Roger François Laurent Jules Marie Le Faou
Roger François Laurent Jules Marie Le Faou est un ingénieur militaire de carrière originaire du pays de la cité du Ponant.
Né le 7 juillet 1923, il fut lieutenant-colonel au Service des essences des armées. Il décède d'un cancer le 20 mars 1975, à l'âge de 51 ans.
Lors d'un cérémonie militaire à Bordeaux le 11 mai 1972, il a été décoré chevalier de l’ordre national du mérite et a participé aux programmes d’appui aéronautique de l’armée au lancement du Concorde et autres réalisations de forte technicité (Mirage IV). Le Service des essences des armées (SEA) était notamment chargé d’organiser le ravitaillement en carburant des aviateurs.
Ses nombreux périples et affectations l'ont amené à vivre à Ploumoguer, Rabat, Casablanca, Marseille, Baden Baden, Fribourg, Renchen, Valenton, Gonesse, Malakoff, Bordeaux, Gradignan, Brest ...
Son épouse, Jeanne Le Faou née Pellé fut une fidèle adhérente ainsi qu'un membre actif de l'Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite, des Veuves, Veufs et Orphelins d'Officiers (ANOCR)[1] reconnue d’utilité publique (Décret du 9 juillet 1993-JO du 17 juillet 1993) dont l'existence remonte depuis 1911. Elle y proposa de nombreuses activités et fut responsable pendant des années d'un club de jeu de lettres au Cercle naval de Brest[2].
Roger Le Faou fut le père de trois enfants : Michel, Marie-Laure et Marc[3]; le grand-père de quatre petits enfants. Et l'arrière grand-père de cinq arrière-petits-enfants.
Sommaire
Début de carrière en Indochine et en Afrique du nord
Il fut affecté dans un premier temps en Indochine et en Afrique du nord.
Un parcours d'oiseau migrateur
Casablanca Rabat Salé
Au Maroc, Roger Le Faou a été affecté à Casablanca puis auprès de la base aérienne de Rabat.
Marseille
Il poursuit ensuite sa carrière au laboratoire du SEA (Service des Essences des Armées) de Marseille.
Le Centre d'expertise pétrolière interarmées (CEPIA) est située aujourd'hui au laboratoire du SEA, 111 avenue de la Corse à Marseille.
Baden Baden / Fribourg Renchen
En pleine Forêt Noire, il participe à plusieurs programmes des Forces françaises en Allemagne.
Valenton, Gonesse, Malakoff
En région parisienne, si l’histoire de l’aéroport du Bourget en tant que lieu pionnier de l’aviation et des grandes épopées a été largement couverte, aucun travail de recherche n’a encore traité des interactions entre l’infrastructure aéroportuaire et son territoire d’implantation et sa relation avec service des essences des armées (SEA) et ses ingénieurs[4].
L’emblématique aéroport du Bourget apporte également un éclairage sur la constitution complexe de ce secteur de la banlieue du nord-est parisien et son développement de programmes à forte intensité technique pour la filière aéronautique civile et militaire.
Le Mirage IV est un bombardier stratégique français dont les études ont débuté au milieu des années 1950. Entré en service en 1964, il fut le premier vecteur de la « triade » de la dissuasion nucléaire française. Sa carrière va durer plus de 40 ans (retrait du service en juin 2005), dont les dix dernières années seront uniquement consacrées à des missions de reconnaissance. À partir de 1960, le Mirage IV est l'un des quelques avions au monde (avec le English Electric Lightning et le Convair B-58 Hustler) capables de voler à Mach 2 soutenu pendant plus d'une demi-heure d'affilée. L'expérience du vol bi-sonique acquise servira ensuite au programme Concorde.
Traversée par la Coulée verte du sud parisien qui reprend en partie l’ancien chemin de pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Compostelle, le nom de la ville de Malakoff viendrait d'une tour défensive située près de Sébastopol dont la prise a permis la victoire de la guerre de Crimée.
Bordeaux, Gradignan
En Aquitaine, il participe à l'augmentation des capacités du dépôt essence-air (DEA) de Mérignac.
A la base aérienne de Mont-de-Marsan, il reçoit la visite du député M.Dijoud, rapporteur de la commission des finances, de l'économie générale et du plan de l'Assemblée nationale.
Paris - Brest
Enfin, retour dans la Cité du Ponant et des terres océanes.
Famille et descendance
Roger Le Faou fut le père de trois enfants : Michel, Marie-Laure et Marc. Comme grand-père, il compte quatre petits enfants : Sandrine, Sébastien, Kevin et Clara. Et comme arrière grand-père, la quatrième génération de descendants compte cinq arrière-petits-enfants : Ethan, Kim, May, Zélie et Milo.
Mémoire
Ouvrages en préparation
- De la logistique des essences à l’énergie opérationnelle : mémoires d’un ingénieur militaire
- Roger Le Faou, oiseau migrateur de l'énergie opérationnelle
