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===Léocadie Salaun-Penquer, femme de lettres===
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'''Travail, action sociale, loisirs et surtout famille et santé : les fonds des Archives gardent trace des femmes à travers leur vie quotidienne.'''
  
Léocadie Hersent, née le 14 février 1817 au château de Kerouartz à Lannilis, devient en secondes noces la femme d'Auguste Salaün-Penquer, médecin et maire de [[Brest]] de 1871 à 1880.
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[[Fichier:1FI00158Maison mater 14F723.JPG|right|200px|Maison maternelle de Saint Marc 1928]]
  
==Biographie==
 
Petite-fille par sa mère du général Coban-Vabre, baron d'empire et gouverneur de Brest (1813), elle avait épousé en premières noces un jeune officier, Victor Burle. A 32 ans, veuve, elle épouse Auguste Salaün-Penquer le 15 septembre 1851. Elle fréquente à Paris les salons parisiens où elle croise Victor Hugo, Lamartine, de Hérédia, Leconte de Lisle qui devient son ami et qu'elle fait venir en vacances sur les bords de l'Elorn. A Brest, elle organise des soirées littéraires chez elle, au 16 rue du Château, soirées très suivies, en particulier par les membres de la Société Académique. Elle publie elle-même des recueils de poèmes.
 
 
==Œuvres==
 
:*''Les chants du foyer'' (1862)
 
:*''Les révélations poétiques'' (1864)
 
:*''A propos des arbres du Luxembourg'' (1866)
 
:*''Vélléda'' (1868)
 
:*''Mes nuits'' (publié après sa mort, 1891).....'''''[[Léocadie Salaun-Penquer, femme de lettres|Lire la suite]]'''''
 
  
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Elles transmettent une image de la bourgeoisie du XIXè où les femmes s'occupent de sociétés de bienfaisance comme la ''"société de charité maternelle"'', création impériale de 1810 dont le but, à Paris comme en province, est ''"d'encourager la bienfaisance publique envers les mères indigentes, de les placer sous une protection auguste et spéciale"''.
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C'est l'œuvre charitable [[brest]]oise la plus importante de cette époque. Les membres bienfaiteurs, exclusivement féminins, versent 500 francs par an. On y trouve les épouses des négociants de la ville : Riou-Kerhallet, Kerros, Trischler, Stears, Bérubé, Chevillotte et celles d'édiles brestois : Bizet, [[Léocadie Salaun-Penquer, femme de lettres|Penquer]], Delobeau.
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Les femmes sont aussi présentes dans des sociétés liées au redressement des mœurs telles ''"L'œuvre du Refuge"'', fondée en 1827, pour les filles repenties ou en danger de prostitution ; cette œuvre affirme qu'elle souhaite offrir ''"une assise aux personnes qui veulent se retirer du vice"''....'''''[[Femmes de Brest dans les Archives municipales et communautaires|Lire la suite]]'''''
  
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Retrouvez '''[[:Catégorie:Portrait de femme|ici]]''' les autres portraits.
 
Retrouvez '''[[:Catégorie:Portrait de femme|ici]]''' les autres portraits.
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[[Catégorie:Portail:Femmes au Pays de Brest]]
 
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Version actuelle datée du 13 octobre 2014 à 14:07

Travail, action sociale, loisirs et surtout famille et santé : les fonds des Archives gardent trace des femmes à travers leur vie quotidienne.

Maison maternelle de Saint Marc 1928


Elles transmettent une image de la bourgeoisie du XIXè où les femmes s'occupent de sociétés de bienfaisance comme la "société de charité maternelle", création impériale de 1810 dont le but, à Paris comme en province, est "d'encourager la bienfaisance publique envers les mères indigentes, de les placer sous une protection auguste et spéciale". C'est l'œuvre charitable brestoise la plus importante de cette époque. Les membres bienfaiteurs, exclusivement féminins, versent 500 francs par an. On y trouve les épouses des négociants de la ville : Riou-Kerhallet, Kerros, Trischler, Stears, Bérubé, Chevillotte et celles d'édiles brestois : Bizet, Penquer, Delobeau. Les femmes sont aussi présentes dans des sociétés liées au redressement des mœurs telles "L'œuvre du Refuge", fondée en 1827, pour les filles repenties ou en danger de prostitution ; cette œuvre affirme qu'elle souhaite offrir "une assise aux personnes qui veulent se retirer du vice"....Lire la suite

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