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<center>'''Une aventure :Sule Dilek Atasayar'''</center>
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=='''Natacha Renault Directrice de la maison du Théâtre'''==
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Depuis le 1er janvier 2014, la Maison du Théâtre a une nouvelle directrice, Madame Natacha Renault, qui a succédé à Yves Leroy. Nous l’avons rencontrée et lui avons demandé les raisons de son choix.
  
[[Image:Sule.JPG|thumb|Sule Dilek Atasayar artiste]]
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====''Pourquoi Brest ?''====
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'''N.R.'''-Parce qu’il y a la Maison du Théâtre qui est projet formidable pour le travail des compagnies dramatiques en Bretagne et pour le développement des pratiques théâtrales en amateurs . Parce que même pas peur (rires).(Rapport aux rafales de vent et de pluie par la fenêtre). Par ailleurs c’est ma fille qui a choisi pour ses études.
  
Il a fallu deux ans et quelques mois pour que s'accomplisse cette aventure.
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====''Vous connaissiez la Maison du Théâtre ?''====
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'''N.R''' Oui.j'avais fait connaissance du projet et de certains membres de l'équipe du fait qu'en Côtes d'Armor, d'où je viens (Itinéraires Bis) nous étions des partenaires professionnels, Nous nous occupions aussi de l’accompagnement des compagnies théâtrales.  Nous avons été partenaires sur le spectacle « Molly Bloom » de la Compagnie du Chien Bleu . J’y suis venue à plusieurs reprises, Yves Leroy m’avait fait visiter les espaces et vous avez là à Brest, pour les compagnies théâtrales, un outil vraiment remarquable. J’ai mis cela dans mon projet:un bâtiment que l'architecte et l'ensemble des intervenants ont conçu avec les futurs usagers et forcément bien adapté à l'accueil des  compagnies et aux amateurs qui peuvent être accueillis à  « l’Atelier », dans le studio et dans le Stella dans des conditions vraiment excellentes.
  
Nous rencontrons Sule au centre social pour la première fois début 2006. Elle est sculpteur. Après une réunion du tout nouveau groupe Ram'dames ( créé par le LAVE SATO), Sule visite le jardin d'Edern et offre quelques jours plus tard une maquette en carton et plâtre. Elle fait don d'une œuvre éphémère. « Je peux faire une sculpture pour le quartier....c'est un mélange de bois et de métal. Si vous ne voulez pas ...ce n'est pas grave ».
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====''Quels sont vos côtés artistiques et culturels préférés ? Vos tendances ?''====
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'''N.R''' J’ai fait des études de théâtre. Très vite,  j'ai été attirée par une forme populaire de théâtre, le théâtre de rue et je souhaiterais chaque année proposer aux habitants de Lambé, , un événement de théâtre de rue qui se termine à la Maison du Théâtre. C'est un de mes souhaits à l’échelle du quartier, de la ville, du département… Je souhaite proposer des formes qui parlent à chacun. J’ai envie que chaque personne puisse, au moins une fois venir, pour revenir, découvrir l’équipement qui est le leur. J’ai bien conscience que Lambézellec est un gros village plus qu'un simple quartier et du coup je me dis qu’il faut vraiment que la population profite de ces espaces-là. Savoir sortir de notre équipement et aller à la rencontre des habitants.  
  
Le quartier, c'est Kerdern. Méconnu des Brestois, c'est une enclave entre de grands axes routiers, 2500 habitants d'horizons divers et d'histoires singulières. Les difficultés sont toujours nommées, le quartier est souvent stigmatisé. Les énergies, les potentiels sont trop souvent ignorés.
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====''Quels sont vos ambitions et vos objectifs en arrivant ici ?''====
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'''N.R''' Et bien le succès ! (rires). A la fois poursuivre ce qu’Yves Leroy avait commencé depuis ces nombreuses années. Il était à la tête de ce projet-là. Pour moi, c’est une continuité et en même temps apporter une nouvelle dynamique, de nouvelles idées, faire en sorte que toute l’équipe soit autour de moi, qu’on travaille ensemble pour que le théâtre soit dans la ville et que les uns et les autres n’hésitent pas à venir. J’ai assisté, récemment à toutes les représentations que ce soit scolaire ou tout public. On voit que les gens fréquentent le théâtre, que les ateliers sont bien occupés. Nous allons relancer « les Théâtrales 29 » , un événement qui a lieu sur tout le département, continuer une programmation pour la famille, le jeune public et les adolescents. Mon enjeu, à moi, ce n’est pas de faire « des gros coups » mais de  poursuivre, d’être dans la continuité et en même temps d’apporter « ma patte » et donc de continuer la réflexion pour que cet équipement et son équipe  travaille de mieux en mieux et que cela corresponde aux désirs des usagers, qu'ils soient artistes amateurs ou professionnels, habitants de Lambé ou de BMO, être un espace de référence pour le théâtre contemporain en Bretagne. C’est pas mal, non !(rires)
  
Le centre social et son association Loisirs Ty-An-Holl apportent un appui aux initiatives individuelles ou collectives des habitants.
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Merci Natacha pour ce moment de confidence. La rédaction.
Le CLCV agit pour améliorer la vie du quartier (logements et environnement). Ensemble, ils ont accompagné la naissance du jardin d'Edern en 2005 et 2006.
 
Aujourd'hui porté par de nombreux habitants, le jardin est le poumon du quartier. Propulseur d'idées nouvelles, lieu de rencontres entre générations et de valeurs partagées, il ouvre le champ des possibles.
 
  
La rencontre avec Sule, s'est faite là-bas, dans le jardin partagé. En recherche artistique permanente, l'artiste en exil se nourrit des aléas de la vie. Comment trouver son identité entre le pays d'origine, la Turquie et le pays d'accueil, la France ?
 
Elle parle de « désagrégation » et de nouvelle culture.
 
  
Nul ne sait ce qui les attend. Chacun a besoin de l'autre. L'artiste veut exprimer son art, le quartier veut améliorer son image en valorisant les talents de ses habitants.
 
  
Rendez vous à l'hôtel de ville. L'élu chargé de la culture et son service adoptent le projet qui bouscule quelque peu les pratiques. Ce sera une œuvre pérenne. L'artiste percevra une modeste rémunération (via le SATO-INTERIM) et les services de la ville participeront à la réalisation.
 
  
La « Caisse à clous » ouvre généreusement les portes de son atelier  et apporte un précieux soutien pour la conception de l'œuvre.
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[[Fichier:Natacha renault.jpg|center|thumb|Madame Natacha Renault Directrice de la Maison du Théâtre]]
Le contrat urbain de cohésion sociale accorde spontanément sa confiance à ces partenaires inédits.
 
 
 
Décembre 2007, nouveau projet, tout s'organise enfin. Sule propose une œuvre plus simple, plus dépouillée, moins risquée. Elle poursuit sa réflexion sur l'exil, le Seb-î-Arus. Mourir et renaître, trouver sa voie en respectant l'autre autant que soi. Est-ce un appel à respecter les différences, les cultures, l'humanité ?
 
 
 
L'étape de fabrication est magique. Quatre mois de liens quotidiens, de valeurs partagées dans le travail et la parole, échanges de savoir-faire entre les anciens ouvriers de la sous-traitance et une artiste qui exprime enfin la longue maturation de sa pensée à travers son art.
 
De la lime au laser, de la tronçonneuse au ciseau à bois, mélange des techniques. Travail à la main, sensible, utilisation de l'outil, rapide, appel à la technologie, précise, les savoir-faire se concurrencent et se complètent.
 
 
 
Dernières retouches, le bois se mêle toujours plus au métal à moins que ce ne soit l'inverse.
 
Aujourd'hui, c'est l'appréhension de l'exposition. Risque de l'abstrait. Risque de l'inattendu.
 
L'artiste prend le risque de s'exposer aux autres, de dire le mélange qui la façonne.
 
Après l'atelier le quartier, la vie de l'œuvre commence, une nouvelle page s'écrit. »U tableau ne vit que par celui qui le regarde » dit Pablo Picasso.
 
 
 
Souhaitons que d'autres projets personnels ou collectifs s'enchaînent dans le sillon de cette aventure improbable ».'''''[[une aventure|Lire la suite]]'''''
 
 
 
''Article fait par Anne, agent de développement centre social de Keredern''
 
  
  
  
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[[Catégorie:Portail:Journal de Lambé]]
 
[[Catégorie:Portail:Journal de Lambé]]
 
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Version actuelle datée du 12 février 2014 à 15:02

Natacha Renault Directrice de la maison du Théâtre

Depuis le 1er janvier 2014, la Maison du Théâtre a une nouvelle directrice, Madame Natacha Renault, qui a succédé à Yves Leroy. Nous l’avons rencontrée et lui avons demandé les raisons de son choix.

Pourquoi Brest ?

N.R.-Parce qu’il y a la Maison du Théâtre qui est projet formidable pour le travail des compagnies dramatiques en Bretagne et pour le développement des pratiques théâtrales en amateurs . Parce que même pas peur (rires).(Rapport aux rafales de vent et de pluie par la fenêtre). Par ailleurs c’est ma fille qui a choisi pour ses études.

Vous connaissiez la Maison du Théâtre ?

N.R Oui.j'avais fait connaissance du projet et de certains membres de l'équipe du fait qu'en Côtes d'Armor, d'où je viens (Itinéraires Bis) nous étions des partenaires professionnels, Nous nous occupions aussi de l’accompagnement des compagnies théâtrales. Nous avons été partenaires sur le spectacle « Molly Bloom » de la Compagnie du Chien Bleu . J’y suis venue à plusieurs reprises, Yves Leroy m’avait fait visiter les espaces et vous avez là à Brest, pour les compagnies théâtrales, un outil vraiment remarquable. J’ai mis cela dans mon projet:un bâtiment que l'architecte et l'ensemble des intervenants ont conçu avec les futurs usagers et forcément bien adapté à l'accueil des  compagnies et aux amateurs qui peuvent être accueillis à  « l’Atelier », dans le studio et dans le Stella dans des conditions vraiment excellentes.

Quels sont vos côtés artistiques et culturels préférés ? Vos tendances ?

N.R J’ai fait des études de théâtre. Très vite, j'ai été attirée par une forme populaire de théâtre, le théâtre de rue et je souhaiterais chaque année proposer aux habitants de Lambé, , un événement de théâtre de rue qui se termine à la Maison du Théâtre. C'est un de mes souhaits à l’échelle du quartier, de la ville, du département… Je souhaite proposer des formes qui parlent à chacun. J’ai envie que chaque personne puisse, au moins une fois venir, pour revenir, découvrir l’équipement qui est le leur. J’ai bien conscience que Lambézellec est un gros village plus qu'un simple quartier et du coup je me dis qu’il faut vraiment que la population profite de ces espaces-là. Savoir sortir de notre équipement et aller à la rencontre des habitants.

Quels sont vos ambitions et vos objectifs en arrivant ici ?

N.R Et bien le succès ! (rires). A la fois poursuivre ce qu’Yves Leroy avait commencé depuis ces nombreuses années. Il était à la tête de ce projet-là. Pour moi, c’est une continuité et en même temps apporter une nouvelle dynamique, de nouvelles idées, faire en sorte que toute l’équipe soit autour de moi, qu’on travaille ensemble pour que le théâtre soit dans la ville et que les uns et les autres n’hésitent pas à venir. J’ai assisté, récemment à toutes les représentations que ce soit scolaire ou tout public. On voit que les gens fréquentent le théâtre, que les ateliers sont bien occupés. Nous allons relancer « les Théâtrales 29 » , un événement qui a lieu sur tout le département, continuer une programmation pour la famille, le jeune public et les adolescents. Mon enjeu, à moi, ce n’est pas de faire « des gros coups » mais de poursuivre, d’être dans la continuité et en même temps d’apporter « ma patte » et donc de continuer la réflexion pour que cet équipement et son équipe travaille de mieux en mieux et que cela corresponde aux désirs des usagers, qu'ils soient artistes amateurs ou professionnels, habitants de Lambé ou de BMO, être un espace de référence pour le théâtre contemporain en Bretagne. C’est pas mal, non !(rires)

Merci Natacha pour ce moment de confidence. La rédaction.



Madame Natacha Renault Directrice de la Maison du Théâtre


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