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Portail:Femmes au Pays de Brest/Témoignages : Différence entre versions

(dimanche au port 60's)
(La première glace)
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===Un dimanche matin au port de commerce (début des années 60)===
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===La première glace===
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La décision d'opérer les enfants des amygdales fut prise dans le secret. A cette époque ces cochonneries étaient responsables de toutes les angines. L'opération se faisait à domicile.
  
[[Image:Phares & balises.jpg|thumb|Dessin phares et balises]]
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Ce matin là nous avons vu arriver le docteur et l'infirmier. L'infirmier était chargé de coincer sur sa poitrine les enfants que l'on endormaient avec un tampon d'ouate imbibé d'un produit qui nous expédiait dans un sommeil profond. Je me souvient de la blouse blanche de cet infirmier.  
Nous étions trois enfants.  
 
  
Papa, chaudronnier chez Dubigeon, présentait tous les symptômes de sa génération marquée par la guerre..... tuberculose, alcoolisme léger ... mais tellement de générosité, de gentillesse et de loyauté !!!!!
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Mon frère Guy se rappelle de la pince qui faisait l'ablation propre et nette. Cela ressemblait à deux cuillères paraît-il.  
Tous les dimanches matins, il emmenait l'un d'entre nous au Port de....
 
  
Sur le chemin du PMU, nous rencontrions souvent Lucien ou Dédé, les gars du syndicat :
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Le réveil dans le lit, n'était pas très agréable.
*« Comment qu'c'est ? »
 
* « Ca gaze avec toi ? »
 
Ces phrases, je les ai entendues tant de fois que l'accent brestois qui y était accroché, résonne encore dans mes oreilles et celles de mes frère et sœur.
 
  
Pendant que PAPA étudiait sérieusement les côtes des pouliches avec ses potes de Dubigeon, devant un verre de rouge, une « Maïs » éteinte collée sur le coin de sa lèvre, je dégustais lentement, .... très lentement..... une menthe à l'eau...... AVEC UNE PAILLE !!!.. '''''[[Un dimanche matin au port de commerce (début des années 60)|Lire la suite]]'''''
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Nous avions le droit d'avoir les lèvres humectées et c'était tout.
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Le lendemain nous avons connu pour la première fois, mon frère et
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moi la glace à la vanille. Nous habitions la baraque A13 au Landais et ma mère allait chercher les boules de glace chez Pochart Rue de la Porte dans des verres [http://fr.wikipedia.org/wiki/Duralex Duralex]. Le transport s'est fait dans un pot à lait.  
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J'imagine la course pour arriver avant la fonte des glaces et à cette époque personne ne parlait de réchauffement climatique.
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Michèle Mingant
  
 
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Version du 4 août 2009 à 13:01

La première glace

La décision d'opérer les enfants des amygdales fut prise dans le secret. A cette époque ces cochonneries étaient responsables de toutes les angines. L'opération se faisait à domicile.

Ce matin là nous avons vu arriver le docteur et l'infirmier. L'infirmier était chargé de coincer sur sa poitrine les enfants que l'on endormaient avec un tampon d'ouate imbibé d'un produit qui nous expédiait dans un sommeil profond. Je me souvient de la blouse blanche de cet infirmier.

Mon frère Guy se rappelle de la pince qui faisait l'ablation propre et nette. Cela ressemblait à deux cuillères paraît-il.

Le réveil dans le lit, n'était pas très agréable.

Nous avions le droit d'avoir les lèvres humectées et c'était tout.

Le lendemain nous avons connu pour la première fois, mon frère et moi la glace à la vanille. Nous habitions la baraque A13 au Landais et ma mère allait chercher les boules de glace chez Pochart Rue de la Porte dans des verres Duralex. Le transport s'est fait dans un pot à lait.

J'imagine la course pour arriver avant la fonte des glaces et à cette époque personne ne parlait de réchauffement climatique.

Michèle Mingant

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