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Fondation alpha Louis Marie Pellé

Louis Marie Pellé (1900-1944)

La fondation alpha Louis Marie Pellé, déclarée au Greffe des associations 3 rue Parmentier à Brest (pôle de la réglementation générale, sous-préfecture de Brest), entend proposer des activités et projets culturels et intellectuels sur la thématique de la frontière intelligente, de l'innovation, des arts, de la culture et des relations mémorielles. Alpha ἄλφα est une référence en grec à la notion de retour. Par exemple, si l’on décompose le mot alpha-bet : « alpha » pour le retour et « bet » pour pari[1].

Cette fondation est animée par la quatrième génération de descendants de Louis Marie Pellé (1900-1944) et trouve son point de départ dans la réunion d'archives orales et écrites transmises par sa fille ainée Jeanne Le Faou née Pellé.

Sa devise est : "Justes à l'arrière-boutique, vent alpha orienté pointe Finistère vers un autre Monde".

Origine du nom

Louis Marie Pellé, commerçant et receveur des PTT, fut un résistant fusillé le 21 août 1944 pour ses liens de solidarités en particulier auprès de représentants de la communauté juive qui exerçaient les fonctions de receveur des PTT sur les communes de Ploumoguer, Gouesnou, Saint-Renan, ainsi qu'au nord de Brest. Le courrier et le secret des correspondances représentaient un enjeu pour les luttes idéologiques de la Seconde guerre mondiale.

Un objectif en faveur du patrimoine culturel immatériel

Pour ce faire, la fondation entend se consacrer à l'information, la médiation et la promotion du patrimoine culturel immatériel et de la diversité culturelle.

Missions

  • Sensibiliser les publics
  • Documenter
  • Contribuer à la production des connaissances et de réflexion
  • Faciliter la mise en réseau d'acteurs
  • Orienter et informer
  • Fournir de services d'expertise

Susciter des collaborations créatives

La fondation entend réfléchir et favoriser le développement de passerelles entre Brest et le quai d'Alpha d’Épinal, incubateur d'excellence du Grand Est[2].

Quai Alpha d'Épinal

Musée de l'image d'Epinal
Epinal et son pôle de l'image

Épinal abrite un musée de l'Image, musée municipal créé en mai 2003 au 42, quai de Dogneville à Épinal dans les Vosges, où est conservée l'une des plus importantes collections d'images populaires françaises et étrangères du XVIIᵉ siècle à nos jours. Labellisé musée de France, il abrite une collection de 110 000 images.

Le concept du Musée de l'Image de la Ville d’Épinal, qui en fait d’ailleurs toute sa particularité, est d’apporter un regard nouveau sur les images anciennes, en les confrontant à d'autres œuvres plus contemporaines. À Épinal, la tradition imagière remonte au 18e siècle et atteint son apogée tout au long du 19e siècle, notamment grâce aux imageries Pinot et Pellerin. La Ville d’Épinal se devait alors de valoriser ce patrimoine exceptionnel et a inauguré, en 2003, le Musée de l’Image.

Musée de l'Image

Aujourd’hui, l’établissement abrite l’une des plus importantes collections d’images populaires en Europe. Au total, plus de 100 000 images composent ses collections, grâce à des images populaires imprimées depuis le 18e siècle en France (Épinal, Orléans, Chartres, Paris…), mais aussi à l’étranger (Allemagne, Inde ou Japon…).

En proposant toute l’année des expositions inventives et variées, le Musée de l’Image est devenu non seulement un lieu de référence sur l’imagerie populaire, mais aussi sur la manière dont ces collections historiques peuvent être interrogées et comprises, ainsi que sur l’art contemporain et les industries créatives.

Dans le cadre de sa programmation ensuite, le musée collabore avec les établissements « voisins », comme le Cinéma Palace ou les Écoles Supérieures d’Art de Lorraine et il participe bien entendu aux événements menés par la Ville d’Épinal (Forum des Associations, festival Les Imaginales…). Enfin, le musée attache une grande importance à tisser un réseau solide avec les acteurs socio-éducatifs de la région. Avec eux, il développe des activités culturelles et pédagogiques pour que chacun trouve sa place au musée.

Fustel de Coulanges et les cultures du monde

L’ascendance Finistérienne de Fustel de Coulanges mérite donc qu’on s’y attarde pour mieux explorer la prospective entre les continents. Les Cahiers de l’Iroise ont conservé des éléments biographiques et généalogiques qui peuvent apporter des signaux pour anticiper l’avenir. Le 18 janvier 1719, Alexandre Lombard, curé de Saint-Sauveur, bénissait le mariage de Jean-Denis Fustel, garde-magasin des vivres de la Marine au port de Brest et Jeanne Surville, native de Saint-Malo. De ce mariage est issue une descendance nombreuse qui fut brestoise jusqu’au père du célèbre historien : Hypolite Jean Bertrand né à Brest le 9 Vendémiaire an IV, mort à Paris le 8 juin 1831.

Jean Denis Fustel, ou de Fustel, descendait d’une ancienne famille de Citry sur les bords de la Marne, alliée aux Coulanges, ancêtres de la mère de Madame de Sévigné et aux Daguesseau, ancêtres du célèbre chancelier de France.

Les Fustels brestois se faisaient appeler de la Villehoux. Le nom de Coulanges fut repris par Hypolite Jean Bertrand Fustel qui l’avait reçu de son père, lui-même lointain héritier d’une branche collatérale.

Le père de l’historien étant mort jeune, ses enfants ne purent savoir de quelle manière leur était parvenue cette addition à leur patronyme. La généalogie brestoise des Fustels s’étend donc sur plus d’un siècle. Elle se sépare en plusieurs branches qui se sont parties dans les Picaud, les Laporterie, les Huet, les Duchesnes, les Bergot, les Pellé, les Le Faou, familles connues à Brest au siècle dernier. On y trouve surtout des marins : le grand-père de l’historien, Denis Marie, était capitaine de vaisseau. Un Fustel participa à la guerre de l’indépendance américaine ; un autre commandait un navire à la malheureuse tentative de débarquement en Irlande avec Hoche.

Les Fustel habitèrent d’abord le quartier brestois de Recouvrance, puis vinrent s’installer dans celui des Sept-Saints. Une branche issue d’un oncle du grand-père de Fustel de Coulanges s’était fixée à Gouesnou. Le 26 juillet 1837, Denis Jacques Fustel, propriétaire à Gouesnou vendait à la ville de Brest une portion d’immeuble rue Charronnière (rue Monge) en vue de l’extension de l’école des Frères (depuis école publique de garçons).

Une très courte notice sur cette famille, signée de Daniel Bertrand, a paru dans la nouvelle revue de Bretagne en 1947. La Revue Chercheurs et Curieux a publié dans un numéro de mai 1952 un assez long exposé signé Edmond Bondis. Monsieur Bondis, descendant du grand historien, a provoqué les recherches sur le plan brestois, ce qui a permis de constituer aux Archives municipales de Brest un important dossier sur Fustel de Coulanges et ses ancêtres.

Siège de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), Yaoundé est décrite par certains prospectivistes comme la futur Tel Aviv de l’Afrique. Une vision de l’avenir qui fait sens avec l’histoire de Fustel de Coulanges qui porte le nom du lycée français de la capitale politique du Cameroun. Entre Harmattan et rives du Ponant, une rue Fustel de Coulanges dans la ville océane de Brest souffle aux vents du monde la mémoire du célèbre historien français, ancien directeur de l'École normale supérieure et titulaire de la première chaire d'histoire médiévale à la Sorbonne. Tout commence en Finistère ?

Dans son œuvre La Cité antique, Fustel de Coulanges voit dans la religion et le culte des morts les fondations des institutions des sociétés anciennes. Issu d'une famille bretonne, Fustel de Coulanges jouit d’une grande ascendance brestoise. Or, sa vision de Fustel de Coulanges présente un parallélisme étonnant entre mythologie antique voire celtique d’un côté, et cosmogonie africaine de l’autre. Dans ces deux univers, la place des morts et de la religion est cruciale car elle guide les règles d’héritage, de transmission. Demain, ce paradigme peut guider l’Afrique à mieux valoriser son patrimoine immatériel, la transformation de ses actifs du visible à l’invisible. Dans ses travaux, le physicien Antoine Lavoisier écrivait : « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ».

Aucune entreprise ne peut prospérer dans un désert. Si la vision de Tel Aviv de l’Afrique entend explorer des enjeux d'innovation, d'agriculture régénérative et de forêts connectés et comestibles grâce aux nouvelles technologies, elle doit s’appuyer sur des éléments mémoriels et plus largement une toile historique. Fustel de Coulanges nourrit une réflexion profonde du passage de témoin entre les civilisations, la transmission des savoir-faire et le croisement entre aventures humaines audacieuses. L’origine de l’abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre remonterait à des reliques ramenées d’Égypte par des marins bretons. Le Finistère est un territoire breton de l’Arc Atlantique riche de ses chemins de mémoire avec l’Afrique.

Se rapprocher du label «ethnopôle » promu le ministère de la Culture

Créé en 1999, le label Ethnopôle - pôle national de recherche et de ressources en ethnologie - associe par convention le ministère de la Culture, une association et/ou une ou plusieurs collectivité(s) autour d'un projet de recherche, de diffusion, de valorisation et d'animation territoriale.

L'appellation ethnopôle s'attache à une institution qui, en matière de recherche, d'information et d'action culturelle, œuvre à la fois au plan local et au niveau national. À travers cette appellation, la mission du patrimoine ethnologique entend, dans le cadre propre à chaque structure, promouvoir une réflexion de haut niveau s'inscrivant tout à la fois dans les grands axes de développement de la discipline ethnologique et dans une politique de constitution des bases d'une action culturelle concertée" (rapport Mission ethnopôles, 1999).[3]
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