Môle du viaduc : Différence entre versions
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A partir de ce moment, des éléments archivistiques nous montrent que les fabricants d'apparaux tentaient de placer leur production auprès de l'arsenal brestois. Ce fut par exemple le cas de la société Voruz de Nantes qui avait équipé l'Etablissement Impérial d'Indret en 1856, en grues vapeur et en plaques tournantes destinées au réseau ferré. Un courrier retrouvé au Service Historique de la Marine à Brest 25 le confirme: | A partir de ce moment, des éléments archivistiques nous montrent que les fabricants d'apparaux tentaient de placer leur production auprès de l'arsenal brestois. Ce fut par exemple le cas de la société Voruz de Nantes qui avait équipé l'Etablissement Impérial d'Indret en 1856, en grues vapeur et en plaques tournantes destinées au réseau ferré. Un courrier retrouvé au Service Historique de la Marine à Brest 25 le confirme: | ||
− | + | « Je puis vous adresser, aujourd'hui, les dessins cotés des grues roulantes et des plaques tournantes que j'ai confectionnées et livrées à l'Etablissement Impérial d'Indret à la fin de décembre 1856, au nombre de 4 grues et 12 plaques [...]. | |
Je possède deux modèles de grues, l'un de la force de 5 tonnes, l'autre de la force de 7 tonnes 5. Ces appareils, destinés à la manutention d'énormes pièces, soit sur les chemins de fer, soit aussi avec un avantage marqué, dans les Grands Ateliers de Construction pour desservir les grosses machines-outils, offrent une stabilité parfaite, soit à vide, soit en charge. Le mécanisme et le contrepoids sont emprisonnés dans une caisse [... ?...] et par ce fait, les hommes qui font la manoeuvre sur une plateforme qui sert de base à la grue, sont à l'abri de tous dangers. Un chapelet de galets, mobile, permet l'évolution facile de la grue. | Je possède deux modèles de grues, l'un de la force de 5 tonnes, l'autre de la force de 7 tonnes 5. Ces appareils, destinés à la manutention d'énormes pièces, soit sur les chemins de fer, soit aussi avec un avantage marqué, dans les Grands Ateliers de Construction pour desservir les grosses machines-outils, offrent une stabilité parfaite, soit à vide, soit en charge. Le mécanisme et le contrepoids sont emprisonnés dans une caisse [... ?...] et par ce fait, les hommes qui font la manoeuvre sur une plateforme qui sert de base à la grue, sont à l'abri de tous dangers. Un chapelet de galets, mobile, permet l'évolution facile de la grue. | ||
L'appareil peut être tiré sur un chemin de fer au moyen de chevaux ou de boeufs et pour parcourir les petites distances, un mécanisme de translation mu à bras, au moyen d'une manivelle, est placé à une des extrémités de la plateforme, cette disposition n'est pas indifférente attendu que, fort souvent, et dans les Ateliers des Constructions surtout, il peut se présenter latéralement des obstacles à la manoeuvre. | L'appareil peut être tiré sur un chemin de fer au moyen de chevaux ou de boeufs et pour parcourir les petites distances, un mécanisme de translation mu à bras, au moyen d'une manivelle, est placé à une des extrémités de la plateforme, cette disposition n'est pas indifférente attendu que, fort souvent, et dans les Ateliers des Constructions surtout, il peut se présenter latéralement des obstacles à la manoeuvre. |
Version du 15 septembre 2011 à 12:26
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