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OSER L'OSIER : c'est le printemps
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Un article de : | Mémoire de St-Pierre |
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Parution : | avril 2014 |
N° : | 262 |
Auteur : | André Abiven |
Travailler la matière et faire un objet, c’est ce que les anciens faisaient à partir du bois, de la pierre, du fer et autres. Guy Lanthoen a choisi, lui, d’apprendre le travail de l’osier et la réalisation de paniers, cache- pots et divers objets décoratifs. Il a accepté de nous en parler au travers d’un projet généreux qui lui tient à cœur.
La famille des saules
Le saule des vanniers, aussi appelé vime ou osier vert (Salix viminalis), est un saule d'une hauteur de 3 à 6 m. Il tire son nom de l'utilisation de ses rameaux souples en vannerie sous le nom d'osier. D'autres variétés de saule sont également utilisées en vannerie, comme le saule pourpre ou le saule blanc. La récolte se fait avant la remontée de séve en début d’année. Les tiges sont alors soigneusement taillées au niveau de la tête de l’arbre, d’ou le nom de « tête de chat » donné à l’arbre une fois taillé. Il existe quelques oseraies dont une au pied du parc Eole à « Mesnos ». Le saule commence à produire lors de la troisième année.
Le travail de l’osier
Traditionnellement les anciens utilisaient l’osier pour la réalisation de paniers servant aux récoltes, appelés « boutog » en breton ou aux casiers pour la pêche. Les brins étaient alors soigneusement tressés. L’osier est travaillé lorsqu’il est vert, contrairement à celui utilisé en atelier de vannerie, travaillé à partir de brins secs puis bouillis afin de lui redonner sa souplesse. L’osier utilisé est un osier jaune paille. Les paniers ne sont pas renforcés de fil d’acier. L’utilisation de plusieurs variétés permet de donner différentes couleurs à l’objet ainsi réalisé.
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