Porte du Carpon : Différence entre versions
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+ | ==Historique== | ||
Au 17ème siècle, avant la construction des fortifications, la crique de Pontaniou se prolongeait à l'ouest par un talweg dont le fond est situé approximativement à la place de la rue Saint Malo. En amont de ce talweg se trouvaient alors deux hameaux Carpon Izela (situé au niveau de la maison de retraite Louise Le Roux) et Carpon Huella (situé au niveau du restaurant coopératif de l'arsenal). | Au 17ème siècle, avant la construction des fortifications, la crique de Pontaniou se prolongeait à l'ouest par un talweg dont le fond est situé approximativement à la place de la rue Saint Malo. En amont de ce talweg se trouvaient alors deux hameaux Carpon Izela (situé au niveau de la maison de retraite Louise Le Roux) et Carpon Huella (situé au niveau du restaurant coopératif de l'arsenal). | ||
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« Ainsi est ce avec la plus grande confiance que nous avons l'honneur de vous exposer Amiral, la situation du quartier de Pontaniou, qui ne saurait trouver un peu du mouvement et de la prospérité des autres parties de la ville sans la protection que nous sollicitons du chef de la marine à Brest. Ce quartier est en effet éloigné du centre de Recouvrance aucun commerce ne s'y fait, il ne conduit absolument nulle part si ce n'est à l'arsenal par la porte dite des Capucins ouverte durant quelques années avant la guerre pour abréger et faciliter les communications des nombreux ouvriers du port sur ce point. A cette époque, Mr le Préfet nous stimulait, nous encourageait à construire des logements salubres à bon marché afin d'attirer dans l'intérieur des murs tous près de leurs travaux ceux des ouvriers du port qui habitent à la campagne (...) nos propriétés acquéraient de la valeur (...) en outre de nombreux avantages pour l'arsenal de Brest, notamment celui d'avoir les ouvriers rendus aux ateliers sans la fatigue du trajet et pour ainsi dire sous la main (...). Cet état de chose nécessaire, nous en avons joui jusqu'au jour où dépourvu de personnel pour le maintien du poste de la porte des Capucins. » | « Ainsi est ce avec la plus grande confiance que nous avons l'honneur de vous exposer Amiral, la situation du quartier de Pontaniou, qui ne saurait trouver un peu du mouvement et de la prospérité des autres parties de la ville sans la protection que nous sollicitons du chef de la marine à Brest. Ce quartier est en effet éloigné du centre de Recouvrance aucun commerce ne s'y fait, il ne conduit absolument nulle part si ce n'est à l'arsenal par la porte dite des Capucins ouverte durant quelques années avant la guerre pour abréger et faciliter les communications des nombreux ouvriers du port sur ce point. A cette époque, Mr le Préfet nous stimulait, nous encourageait à construire des logements salubres à bon marché afin d'attirer dans l'intérieur des murs tous près de leurs travaux ceux des ouvriers du port qui habitent à la campagne (...) nos propriétés acquéraient de la valeur (...) en outre de nombreux avantages pour l'arsenal de Brest, notamment celui d'avoir les ouvriers rendus aux ateliers sans la fatigue du trajet et pour ainsi dire sous la main (...). Cet état de chose nécessaire, nous en avons joui jusqu'au jour où dépourvu de personnel pour le maintien du poste de la porte des Capucins. » | ||
− | + | ==Parcours d'un ouvrier de l'arsenal allant au travail== | |
Venant de la gare, le plus simple, on descendait, je m'en rappelle d'ailleurs, ça s'appelait le « Départ » à l'époque qui était avant le pont, à droite. On passait par toutes les rues, Algésiras, je ne les ai pas toutes en tête, et tout le centre ville était encore en ruines en 53. Et donc, on descendait par là, alors en revanche, les escaliers étaient restés intacts, ceux qui sont, justement à droite, du fameux, restaurant le « Départ », ces escaliers qui descendaient sur la porte Tourville, étaient praticables. Donc on descendait par là, on entrait dans l'arsenal par la porte Tourville, on passait sous la grande grue mais la grande, la vieille, vous la voyez ? Au moins en photo. Bon et après, on passait, pas sur le pont Gueydon mais l'autre pont qui est en face de ce qui est la direction, actuellement, de l'arsenal, le pont 2. Et on traversait, la direction, d'ailleurs, à l'époque, était en baraques. Après, on passait devant l'atelier des forges et on remontait les autres escaliers qui menaient à la porte du Carpon, en passant devant la Madeleine. Et là, on arrivait au Carpon et on montait encore la pente après, pour arriver au plateau où étaient les apprentis. J'ai toujours un coup au coeur d'ailleurs quand je passe par le pont de l'Harteloire et quand | Venant de la gare, le plus simple, on descendait, je m'en rappelle d'ailleurs, ça s'appelait le « Départ » à l'époque qui était avant le pont, à droite. On passait par toutes les rues, Algésiras, je ne les ai pas toutes en tête, et tout le centre ville était encore en ruines en 53. Et donc, on descendait par là, alors en revanche, les escaliers étaient restés intacts, ceux qui sont, justement à droite, du fameux, restaurant le « Départ », ces escaliers qui descendaient sur la porte Tourville, étaient praticables. Donc on descendait par là, on entrait dans l'arsenal par la porte Tourville, on passait sous la grande grue mais la grande, la vieille, vous la voyez ? Au moins en photo. Bon et après, on passait, pas sur le pont Gueydon mais l'autre pont qui est en face de ce qui est la direction, actuellement, de l'arsenal, le pont 2. Et on traversait, la direction, d'ailleurs, à l'époque, était en baraques. Après, on passait devant l'atelier des forges et on remontait les autres escaliers qui menaient à la porte du Carpon, en passant devant la Madeleine. Et là, on arrivait au Carpon et on montait encore la pente après, pour arriver au plateau où étaient les apprentis. J'ai toujours un coup au coeur d'ailleurs quand je passe par le pont de l'Harteloire et quand | ||
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[[Fichier:La fouille.jpg|400px|center]] | [[Fichier:La fouille.jpg|400px|center]] | ||
− | + | ==Les gendarmes maritimes== | |
Le personnel de l'arsenal, du fait que la DCN fonctionne dans une enceinte militaire, est soumis à des règles particulières, le port du badge est obligatoire, la circulation dans l'arsenal hors des lieux de travail est soumise à une autorisation délivrée à chaque déplacement et doit être signée par le chef d'atelier. | Le personnel de l'arsenal, du fait que la DCN fonctionne dans une enceinte militaire, est soumis à des règles particulières, le port du badge est obligatoire, la circulation dans l'arsenal hors des lieux de travail est soumise à une autorisation délivrée à chaque déplacement et doit être signée par le chef d'atelier. | ||
Version du 15 septembre 2011 à 15:08
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