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René Ernest Marie FRANCOIS

René Ernest Marie FRANCOIS est un cultivateur, régisseur puis géomètre expert, né le 28 mai 1844 à Saint-Martin-du-Bois (Maine et Loire) et décédé vers 1904, qui s'est exilé à Saint-Norbert[1], quartier majoritairement francophone, de la banlieue sud de Winnipeg dans le Manitoba[2] au Canada[3].

Son épouse, Adèle Marie Françoise Anna née CHOPIN (1852-1927) ne suit pas son mari au Canada, et s'installe au Lion d'Angers, à "La Rochette", propriété de Guy-Henri CHOPIN et Adèle Elise née FRANCOIS (1823-1909)[4].

Union et enfants

Il s'est marié le 23 juillet 1872 à Champigné (Maine et Loire) avec Adèle Marie Françoise Anna CHOPIN (1852-1927) et a eu six enfants :

  • Marthe FRANCOIS (1873-1904)
  • André FRANCOIS (1875-1914)
  • Maurice FRANCOIS (1880-1918)
  • Gustave FRANCOIS (1882-1913)
  • Pierre FRANCOIS (1888-1888)
  • Pierre FRANCOIS (1891-1980)

Lors de cette union, les témoins de l'époux sont : Edmond Cartier, 58 ans, propriétaire à Thorigné, cousin, et Joseph François, 41 ans, propriétaire à Montreuil sur Maine, frère. Les témoins de l'épouse sont : Adolphe François, 47 ans, propriétaire à Angers, oncle, et Frederic Chopin, 50 ans, propriétaire à Vern, cousin.

Fratrie

Il compte une fratrie de treize frères et sœurs :

Jeanne Mathurine FRANCOIS 1822 Joséphine FRANCOIS (1823-1906) Alodie Louise FRANCOIS (1825-1853) Adèle Marie FRANCOIS (1826-1860) Aline Augustine FRANCOIS (1828-1902) Anne Aménaïde FRANCOIS (1830-1848) Joseph Michel Louis FRANCOIS 1831 Gustave Louis FRANCOIS 1833 Auguste Marie FRANCOIS (1835-1895) Henri Benjamin FRANCOIS (1837-1916) Jules Alexandre FRANCOIS (1839-1920) Charles Jean-Baptiste FRANCOIS 1842 René Ernest Marie FRANCOIS (1844-1904)

Décorations

Chevalier de la légion d'honneur

Exil au Manitoba

Saint-Norbert

On trouve à Saint-Norbert plusieurs facettes de l’histoire du Manitoba. Dans ce quartier majoritairement francophone d’origine métisse, le monument La Barrière rappelle que les Métis dirigés par Louis Riel ont organisé ici la résistance menant à l’entrée du Manitoba dans la Confédération canadienne. Des résidences historiques parmi les plus vieilles de la province présentent la vie que menaient les pionniers manitobains.

De plus, un grand bâtiment à l’architecture remarquable construit par les moines trappistes dans les années 1910 abrite aujourd’hui le Centre des arts.

L’« autre fourche » au confluent des rivières Rouge et La Salle

À 16 kilomètres au sud du confluent des rivières Rouge et Assiniboine, où la ville de Winnipeg a pris naissance, le confluent des rivières Rouge et La Salle était aussi un lieu de rendez-vous occasionnels des nations autochtones assiniboine, crie et ojibwée. Avec le développement de la traite des fourrures au 18e siècle, c’est la nation métisse issue des mariages entre les voyageurs français et les femmes autochtones qui a colonisé pour la première fois la région de Saint-Norbert à partir de 1822. En plus de participer au transport de fourrures et de marchandises et de faire du commerce, les Métis cultivaient ces terres divisées selon la méthode française, en longs « lots de rivière » perpendiculaires au cours d’eau, pour que chacun ait accès à la rivière.

Lorsque la Compagnie de la Baie d’Hudson céda son immense territoire privé au Canada en 1869[5], incluant Saint-Norbert, l’entente verbale qui accordait aux Métis la propriété de ces terres ne fut pas reconnue tout de suite par le Canada.

Notre-Dame-du-Bon-Secours

Louis Riel avait envoyé à Ottawa le curé de Saint-Norbert, Noël Ritchot[6], et deux autres émissaires pour négocier l’entrée du Manitoba dans la Confédération. Pour remercier la Vierge Marie d’avoir permis la résolution pacifique du conflit entre les Métis et le gouvernement du Canada, l’abbé Ritchot a fait ériger la petite chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours[7][8][9].

Sources

Naissance: AD f.29/1843-1852

Union: AD f.165/1863-1872
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