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Au Carillon, bijouterie-horlogerie fondée par Marie Lognoné

Au Carillon est une bijouterie-horlogerie en activité jusqu'en 1959, fondée par Marie Lognoné (1897-1984) et son mari Charles Jouet qui avait jadis obtenu le droit d’entrer comme apprenti chez son père Théophile Joseph Lognoné dont il aimait le travail minutieux.

Un nom inspiré du carillon breton auquel Rabelais faisait référence dans Pantagruel en 1532

Symbole de la richesse et de la liberté de la ville, un carillon longtemps associé à un beffroi aujourd'hui disparu sonnait toutes les heures dans la capitale bretonne. Rabelais en fait référence dans Pantagruel en 1532.

Ce nom fut choisi en écho des relations historiques de la Bretagne et Rabelais.

La ville de Rennes était connue de Rabelais qui ne manqua pas de citer la grosse cloche de son beffroi : La première tour avait été construite sur l’ancienne tour Saint-James de la première enceinte des remparts et était située non loin de l’angle de la rue La Fayette et de la rue Châteaurenault. La cloche était nommée " Madame Françoise", du nom du duc François ou "la grosse Françoise" car elle pesait 40.134 livres, II qui en avait été le parrain Le beffroi fut atteint lors de l’incendie de Rennes de 1720 puis détruit en 1729.

Démocratisation de la bijouterie avec les bijoux Fix et la technique de "l'or doublé" de qualité

Dans le cadre de l'ouverture d'un musée numérique à enrichir collectivement : https://lognonemuseum.com/ , des photos d'archives collectées permettent désormais d'apercevoir quelques éléments du patrimoine publicitaire de l'époque, à savoir les bijoux Fix qui ont démocratisé la bijouterie par la technique de "l'or doublé" de qualité[1].

Ces bijoux ont donc pu accompagner des moments de vie notamment pour des communions ou des mariages.

Les bijoux Fix[2] se sont lancés sur le marché du 9 carats. Plus tard, cela traduira une mini-révolution en 1993 dans le monde de la bijouterie française, avec l'introduction des bijoux à faible titrage d'or. L'inventeur du plaqué prend les devants[3].

Les Savard, créateurs de la marque de bijoux FIX, riche de deux siècles d'Histoire

Comme le dit si bien Jean-Jacques Richard, on ne peut résumer l'histoire de nos bijoutiers joailliers, comme par exemple dans le dictionnaire international du bijou[4].

La marque Fix fut créé en 1829 par François-Auguste Savard , dans le quartier du Marais, cœur de l’industrie du bijou à l’époque. C’est là que naquit l’industrie du bijou en doublé or, qui devait connaître un destin éclatant. Le succès est immédiat dans toute la France mais aussi rapidement à l’étranger[5].

A l’exposition de Paris de 1855, il reçu une médaille d’or « Pour sa bonne fabrication, son poli impeccable, la supériorité de sa qualité et la recherche de ses dessins ». En 1868, le progrès technique permettra d'utiliser le procédé de l’estampage mécanique, alors que jusque-là tout était manuel.

C’est en 1895 que naquit en réalité la marque Fix, avec comme devise "Son armure est en or" avec la représentation d’un chevalier et de son casque, afin de rendre immuable le titre d’or employé dans ses bijoux, et de redonner confiance aux clients.

La plupart des bijoux en plaqué or de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ont été conçus grâce a ce procédé et ont un poinçon FIX apposé au verso, qui permet de prouver leur origine et leur authenticité.

Rappelons que l'invention du doublé date de 1827.

En 1833, il transféra sa modeste fabrique de bijoux en doublé de Ferreux à Paris, où elle prit un tel développement que, déjà en 1840, elle occupait cent ouvriers. En 1844 Savard obtint une médaille de Bronze à l'exposition de Paris

Exposition Nationale de Paris en 1844. Extrait des Rapports du Jury :

« Par ses procédés mécaniques M. SAVARD exécute bien, rapidement et à des prix très-modérés. Ce fabricant n'emploie pas moins de 2,500 kilogrammes d'or, d'argent et de chrysocale. Ses produits sont très beaux et très recherchés. »

En 1849 Auguste François Savard fait breveter son invention qui permet de substituer l'estampage par la matrice en acier à l'estampage par le poinçon en fer sur le plomb.

Des montres UNIC qui remontent au début du XXème siècle

De même, la vitrine met en avant des montres UNIC dont la société aurait été créée en 1923. D’origine suisse, elle disposait d’un bureau parisien, rue des Quatre Fils[6].

Une franc-comtoise, originaire d’Ornans l’aurait rachetée dans les années 1950.

Cette marque aurait disparu dans les années 60. Mais on peut encore trouver, sur les sites spécialisés, des montres de cette marque, encore en vente[7].
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