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Lavoir de Kéruscun : Différence entre versions

(Page créée avec « Annie Herrou Habitait au 12 de la rue Levot, devenue rue Jean Le Gal. Notre lavoir était dans un coin de verdure. Ma mère n’y allait pas. Nous avions une blanchisseu... »)
 
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Annie Herrou Habitait au 12 de la rue Levot, devenue rue Jean Le Gal.
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Notre lavoir était dans un coin de verdure. Ma mère n’y allait pas. Nous avions une blanchisseuse, Madame Bellec, qui venait prendre le linge à la maison. Je la revois, ainsi que Madame Creff, monter notre rue pentue avec la brouette pour rejoindre la rue Saint-Marc.
 
Notre lavoir était dans un coin de verdure. Ma mère n’y allait pas. Nous avions une blanchisseuse, Madame Bellec, qui venait prendre le linge à la maison. Je la revois, ainsi que Madame Creff, monter notre rue pentue avec la brouette pour rejoindre la rue Saint-Marc.
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Le lavoir dura encore un temps puis il fut rasé et remplacé par un parking qui jouxte le jardin Jean Le Gall
 
Le lavoir dura encore un temps puis il fut rasé et remplacé par un parking qui jouxte le jardin Jean Le Gall
  
Théo Kéroullé a évoqué ce lavoir dans une chanson sur l’air de « A Recouvrance «  dont voici le dernier couplet :
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Version du 4 avril 2017 à 15:51

Annie Herrou Habitait au 12 de la rue Levot, devenue rue Jean Le Gall.

Notre lavoir était dans un coin de verdure. Ma mère n’y allait pas. Nous avions une blanchisseuse, Madame Bellec, qui venait prendre le linge à la maison. Je la revois, ainsi que Madame Creff, monter notre rue pentue avec la brouette pour rejoindre la rue Saint-Marc.

Après la guerre, le lavoir a été remodelé. Il y eut d’abord trois bassins, puis ensuite deux. Il était devenu municipal. J’ai connu deux gardiennes, employées à la Mairie. La première était française et la seconde, une jeune portugaise du quartier. L’une et l’autre avaient la clef du lavoir pour l’ouvrir le matin et le fermer le soir. Elles avaient aussi la charge d’entretenir les bassins. Je sais que dans le quartier, des personnes s’y rendaient l’été pour laver des couvertures.

Puis un jour, un vent de fermeture du lavoir commençait à souffler. Alors la gardienne portugaise me contacta pour que j’entame une pétition qui fut transmise au Maire de l’époque. Il faut dire qu’à cette époque il y avait des familles portugaises dans la quartier, qui utilisaient le lavoir et se retrouvaient là pour parler entre elles. Je crois même que d’autres venaient de Pontanézen. Le lavoir dura encore un temps puis il fut rasé et remplacé par un parking qui jouxte le jardin Jean Le Gall

Théo Kéroulé a évoqué ce lavoir dans une chanson sur l’air de « A Recouvrance «  dont voici le dernier couplet :

Z’ont eu raison pour l’abattoir

Mais quand à détruire not’ lavoir

Ça f’rait du bruit faut le savoir

Monsieur le Maire

Y’a plus d’chevaux, y’a plus d’crottin

Plus de lavoir, plus de potins

On n’dit pas d’mal, on s’connait bien

Dans l’quartier d’Kéruscun

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