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Association du Souvenir de la joaillerie et des horloges Lognoné

L'Association du Souvenir de la joaillerie et des horloges Lognoné - vers les Nouveaux Mondes oeuvre au rapprochement d'anciens comptoirs d'horlogerie et de bijouterie.

Depuis le premier cadran solaire, en Egypte, sitôt après avoir observé le cycle du jour et de la nuit, l’Homme dans toutes les civilisations n’a eu de cesse de mesurer le temps ce qui l’a conduit progressivement à élaborer calendriers et instruments de plus en plus précis.

L'horlogerie est apparue avec les horloges à poids, rouages et régulateurs, de machines, le plus souvent sans cadran, dont la sonnerie rythmait les activités organiques des communautés. En 1291, le prince Asulid du Yémen fabrique un remarquable astrolabe.

Cette association est née à l'initiative de représentants de la cinquième génération de descendants de l'horloger Théophile Joseph Lognoné, né le 10 juillet 1869 et décédé le 4 février 1920 à l'âge de 50 ans.

Célébrer les avancées techniques, l'innovation et la collaboration

Cet horloger de première génération a été précurseur en Bretagne dans l'établissement d'un comptoir détaillant de la manufacture horlogère suisse nommée « Fabrique des Billodes » qui prendra plus tard le nom de « Georges Favre-Jacot et Cie », première à imaginer et à bâtir de vastes et lumineux bâtiments dédiés à l'horlogerie, où le travail est contrôlé de bout en bout et industrialisé en s'inspirant du modèle de la Waltham Watch Company.

La réunion de l’ensemble des métiers horlogers sous un seul et même toit est une innovation qui fait considérablement progresser la technique de production en réduisant les erreurs et les malfaçons.

Le Musée de Bretagne aux Champs libres, gardien de la mémoire et du patrimoine horlogers

121 objets de collection horlogère relatifs au savoir-faire de la famille Lognoné sont conservés [1] au Musée de Bretagne (Champs libres) à Rennes.

Depuis plus de cing générations, des horloges sont détenues par des particuliers ou faisant partie du patrimoine paroissial de communes bretonnes.

Horloges bretonnes parties en Amérique

Théophile Lognoné (1895-1974) produisait avec sa fratrie un très large éventail d'horloges dont le bâti en bois était fabriqué localement.

Pendant la période d'émigration dans les montagnes noires, des familles de Gourin partaient aux Etats-Unis avec ces fameuses horloges dans leurs affaires.

Zenith, record de précision adopté par les chemins de fers ottomans, russes, italiens, grecs et d'Anatolie

En 1911, une manufacture horlogere suisse transmise par Georges Favre-Jacot à son neveu James Favre est rebaptisée « Zenith », du nom d'un modèle de montre de poche à succès et référence à l'astronomie.

Théophile Joseph Lognoné et son fils Théophile Lognoné seront les premiers en Bretagne à développer la strategie au détail de cette marque.

Zenith participe régulièrement aux concours de chronométrie organisés par l'Observatoire de Neuchâtel, elle y remporte une première place. La manufacture se trouve encore aujourd’hui à l’endroit où son fondateur a construit le premier atelier.

En 1925, la fabrique Zenith donne du travail à 1 000 personnes. En 1926, elle bat un record de précision à l'Observatoire de Kew avec un écart de marche de 7 centièmes de secondes en 45 jours, une succursale ouvre à New York en 1936.
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