif monta à 200 ouvriers. | L'atelier électricité avait connu moins de dégâts, néanmoins il ne restait aucun moteur en fonctionnement, une équipe d'une dizaine d'ouvriers s'employa au déblaiement de l'atelier, à la récupération de matériel et à la réparation des moteurs, très vite l'effectif monta à 200 ouvriers. | ||
− | L'atelier électricité fut l'un des premiers ateliers à participer au démarrage rapide de l' | + | L'atelier électricité fut l'un des premiers ateliers à participer au démarrage rapide de l'Arsenal de Brest. L'atelier des machines y avait d'ailleurs trouvé refuge. |
Les ateliers des Capucins, à la libération ont participé à un grand nombre d'activités de l'arsenal, la refonte du Duquesne, réparations et construction de d'autres navires, usinage pour les bâtiments de commerce, fabrication d'appareils de signalisation pour la ligne Paris-Lyon. | Les ateliers des Capucins, à la libération ont participé à un grand nombre d'activités de l'arsenal, la refonte du Duquesne, réparations et construction de d'autres navires, usinage pour les bâtiments de commerce, fabrication d'appareils de signalisation pour la ligne Paris-Lyon. | ||
− | Au sortir de la guerre, les besoins prioritaires de la marine marchande coïncidant avec une diminution des crédits militaires ont conduit à faire construire par l' | + | Au sortir de la guerre, les besoins prioritaires de la marine marchande coïncidant avec une diminution des crédits militaires ont conduit à faire construire par l'Arsenal de Brest des navires de commerce comme des cargos charbonniers, des cargos mixtes et longs courriers mais également le paquebot Antilles |
* 1946-1953 | * 1946-1953 | ||
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Version actuelle datée du 24 juillet 2014 à 13:41
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