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Jeanne Louise Marie Le Faou : Différence entre versions

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Doyenne de la rue Richelieu, artère brestoise qui relie la rue Jean-Jaurès et le boulevard Gambetta, '''Jeanne Le Faou''' née Pellé en 1930, a fêté son 93e anniversaire le vendredi 11 août 2023.
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Doyenne de la rue Richelieu, artère brestoise qui relie la rue Jean-Jaurès et le boulevard Gambetta, '''Jeanne Louise Marie Le Faou''' née Pellé en 1930, a fêté son 93e anniversaire le vendredi 11 août 2023.
  
 
Jeanne Le Faou fut une fidèle adhérente ainsi qu'un membre actif de l'Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, des Veuves, Veufs et Orphelins d'Officiers (ANOCR)<ref>https://www.anocr.org/presentation-et-histoire/</ref> reconnue d’utilité publique (Décret du 9 juillet 1993-JO du 17 juillet 1993) dont l'existence remonte depuis 1911.  
 
Jeanne Le Faou fut une fidèle adhérente ainsi qu'un membre actif de l'Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, des Veuves, Veufs et Orphelins d'Officiers (ANOCR)<ref>https://www.anocr.org/presentation-et-histoire/</ref> reconnue d’utilité publique (Décret du 9 juillet 1993-JO du 17 juillet 1993) dont l'existence remonte depuis 1911.  

Version du 3 mars 2024 à 22:09

Jeanne Le Faou
Jeanne Le Faou en 2023
Jeanne Le Faou en déplacement en Gironde
Jeanne Le Faou en déplacement dans le 7eme arrondissement de Paris à proximité de l'école militaire
Louis Marie Pellé (1900-1944)

Doyenne de la rue Richelieu, artère brestoise qui relie la rue Jean-Jaurès et le boulevard Gambetta, Jeanne Louise Marie Le Faou née Pellé en 1930, a fêté son 93e anniversaire le vendredi 11 août 2023.

Jeanne Le Faou fut une fidèle adhérente ainsi qu'un membre actif de l'Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, des Veuves, Veufs et Orphelins d'Officiers (ANOCR)[1] reconnue d’utilité publique (Décret du 9 juillet 1993-JO du 17 juillet 1993) dont l'existence remonte depuis 1911.

Elle y proposa de nombreuses activités et fut responsable pendant des années d'un club de jeu de lettres au Cercle naval de Brest[2].

Elle fut l’épouse d'un ingénieur militaire Roger Le Faou, lieutenant-colonel au Service des essences des armées. Son département était notamment chargé d’organiser le ravitaillement en carburant des aviateurs. Durant sa carrière, son époux a été décoré chevalier de l’ordre national du mérite et participé aux programmes d’appui aéronautique de l’armée au lancement du Concorde et autres réalisations de haute technicité.

Après avoir élevé trois enfants, Jeanne Le Faou rejoint l'Association Générale de Prévoyance Militaire (AGPM) fondée en 1951, compagnie d'assurance qui fut créée par des militaires à l'attention des militaires et de leurs familles[3].

Fille de résistant fusillé en 1944

Son père, Louis Marie Pellé, commerçant et receveur des PTT, fut un résistant fusillé le 21 août 1944 pour ses liens de solidarités en particulier auprès de représentants de la communauté juive qui exerçaient les fonctions de receveur des PTT sur les communes de Ploumoguer, Gouesnou, Saint-Renan, ainsi qu'au nord de Brest. Le courrier et le secret des correspondances représentaient un enjeu pour les luttes idéologiques de la Seconde guerre mondiale.

Héritage : Trouver l'espoir et construire un avenir meilleur

Une fondation alpha Louis Marie Pellé, récemment créée, entend proposer des activités et projets culturels et intellectuels sur la thématique de la frontière intelligente, de l'innovation, des arts, de la culture et des relations mémorielles. Alpha est une référence en grec à la notion de retour. Par exemple, si l’on décompose le mot alpha-bet : « alpha » pour le retour et « bet » pour pari.

Une carrière engagée pour améliorer le secteur assurantiel

L’Association Générale de Prévoyance Militaire (AGPM) est créée en octobre 1951, dans le contexte particulier de la Guerre d’Indochine, pour améliorer la couverture du risque opérationnel des soldats[4]. Après avoir éduqué trois enfants, Jeanne Le Faou rejoint cette compagnie d'assurance.

Á l’origine, l’AGPM proposait une garantie invalidité-décès pour les militaires et leur famille, mais rapidement la gamme s’est élargie avec des contrats d’épargne, d’accession à la propriété, d’assurances de biens…

En 1985, le Groupe AGPM est devenu une société d’assurance totalement autonome avec la création des sociétés d’assurance mutuelles « AGPM Assurances » et « AGPM Vie ».

Au fil des années, le savoir-faire et l’expertise du Groupe s’est développé. Depuis 2018, son offre “Fortégo”, créée en partenariat avec Allianz Vie et McDef-KLESIA est référencée par le ministère des Armées.

En 2021, le Groupe AGPM a fêté ses 70 ans d’existence et d’engagement aux côtés des forces de Défense et Sécurité et aujourd’hui ses collaborateurs continuent d’écrire l’histoire d’une entreprise performante aux valeurs fortes.

Finistère, face cachée d’un incubateur de l’engagement

A ce jour, aucune personne du Finistère n’a été nommée Juste parmi les Nations. Plus généralement seuls 19 personnes en Bretagne (Côtes d’Armor, Ile et Vilaine et Morbihan) ont reçu le titre. L’explication la plus courante étant que la plupart des juifs sont descendus dans le sud en passant la ligne de démarcation.

Toutefois, le comité français pour Yad Vashem et les représentants de la famille Pellé sont conscients, et nous en parlons, que bien d’autres sauvetages ont eu lieu et faisons partout référence aux Justes anonymes. En effet, pour recevoir le titre, la demande doit se faire par la ou les personnes sauvées.

Si vous avez des renseignements sur les personnes juives que Louis Marie Pellé a sauvé, il est toujours possible de monter un dossier pour en faire la demande.

Recensement des justes en Finistère

Les archives départementales du Finistère[5] offrent des sources disponibles pour aider au recensement des Justes dans le Finistère, et éclairer le parcours de Louis Marie Pellé, commerçant et receveur des PTT.

Une liste de sources pouvant intéresser ce type de recherche est présentée dans cet article.

Tous les documents mentionnés sont consultables dans la salle de lecture de Quimper. Pour connaître les modalités de consultation, vous pouvez vous rendre sur ce site internet, dans la rubrique « Se rendre aux archives » :

Se rendre aux archives | Faire vivre et faire connaître l'histoire du Finistère (finistere.fr)

Au sein des Archives départementales[6], ce dossier d’une grande importance a été suivi avec le plus grand soin par Madame Aurélie Berriet. Vous pouvez la contacter pour tout renseignement complémentaire au 02 98 95 91 91 ou par courriel archives.departementales@finistere.fr.

Fonds de la Préfecture du Finistère – Cabinet du préfet 200 W 1-26 : Correspondance de la Feldkommandantur, 1940-1944.

Vous pouvez effectuer une recherche ciblée sur l’ensemble de la correspondance avec des mots-clés http://recherche.archives.finistere.fr/searchhistoexecute?query_terms=%2A%3A%2A&filtersListSearchhisto%5Bdyndescr_cSubject_liste-domaine%5D%5B0%5D=Archives+publiques+post%C3%A9rieures+%C3%A0+1940&filtersListSearchhisto%5Bdyndescr_cSubject_liste-sousDomaine%5D%5B0%5D=Correspondance+de+la+Feldkommandantur

200 W 84 : Exécutions, 1941-1944

200 W 158 : Affaires juives, 1940-1943

200 W 325 : Arrestations et exécutions par les autorités allemandes : correspondance, rapports, notes, 1941-1944

31 W 595-600 : Enquêtes sur les titres d'anciens résistants, internés, déportés, victimes civiles, anciens combattants, 1948-1961

Fonds de la Direction départementale de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre

Dénombrement des victimes de la guerre (en application du décret du 16 janvier 1945) : listes et états récapitulatifs, fiches individuelles (par communes) : o 1 W 197-204

FRAD029_00000001W.pdf (finistere.fr) o 178 W 1-19

FRAD029_00000178W.pdf (finistere.fr)

208 J - Fonds Alain Le Grand :

208 J 7-9 : Relevé nominatifs des victimes 208 J 10-15 : Personnes arrêtés, exécutées, fusillées, abattues 208 J 98 : Juifs. - « État des changements survenus dans la liste des Juifs du Département du Finistère pendant le mois de mai 1941. Arrondissement de Brest. Départs » : photocopie. Rapport de la Kommandantur sur la visite du responsable du désenjuivement de l'économie (1941) : transcription manuscrite.

L’inventaire de ce fonds est disponible à cette adresse : Moteur de recherche des Archives départementales du Finistère - Voir le document FRAD029_00000208J (finistere.fr)

Deux journées internationales célébrées par les Nations Unies

Jeanne Le Faou sur le Rocher de Monaco avec son fils Michel

Des actes de terrorisme propageant un ensemble d'idéologies haineuses continuent de blesser, de nuire et de tuer des milliers d'innocents chaque année.

Les victimes et les survivants du terrorisme doivent trop souvent lutter pour faire entendre leur voix, obtenir une assistance et faire respecter leurs droits. Celles-ci se sentent en effet oubliées et négligées une fois que les conséquences immédiates d'une attaque terroriste s'estompent, ce qui peut aggraver leur traumatisme.

En 2017, par sa résolution A/RES/72/165, l'Assemblée générale des Nations Unies a décidé de proclamer le 21 août Journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme, afin d’honorer et de soutenir les victimes et les survivants du terrorisme et de promouvoir et protéger le plein exercice de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux. De la sorte, elle a réffirmé que la promotion et la protection des droits de l’homme pour tous et la primauté du droit aux niveaux national et international sont indispensables pour prévenir et combattre le terrorisme[7].

La liberté de religion ou de conviction, la liberté d'opinion et d'expression, le droit de réunion pacifique et le droit de liberté d'association sont des droits de l’homme et figurent dans les articles 18, 19 et 20 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ils sont tous interdépendants et se renforcent mutuellement. Le respect de ces droits doit être garanti et doit servir de base dans la lutte contre toutes les formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion.

Dans son projet de résolution 73/L.85, l'Assemblée générale proposait le 22 août Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, réitérant la nécessité d’apporter davantage d’appui et d’assistance aux personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions[8].
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