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La naissance d'une étoile...Rouge (ou les origines du PL Guérin) : Différence entre versions

(2ème acte : la pelle du 1er juin)
(acte n° ???)
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==acte n° ??? ==
 
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J'apprends à la lecture du journal du patro n°7 (déc 77/janv 78) que je suis heureusement bien remis de mon accidnet et que vous avez donc eu le plaisir de lire la suite. Heureusement peut-être, mais pas tout à fait remis, pour la bonne raison qu'au moment où je prépare ce papier, je ne suis pas encore en mesure de me déplacer sans une canne, en vous rappelant tout de mêm que mon accident date du 30/10/77, et, de plus, ma grosse déception de n'avoir pû assister à l'inauguration officielle de notre nouveau patronage.
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Je concluais donc dans le précédent numéro en disant que nous parlerions de la naissance de la section ping-pong, qui vit le jour dès les premières heures de la libération de Brest. A défaut de n'avoir pû rassembler les éléments indispensables à la relation exacte des faits qui précipitèrent cet événement, je pense, cependant, être en mesure, avec la collaboration des pionniers pongistes de l'époque, de vous donner très bientôt des détails intéressants et si possible, photos à l'appui.
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Ceci dit, je vous propose, en attendant la suite, de réparer les oublis concernant certaines activités de l'époque, qui contribuèrent pour une large part moralement et en particulier financièrement à l'épanouissement de notre jeune société.
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Advint, avec l'année 1936, la semaine des 40 heures, ce que l'on appela à l'époque, la semaine des deux dimanches. Nous décidèrent donc de meubler en loisir ce fameux samedi, qui devint le premier des deux dimanches. (SIC)
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Avec l'appui de M. Henri Piéplu, entrepositaire de la brasserie de Kérinou, Lambézellec, les responsables de notre comité sous l'impulsion de leur président Jean L'haridon, organisèrent le challenge corporatif Henri Piéplu, sous formule éliminatoire, qui regroupa en compétition les principaux ateliers, chantiers et services de l'Arsenal, et les plus importantes entreprises privées de la ville. Vous dire que ce challenge obtint un retentissant succès. Presque chaque samedi, il attirait près d'un millier de spectateurs sur notre modeste mais déjà glorieux stades.
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Puis un comité des loisirs fut officiellement créé. Pendant la saison estivale, des sorties pique-nique furent organisées chaque dimanche, soit en car, soit en bateau, soit en petit train. Le petit train, dont la gare existait à l'emplacement de la gare routière actuelle, nous valut encore un gros succès d'affluence. Songez qu'un seul train comportait 600 places et que parfois nous en avions deux sous notre responsabilité, soit 1200 personnes.
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Kermesses, bals se succédèrent puis en 1938/39, naquit la section théâtrale en commun avec le patronage laique du pilier rouge de l'époque (emplacement aux halles actuelles). La première pièce "Munich Fantaisies" obtint un énorme succés sur toutes les scènes de la région brestoise.

Version du 10 juillet 2013 à 16:34

Cette histoire a été racontée par une figure de l'histoire du PL Guérin : Alain Caro. En 1977 et 1978, il a publié différents articles dans les journaux du PL Guérin pour retracer les origines du patro, qui s'appelait l'étoile rouge à l'origine.

Voici comment le présente la rédaction du journal :

Notre ami Alain Caro, président d'honneur et doyen d'âge, nous fait le plaisir de nous retracer la vie du patronage de ses origines à nos jours. C'est une très longue histoire car elle débute en... 1934. Vu l'ampleur du sujet, cet article s'étendra sur plusieurs journaux.

1er acte : les débuts (1934)

Chers patronnés, amis, anciens et nouveaux supporters, 1934/1977, déjà 43 ans ! Je venais de fêter mes 20 ans quand naquit la société sportive l'Etoile Rouge de Brest, issue de la fusion de l'étoile rouge de St Marc avec celle des "petits crampons de la place Guérin". Ces deux sociétés pratiquaient uniquement le football.

J'entreprends aujourd'hui l'historique du patro en espérant que ces souvenirs feront plaisir à tous ceux qui ont eu l'honneur de pratiquer ou de particper, d'une façon continue ou épisodique, à la vie de nos différentes sections de 1934 à nos jours.

2ème acte

Avant toutes choses, il est de mon devoir de vous rappeler le souvenir de nos dirigeants et pratiquants disparus durant cette longue et pénible période. Nous leur devons admiration et reconnaissance.

Le premier bureau du conseil d'administration était composé comme suit :

président : M Havez

Vice-président : Edmond Duros

Secrétaire : Jean L'haridon

Adjoint : Henri Mellouet

Trésorier : M. Lazennec

Le siège social se trouvait au petit bar place Guérin. Les premières rencontres amicales débutèrent le 25 novembre 1934 par un match à la Forest-Landerneau. Il fallut deux cars complets pour transporter les deux équipes ainsi que de nombreux supporters enthousiastes. L'équipe Fanion vainquit par 10 à 0. La seconde par 4 à 0. Les équipes étaient formées comme suit :

René Corre, Jean Agombart, Jules Le Fell, Alain Caro, Jean Kerhervé, Cann, Marcel Tréguer, Marcel Fourn, Guillaume Marrec, Joseph Corre, F. Quiniou.

La seconde :

Lesaint, Courtet, Vavasseur, Dresen, Mellouet, Louvet, Corre, Kerbrat, Lorient, Richou, Menez.

N'ayant pas de terrain, toutes les rencontres se disputaient chez l'adversaire. C'est-à-dire combien furent pénibles nos premiers pas car ceci entrainait de fortes dépenses personnelles de la part des dirigeants et des joueurs. J'en reste là pour aujourd'hui pour rappeler qu'il a fallu 43 ans pour que l'étoile rouge devenu patronage laïque guérin en 1950, puisse disposer de locaux satisfaisants et entrevoir la possibilité de disposer de terrains et salles de jeux pour ses différentes sections.

2ème acte : la pelle du 1er juin

Ainsi donc les premières rencontres de football se déroulèrent le 25 novembre 1934. Puis se succédèrent les déplacements au stade relecquois, les vétérans de l'ASB, l'Armor, les Goélands de St-Pierre, Presse sport, et enfin, la 3ème de l'ASB en lever de rideau d'un grand match.

Puis, la bonne nouvelle vint : nos dirigeants avaient réussi à dénicher un terrain en location sur la route de Paris, face au chemin qui conduisait à l'ancienne porte d'entrée de l'armoricaine. C'est ainsi que dès le 1er juin 1935, une grande activité régna à l'heure où tous les autres chantiers étaient désertés.

Chaque soir, leur journée de travail terminée, le torse revêtu d'un tricot sans manches (très seyant ma fois), un groupe d'amis et de jeunes sportifs s'armèrent de pioches, de pelles et de brouettes, et, jusqu'à la tombée du jour, travaillèrent joyeusement et avec ardeur à niveler un rectangle dont seul un initié pouvait deviner qu'il s'agissait d'un terrain de football.

Près de 500 tonnes de terre y fut déversé, tant et si bien que le terrain, sans être parfait, présenta un aspect régulier permettant aux joueurs d'évoluer aisément et avec grâce.

Le jour de l'inauguration le 29 septembre 1935, devant une assistance évaluée à 600 personnes, on notait la présence de M. Olivier Louchez, président de la commission du district, Guihery, secrétaire général de l'ASB, Noêl Kerdraon, chef de la rubrique sportive de la depeche de Brest, les dirigeants de l'étoile rouge et du patronage laïque de Lambézellec.

C'est en effet le PL de Lambézellec qui apporta son concours avec ses équipes première et réserve. Les équipes étaient ainsi formées :

PL Lambé : Corre, Quillien, Poubennec, Uguen, Guezennec, Tromeur, Lars, Letty, Treguier, Hetet, Jezequel.

Etoile Rouge : Corre, Berthou, Bars, Agombart, A. Treguer, Saout, M. Treguer, Eudo, Marrec, Corre, Cann.

Les patronnés de Lambé l'emportèrent par 7 à 2. Les stellistes ne déméritèrent pas et ce fut une bonne partie d'entrainement car ils possédaient des éléments susceptibles de faire parler d'eux au cours de la saison. La confirmation vint puisqu'ils remportèrent le titre de champion de l'ouest de 3ème division 1935 / 1936 face au stade loudéacien.

acte n° ???

J'apprends à la lecture du journal du patro n°7 (déc 77/janv 78) que je suis heureusement bien remis de mon accidnet et que vous avez donc eu le plaisir de lire la suite. Heureusement peut-être, mais pas tout à fait remis, pour la bonne raison qu'au moment où je prépare ce papier, je ne suis pas encore en mesure de me déplacer sans une canne, en vous rappelant tout de mêm que mon accident date du 30/10/77, et, de plus, ma grosse déception de n'avoir pû assister à l'inauguration officielle de notre nouveau patronage.

Je concluais donc dans le précédent numéro en disant que nous parlerions de la naissance de la section ping-pong, qui vit le jour dès les premières heures de la libération de Brest. A défaut de n'avoir pû rassembler les éléments indispensables à la relation exacte des faits qui précipitèrent cet événement, je pense, cependant, être en mesure, avec la collaboration des pionniers pongistes de l'époque, de vous donner très bientôt des détails intéressants et si possible, photos à l'appui.

Ceci dit, je vous propose, en attendant la suite, de réparer les oublis concernant certaines activités de l'époque, qui contribuèrent pour une large part moralement et en particulier financièrement à l'épanouissement de notre jeune société.

Advint, avec l'année 1936, la semaine des 40 heures, ce que l'on appela à l'époque, la semaine des deux dimanches. Nous décidèrent donc de meubler en loisir ce fameux samedi, qui devint le premier des deux dimanches. (SIC)

Avec l'appui de M. Henri Piéplu, entrepositaire de la brasserie de Kérinou, Lambézellec, les responsables de notre comité sous l'impulsion de leur président Jean L'haridon, organisèrent le challenge corporatif Henri Piéplu, sous formule éliminatoire, qui regroupa en compétition les principaux ateliers, chantiers et services de l'Arsenal, et les plus importantes entreprises privées de la ville. Vous dire que ce challenge obtint un retentissant succès. Presque chaque samedi, il attirait près d'un millier de spectateurs sur notre modeste mais déjà glorieux stades.

Puis un comité des loisirs fut officiellement créé. Pendant la saison estivale, des sorties pique-nique furent organisées chaque dimanche, soit en car, soit en bateau, soit en petit train. Le petit train, dont la gare existait à l'emplacement de la gare routière actuelle, nous valut encore un gros succès d'affluence. Songez qu'un seul train comportait 600 places et que parfois nous en avions deux sous notre responsabilité, soit 1200 personnes.

Kermesses, bals se succédèrent puis en 1938/39, naquit la section théâtrale en commun avec le patronage laique du pilier rouge de l'époque (emplacement aux halles actuelles). La première pièce "Munich Fantaisies" obtint un énorme succés sur toutes les scènes de la région brestoise.

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