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Monuments aux morts en Bretagne : Différence entre versions

(sémantique)
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Les monuments aux morts de la Grande Guerre en Bretagne
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= Les monuments aux morts de la Grande Guerre en Bretagne =
  
1) Pourquoi?
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== Pourquoi ? ==
  
 
Ce sont les mairies et les associations d'anciens combattants qui ont passé des commandes de ces monuments aux morts à la mémoire des civils morts pour la France en faisant leur devoir civique.
 
Ce sont les mairies et les associations d'anciens combattants qui ont passé des commandes de ces monuments aux morts à la mémoire des civils morts pour la France en faisant leur devoir civique.
Ces monuments ne sont pas des tombeaux mais des cénotaphes. Les corps ont été rapatriés par les familles pour les déposer dans leurs cavaux respectifs, souvent ils sont dans des cimetières conçus à cet effet.
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Ces monuments ne sont pas des tombeaux mais des cénotaphes. Les corps ont été rapatriés par les familles pour les déposer dans leurs caveaux respectifs, souvent ils sont dans des cimetières conçus à cet effet.
  
2) Qui a payé?
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== Qui a payé ? ==
  
Le budget de certaines petites communes ne leur permettait pas souvent de s'offrir de tels édifices. Donc il y a eu des souscriptions , on a fait appel au devoir de mémoire, au sens civique, à l'honneur, au besoin d'avoir un lieu sacré dans sa commune pour pouvoir s'y recueillir tous les 11 novembre ( parfois un riche bienfaiteur y contribue).
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Le budget de certaines petites communes ne leur permettait pas souvent de s'offrir de tels édifices. Donc il y a eu des souscriptions, on a fait appel au devoir de mémoire, au sens civique, à l'honneur, au besoin d'avoir un lieu sacré dans sa commune pour pouvoir s'y recueillir tous les 11 novembre (parfois un riche bienfaiteur y contribue).
  
3) Où les trouve-t-on?
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== Où les trouve-t-on ? ==
  
L'endroit est important. Dans la période d'après-guerre, tous avaient l'intime conviction qu'il fallait exprimer publiquement la gratitude face au sacrifice. C'est la place de l'église, la place de la mairie, parfois l'école ( surtout si c'était une mairie/école), un parc...
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L'endroit est important. Dans la période d'après-guerre, tous avaient l'intime conviction qu'il fallait exprimer publiquement la gratitude face au sacrifice. C'est la place de l'église, la place de la mairie, parfois l'école (surtout si c'était une mairie/école), un parc...
Les noms sont presque toujours gravés par ordre alphabétique, parfois dans un ordre chronologique ( année de la disparition). Les grades n'y sont que rarement indiqués: volonté délibérée d'unir, de réunir l'ensemble des combattants. La hiérarchie militaire disparaît: seul l'homme , le citoyen reste.
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Les noms sont presque toujours gravés par ordre alphabétique, parfois dans un ordre chronologique ( année de la disparition). Les grades n'y sont que rarement indiqués: volonté délibérée d'unir, de réunir l'ensemble des combattants. La hiérarchie militaire disparaît: seul l'homme, le citoyen reste.
  
3) Les monuments bretons
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== Les monuments bretons ==
  
le monument est souvent dans un enclos, il est entouré de grilles ou entouré de chaines accrochées à des obus. L'obus est un symbole très fort de cette guerre technologique d'un genre nouveau. La France a en effet produit près de 300 millions d'obus, il est la première cause de mortalité chez les soldats et le symbole de la participation des femmes qui travaillaient dans les usines d'armement ( même si la Bretagne est restée en marge , les journaux expliquent, les poilus racontent...).
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Le monument est souvent dans un enclos, il est entouré de grilles ou entouré de chaines accrochées à des obus. L'obus est un symbole très fort de cette guerre technologique d'un genre nouveau. La France a en effet produit près de 300 millions d'obus, il est la première cause de mortalité chez les soldats et le symbole de la participation des femmes qui travaillaient dans les usines d'armement (même si la Bretagne est restée en marge, les journaux expliquent, les poilus racontent...).
L'accès aux fiches des soldats nés en Bretagne ( les 5 départements) et déclarés " Morts pour la France" permet d'avancer le chiffre de 125 009 morts. Ce chiffre est vraissemblablement en deça de la vérité. Les régions militaires de Rennes , de Nantes et Le Mans signaleraient 200 000 soit 20% des mobilisés de la région pour les départements bretons.
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L'accès aux fiches des soldats nés en Bretagne (les 5 départements) et déclarés "Morts pour la France" permet d'avancer le chiffre de 125 009 morts. Ce chiffre est vraisemblablement en deçà de la vérité. Les régions militaires de Rennes, de Nantes et Le Mans signaleraient 200 000 soit 20% des mobilisés de la région pour les départements bretons.
  
4) Les thèmes:
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== Les thèmes ==
  
René Quillivic ( natif de Plouhinec) est le sculpteur le plus prolifique dans le Finistère sud.
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René Quillivic (natif de Plouhinec) est le sculpteur le plus prolifique dans le Finistère sud.
 
La façon de traiter le sujet varie peu d'une région à l'autre, cependant il y a quelques spécificités en Bretagne.
 
La façon de traiter le sujet varie peu d'une région à l'autre, cependant il y a quelques spécificités en Bretagne.
Le texte est parfois en breton seulement, plus souvent bilingue. Même si la République et les lois de Jules Ferry ont obligé ces générations de combattants à adopter le français, c'est dans leur langue vernaculaire que les survivants de 14-18 ont souhaité s'exprimer.On trouve sur ces monuments:
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Le texte est parfois en breton seulement, plus souvent bilingue. Même si la République et les lois de Jules Ferry ont obligé ces générations de combattants à adopter le français, c'est dans leur langue vernaculaire que les survivants de 14-18 ont souhaité s'exprimer.
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On trouve sur ces monuments:
  
- les palmes de la victoire en métal ou gravées dans la pierre
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- les palmes de la victoire en métal ou gravées dans la pierre
  
- la croix de guerre
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- la croix de guerre
  
- des armes ( fusils, canons, obus...)
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- des armes (fusils, canons, obus...)
  
- des soldats ( l'infanterie mais aussi la marine)
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- des soldats (l'infanterie mais aussi la marine)
  
- les femmes ( la veuve, la mère éplorée)
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- les femmes (la veuve, la mère éplorée)
  
- les parents qui ont perdu un fils ou des fils ( en costume traditionnel)
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- les parents qui ont perdu un ou plusieurs fils (en costume traditionnel)
  
- le coq , Jeanne d'Arc beaucoup plus rarement
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- le coq, Jeanne d'Arc beaucoup plus rarement
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Version du 24 décembre 2006 à 15:32

Les monuments aux morts de la Grande Guerre en Bretagne

Pourquoi ?

Ce sont les mairies et les associations d'anciens combattants qui ont passé des commandes de ces monuments aux morts à la mémoire des civils morts pour la France en faisant leur devoir civique. Ces monuments ne sont pas des tombeaux mais des cénotaphes. Les corps ont été rapatriés par les familles pour les déposer dans leurs caveaux respectifs, souvent ils sont dans des cimetières conçus à cet effet.

Qui a payé ?

Le budget de certaines petites communes ne leur permettait pas souvent de s'offrir de tels édifices. Donc il y a eu des souscriptions, on a fait appel au devoir de mémoire, au sens civique, à l'honneur, au besoin d'avoir un lieu sacré dans sa commune pour pouvoir s'y recueillir tous les 11 novembre (parfois un riche bienfaiteur y contribue).

Où les trouve-t-on ?

L'endroit est important. Dans la période d'après-guerre, tous avaient l'intime conviction qu'il fallait exprimer publiquement la gratitude face au sacrifice. C'est la place de l'église, la place de la mairie, parfois l'école (surtout si c'était une mairie/école), un parc... Les noms sont presque toujours gravés par ordre alphabétique, parfois dans un ordre chronologique ( année de la disparition). Les grades n'y sont que rarement indiqués: volonté délibérée d'unir, de réunir l'ensemble des combattants. La hiérarchie militaire disparaît: seul l'homme, le citoyen reste.

Les monuments bretons

Le monument est souvent dans un enclos, il est entouré de grilles ou entouré de chaines accrochées à des obus. L'obus est un symbole très fort de cette guerre technologique d'un genre nouveau. La France a en effet produit près de 300 millions d'obus, il est la première cause de mortalité chez les soldats et le symbole de la participation des femmes qui travaillaient dans les usines d'armement (même si la Bretagne est restée en marge, les journaux expliquent, les poilus racontent...). L'accès aux fiches des soldats nés en Bretagne (les 5 départements) et déclarés "Morts pour la France" permet d'avancer le chiffre de 125 009 morts. Ce chiffre est vraisemblablement en deçà de la vérité. Les régions militaires de Rennes, de Nantes et Le Mans signaleraient 200 000 soit 20% des mobilisés de la région pour les départements bretons.

Les thèmes

René Quillivic (natif de Plouhinec) est le sculpteur le plus prolifique dans le Finistère sud. La façon de traiter le sujet varie peu d'une région à l'autre, cependant il y a quelques spécificités en Bretagne. Le texte est parfois en breton seulement, plus souvent bilingue. Même si la République et les lois de Jules Ferry ont obligé ces générations de combattants à adopter le français, c'est dans leur langue vernaculaire que les survivants de 14-18 ont souhaité s'exprimer. On trouve sur ces monuments:

- les palmes de la victoire en métal ou gravées dans la pierre

- la croix de guerre

- des armes (fusils, canons, obus...)

- des soldats (l'infanterie mais aussi la marine)

- les femmes (la veuve, la mère éplorée)

- les parents qui ont perdu un ou plusieurs fils (en costume traditionnel)

- le coq, Jeanne d'Arc beaucoup plus rarement

Photos

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Allaire :
Cren Laurent-Allaire .JPG


Bénodet :
Cren Laurent-Bénodet .JPG


Bourg-Blanc :
Bourgblanc lepage sarah.jpg



Cambrais :
Cambrais devie sylvain.jpg


Coat-Méal :
Coatmeal lepage sarah.jpg




{{GoLettre|Lettre=G} Gourin:
Gourin 22.JPG


Guilvinec :
Guilvinec burguin richard.jpg


Guipavas:
Guipavas 2.JPG






Lesneven :
Lesneven.jpg


Leuhan :
Leuhan 12.JPG


Loc-Brévalaire :
Fichier:Loc-Brévalaire 3 bilhant sylvain.jpg


Loctudy :
Loctudy burguin richard.jpg





Plabennec :
Fichier:Plabennec 2 bilhant sylvain.jpg


Plobannalec :
Plobannalec burguin richard.jpg


Ploudalmézeau :
Monument aux morts Ploudalmézeau.JPG


Plouedern :
Joseph Julien,plouedern.jpg


Pont l'abbé :
Fichier:Pont-l\'abbé burguin richard.jpg




St Divy :
St Divy 2.JPG


St Gildas sur bois :
St Gildas sur bois 2.JPG


St Renan :
Strenan maissiat florent G.jpg


Treffiagat :
Treffiagat burguin richard.jpg


Tréglonou :
Treglonou lepage sarah.jpg







Détails des monuments aux morts

Détails que l'on peut retrouver sur plusieurs monuments

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