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Ces petits "trapus" remorqueurs portuaires : Différence entre versions

(Nouvelle page : De l'homme toueur au moteur des temps modernes... Au plus loin de la connaissance nous savons que les chinois avaient leurs haleurs. En fait ces hommes tiraient, souvent dans des c...)
 
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De l'homme toueur  au moteur des temps modernes...
 
De l'homme toueur  au moteur des temps modernes...
 
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[[Image:Qui pouvait remorquer cet ancêtre?.JPG|thumb|Qui remorquait cet ancêtre]]
 
Au plus loin de la connaissance nous savons que les chinois avaient leurs haleurs. En fait ces hommes tiraient, souvent dans des conditions les plus extrèmes, les bateaux avec un cordage aussi solide qu'eux. Ils chantaient des «Â hey, heyhey, tuo, tuotuo » qui conditionnaient l'individu ou le groupe dans l'effort. Dans l'antiquité les navires furent tractés par des embarcations (souvent de pêche) munies de rames.Il va sans dire que les structures portuaires n'avaient rien de comparable à celles d'aujourd'hui.Les envasements n'étaient pas traités aussi efficassement qu'à notre époque.
 
Au plus loin de la connaissance nous savons que les chinois avaient leurs haleurs. En fait ces hommes tiraient, souvent dans des conditions les plus extrèmes, les bateaux avec un cordage aussi solide qu'eux. Ils chantaient des «Â hey, heyhey, tuo, tuotuo » qui conditionnaient l'individu ou le groupe dans l'effort. Dans l'antiquité les navires furent tractés par des embarcations (souvent de pêche) munies de rames.Il va sans dire que les structures portuaires n'avaient rien de comparable à celles d'aujourd'hui.Les envasements n'étaient pas traités aussi efficassement qu'à notre époque.
  

Version du 3 avril 2009 à 12:33

De l'homme toueur au moteur des temps modernes...

Qui remorquait cet ancêtre

Au plus loin de la connaissance nous savons que les chinois avaient leurs haleurs. En fait ces hommes tiraient, souvent dans des conditions les plus extrèmes, les bateaux avec un cordage aussi solide qu'eux. Ils chantaient des «Â hey, heyhey, tuo, tuotuo » qui conditionnaient l'individu ou le groupe dans l'effort. Dans l'antiquité les navires furent tractés par des embarcations (souvent de pêche) munies de rames.Il va sans dire que les structures portuaires n'avaient rien de comparable à celles d'aujourd'hui.Les envasements n'étaient pas traités aussi efficassement qu'à notre époque.

Alors accoster? Oui..mais avec précautionnité. Soit le mouillage se faisait à distance et la marchandise transitait (100..200 voire 300 tonnes maximum) par le biais des barques locales (certains vaisseaux allégeaient une partie et entraient ensuite dans le port), soit l'amarrage effectif avait besoin de ces rustiques remorquages pour aborder directement au quai. Nous saisissons la rusticité des échanges en ces temps-là.

Projetons-nous en France afin de saisir l'évolution de cette discipline maritime portuaire.Avant le 19ème siècle les voiliers faisaient surtout appel aux bâtiments militaires dotés de solides rameurs. La manoeuvre était effective pour sortir puisque la voilure privée d'un vent suffisant ne permettait pas de lancer ces navires. Par contre certains bords se halaient à une ou deux bittes fixées sur les quais pour rentrer et s'économisaient d'une quelconque aide extérieure.

Puis vint la vapeur à roues changeant le métier du remorquage qui devint une activité établie ayant les moyens de ses ambitions. L'hélice et les moteurs offrent, ensuite, une avancée technique pour nos remorqueurs modernes. L'outil est plus maniable mais demande une attention de tous les instants. Comme dans toutes les activités liées à la mer ces marins font preuve de caractère dans une rectitude professionnelle hors norme.

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