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Historique de la réparation navale brestoise

Cet article est une ébauche de l'historique de la Réparation Navale à Brest. 
N'hésitez pas à compléter cet article ...

La mémoire historique de la réparation navale est presque perdue... Les archives du Chantier Brestois ont été détruites avec le chantier lui-même à la fin de la seconde guerre mondiale...

  • 1913 - mise en service d'une des plus grandes cales sèches du monde. Elle mesure 225 m de long pour 27 m de large.
  • 1935 - 1939 - le chantier Brestois (Société Anonyme des Chantiers Dubigeon) est installé dans des ateliers au 1er bassin. Dans la forme de radoub sont réparés des navires de commerce français et des chalutiers à vapeur.
  • 1939 - 1945 - Pendant la guerre le chantier continue son activité, mais plus par obligation et toujours sous la surveillance des allemands, souvent pour leur compte.
  • 1945 - les ateliers sont détruits par les bombardements, et la cale sèche est très endommagée.
  • 1950 - début des réparations de navires pétroliers sur une grande échelle : les plus grands navires civils du monde (25000 TDW vers 1950, 35000 TDW vers 1955) peuvent être accueillis à Brest.
  • Vers 1950 - construction des ateliers des Anciens Chantiers Dubigeon à proximité de la cale sèche. Bureaux de Direction, Atelier de Mécanique, Atelier de Tôlerie, Atelier de Tuyautage, Magasin J (loué à la CCI).
  • en 1963, les A.C.D. deviennent Dubigeon-Normandie
  • 1968 - Dubigeon-Normandie cède son activité Réparation Navale à la Société "Ateliers et Forges de l'Ouest" qui outre son Chantier de St Nazaire possède deux autres établissements : un petit chantier à Brest et une agence à Donges. La nouvelle société prend le nom de "Ateliers Français de l'Ouest".
  • 1968 - mise en service de la Forme 2 (338 m x 55 m). Cette cale est conçue à partir des plans des super pétroliers en construction à St Nazaire, les VLCC (pour Very Large Crude Carrier) de 220000 TDW de la classe "M" de la Shell (MAGDALA)
  • 1969 - début de l'activité internationale du Chantier. Grandes difficultés de compréhension : un peu du fait de la langue (2 personnes seulement parlent anglais), beaucoup du fait des différences de culture. En 1970 Les A.F.O. embauchent un Ingénieur Norvégien, qui ne parle pas français (il apprendra très rapidement !). Le Chantier a des Agents en Grande-Bretagne, en Norvège et en Allemagne.
  • 1973 - deuxième crise pétrolière dont le choc ne se fait sentir à Brest qu'en septembre 73.
  • 1975 - les AFO (Brest St Nazaire et Donges) sont repris par le Chantier de Normandie (Rouen, Le Havre et Dieppe), qui reprend à son compte le nom "Ateliers Français de l'Ouest", intéressant du fait de sa renommée internationale. Ces nouveaux AFO ont donc des Établissements à Rouen (siège social), au Havre,à Dieppe, Brest, St Nazaire et Donges. Bientôt ils reprendront aussi le Chantier CAILLARD du Havre.
  • 1979 - mise en service de la Forme 3 conçue pour recevoir les plus gros pétroliers du monde, les ULCC (pour Ultra Large Crude Carrier) de 550000 TDW de la Shell française en construction à St Nazaire.
  • 1980 - Accueil du premier navire "LICORNE PACIFIQUE" en Forme 3.
  • Construction de l'Atelier de Chaudronnerie au bout de la Forme 3. Malgré des problèmes de sous charge, les AFO continuent à embaucher pour satisfaire aux engagements pris avec l'État.
  • Début des années 80 : Brest accueille presque uniquement des VLCC. L'effectif s'est accru régulièrement. Le Groupe AFO est fort de près de 3500 personnes, le Chantier de Brest comptant près de 900 personnes.
  • Mise en service de très grandes cales sèches au Golfe Persique. Les armements pétroliers vont rapidement changer leurs habitudes "nord européennes" : la concurrence européenne (Lisnave à Lisbonne, Verolme, Wilton Fijenord à Rotterdam, Blohm + Voss à Hambourg, Bremer Vulkan à Brème) déjà très rude est complétée par celle du Golfe Persique.
  • 1985 - Le Groupe AFO traverse une crise grave. Restructuration du capital. Création des Ateliers Réunis du Nord et de l'Ouest (ARNO), premiers licenciements qui voient les effectifs de Brest réduits de plus de 200 personnes. L’État s'engage à aider le Chantier sur plusieurs années.
  • 1986 - Changement de gouvernement. Au cours du mois de juillet, J. Chirac, 1er ministre, annonce la suppression des aides dégressives qui avaient été programmées sur 3 ans.
  • Septembre 86 : plus de travail.
  • Décembre 86 : les ARNO licencient ~1500 personnes sur un total déjà réduit à 1850 personnes, et ferment le site brestois (550 personnes).
  • Avril 87 - Démarrage par le Groupe MEUNIER d'une nouvelle société, la SOBRENA qui comprend 110 personnes, la Société Meunier Naval, branche des Ets François MEUNIER reprenant les bâtiments, et environ 50 autres personnes.
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