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En octobre 1939, elle s’installe à Brest en tant que bibliothécaire. Le 4 juillet 1941, la bibliothèque est touchée par une bombe incendiaire et plus de cent mille livres sont détruits. Anticipant d'autres bombardements de la ville, elle sauvera les archives en les mettant à l’abri au château de Kerjean malgré des moyens limités par la guerre et un manque d'intérêt des autorités de l'époque.
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Après la guerre, Geneviève d’Haucourt part vivre aux État-Unis, pour une trentaine d’années, elle travaille au F.M.I., elle est professeur à l’Université de Georgetown à Chicago.
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En 1949, elle publie avec Georges Durivault, ''Le Blason'', où l'on découvre l'origine et l'histoire du blason, des écus d'armes, des ornements extérieurs des armoiries et la lecture du blason.
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En 1951, paraît son livre, ''La Vie au Moyen-Age''. Durant la période où elle se trouve aux États-Unis, elle écrit aussi : ''La Vie Américaine et La vie agricole et rurale dans l'état d'Indiana à l'époque pionnière''.
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Elle organise entre la France et les États-Unis des missions syndicales. En 1967, elle est accueillie à la Maison Blanche par le Président Lyndon Baines Johnson.
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Dans les années 1970, elle rentre à Rennes et décide de s’investir dans le milieu associatif. Elle fonde alors deux associations : « Les Amis des réfugiés » et « Les Amis de Fianarantsoa ».
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Pour leur permettre de suivre des études, elle parraine de jeunes Camerounais. Philanthrope, Geneviève d’Haucourt vit simplement et tout son argent sert à aider les autres.
  
 
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Version du 7 mai 2022 à 08:24

Précédée par Geneviève d'Haucourt Suivie par
Olympe de Gouges
Une rue... une femme
Anne-Marie Javouhey


Rue Geneviève d'Haucourtr à Brest
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Localisation

Une rue à Brest.

Biographie

Avocate humaniste[1]

(3 décembre 1904, Bressuire (Deux-Sévres) - 24 septembre 2000, Rennes)

Le père de Geneviève, Marie Gabrielle était juge au tribunal civil. Elle fait ses études à l’époque où les femmes étaient assez rares dans le milieu universitaire. Après avoir réussi brillamment une licence en droit à Rennes, elle sort deuxièmee de la prestigieuse École des Chartes. Elle est la première femme avocate de Rennes. Sous prétexte qu’elle est une femme, on lui refuse, dans les années 1930, un poste d’archiviste, malgré, à l’époque, des diplômes très rares pour une femme.

En octobre 1939, elle s’installe à Brest en tant que bibliothécaire. Le 4 juillet 1941, la bibliothèque est touchée par une bombe incendiaire et plus de cent mille livres sont détruits. Anticipant d'autres bombardements de la ville, elle sauvera les archives en les mettant à l’abri au château de Kerjean malgré des moyens limités par la guerre et un manque d'intérêt des autorités de l'époque.

Après la guerre, Geneviève d’Haucourt part vivre aux État-Unis, pour une trentaine d’années, elle travaille au F.M.I., elle est professeur à l’Université de Georgetown à Chicago.

En 1949, elle publie avec Georges Durivault, Le Blason, où l'on découvre l'origine et l'histoire du blason, des écus d'armes, des ornements extérieurs des armoiries et la lecture du blason.

En 1951, paraît son livre, La Vie au Moyen-Age. Durant la période où elle se trouve aux États-Unis, elle écrit aussi : La Vie Américaine et La vie agricole et rurale dans l'état d'Indiana à l'époque pionnière.

Elle organise entre la France et les États-Unis des missions syndicales. En 1967, elle est accueillie à la Maison Blanche par le Président Lyndon Baines Johnson.

Dans les années 1970, elle rentre à Rennes et décide de s’investir dans le milieu associatif. Elle fonde alors deux associations : « Les Amis des réfugiés » et « Les Amis de Fianarantsoa ».

Pour leur permettre de suivre des études, elle parraine de jeunes Camerounais. Philanthrope, Geneviève d’Haucourt vit simplement et tout son argent sert à aider les autres.

Source

  • pas de source
  • à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
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