Portail:Écho de Saint-Pierre Quilbignon/Lumière sur : Différence entre versions
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | |||
− | + | '''''Aussi loin que l'on puisse remonter dans le temps, Saint-Pierre n'a jamais connu de réel souci d'approvisionnement en eau ; il y avait suffisamment de fontaines et puits publics pour alimenter la population. Le problème tenait plus à la qualité de l'eau, qui était extrêmement médiocre. ''''' | |
− | |||
− | + | ||
+ | === Epidémies === | ||
− | + | Entre 1869 et 1903, sévirent des épidémies de variole, choléra et typhoïde. Par exemple, en 1883, le choléra fit 454 victimes au lieu des 300 environ, comptabilisées les années précédentes. Les eaux de Prat-Lédan et des Quatre-Moulins étaient contaminées. | |
+ | En cause, la pratique suivie par les propriétaires d'habitations, habitués à creuser des trous dans leur jardin, pour y enfouir ordures ménagères et déjections. Les fumiers ainsi constitués étaient ensuite répandus sur le sol des jardins et les trous vite comblés. Le service d'hygiène était dans l'impossibilité d'agir pour supprimer ces pratiques. | ||
+ | Pour protéger la population (environ 6000 habitants dans les années 1930) et lui offrir une eau saine et de bonne qualité, il devenait urgent de créer un vrai réseau d'alimentation en eau potable. Cela fut décidé lors d'une séance du conseil municipal, en 1928. | ||
− | + | === Analyses chimiques et bactériologiques favorables === | |
− | ' | + | Une nappe phréatique abondante existait sous le territoire communal. Des recherches géologiques permirent de découvrir 6 sources, dans le secteur du Fort Montbarey. Le débit n'était pas très élévé, mais leur pérennité semblait assurée, ainsi que leur qualité. L'eau convenait parfaitement pour l'usage alimentaire et domestique. |
− | [[ | + | [[Fichier:Chateau eau kerourien-1.jpg|thumb|Un des deux châteaux d'eau construits à Kerourien en 1930]] |
+ | |||
+ | [[L'alimentation en eau potable, en 1928|Lire la suite ...]] | ||
<noinclude> | <noinclude> | ||
[[Catégorie:Écho de Saint-Pierre]] [[Catégorie:Environnement]][[Catégorie:Éducation à l'environnement dans le Pays de Brest]] | [[Catégorie:Écho de Saint-Pierre]] [[Catégorie:Environnement]][[Catégorie:Éducation à l'environnement dans le Pays de Brest]] | ||
</noinclude> | </noinclude> |
Version du 4 février 2016 à 21:23
Aussi loin que l'on puisse remonter dans le temps, Saint-Pierre n'a jamais connu de réel souci d'approvisionnement en eau ; il y avait suffisamment de fontaines et puits publics pour alimenter la population. Le problème tenait plus à la qualité de l'eau, qui était extrêmement médiocre.
Epidémies
Entre 1869 et 1903, sévirent des épidémies de variole, choléra et typhoïde. Par exemple, en 1883, le choléra fit 454 victimes au lieu des 300 environ, comptabilisées les années précédentes. Les eaux de Prat-Lédan et des Quatre-Moulins étaient contaminées. En cause, la pratique suivie par les propriétaires d'habitations, habitués à creuser des trous dans leur jardin, pour y enfouir ordures ménagères et déjections. Les fumiers ainsi constitués étaient ensuite répandus sur le sol des jardins et les trous vite comblés. Le service d'hygiène était dans l'impossibilité d'agir pour supprimer ces pratiques. Pour protéger la population (environ 6000 habitants dans les années 1930) et lui offrir une eau saine et de bonne qualité, il devenait urgent de créer un vrai réseau d'alimentation en eau potable. Cela fut décidé lors d'une séance du conseil municipal, en 1928.
Analyses chimiques et bactériologiques favorables
Une nappe phréatique abondante existait sous le territoire communal. Des recherches géologiques permirent de découvrir 6 sources, dans le secteur du Fort Montbarey. Le débit n'était pas très élévé, mais leur pérennité semblait assurée, ainsi que leur qualité. L'eau convenait parfaitement pour l'usage alimentaire et domestique.