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Didier Le Gac

Didier Le Gac, député de la 3eme circonscription du Finistère

Didier Le Gac est député de la 3eme circonscription du Finistère depuis juin 2017. Auparavant, il a été maire de Lampaul-Plouarzel (commune littorale de 2100 habitants à 25km de Brest) de 2001 à 2017 et conseiller départemental du canton de Saint-Renan (de 2008 à 2017), vice-président en charge d'une politique territoriale sur le Pays de Brest[1].

Au sein de l’Assemblée Nationale, après avoir siégé au sein de la Commission de la Défense Nationale de 2017 à 2022, il est désormais membre de la commission des Affaires Sociales qui examine les politiques liées à l’emploi, la formation, les retraites, la santé, le handicap ou encore le médico-social… En parallèle, il continue à suivre étroitement toutes les questions relatives à l’agriculture, la mer et au littoral, au fonctionnement des collectivités locales et avec toujours comme fil conducteur, l’emploi[2].

Attaché aux questions de mémoire, il a saisi la secrétaire d’Etat Patricia Mirallès pour mieux éclairer les informations disponibles concernant Louis-Marie Pellé inscrit dans la base des victimes civiles (1939-1945) et le rôle des gendarmes du Conquet pour cacher des juifs dans les campagnes du Nord-Finistère.

Parcours

Titulaire d’une licence AES option Gestion des entreprises obtenue à l’UBO (Université Bretagne Occidentale) de Brest en 1986, et après une année de service militaire dans la Marine Nationale, il démarre dès 1988 une carrière dans le secteur bancaire et devient rapidement directeur d’agence au sein du groupe BNP Paribas-Cetelem. En 1996, il obtient, par la voie de la formation continue, un D.E.S.S (Master 2) Gestion des PME/PMI. A partir de 2008, il devient conseiller en insertion professionnelle et formation continue auprès de l’AFPA (Association Formation Professionnelle des Adultes) et du GRETA (Etablissement de formation continue de l’éducation nationale) à Brest où il est notamment en charge de l’accompagnement des salariés et de leurs projets de validation des acquis par l’expérience (VAE) et aussi de coaching individuel ou collectif de remobilisation vers l’emploi.


Vie politique

Didier le Gac est maire de la commune de Lampaul-Plouarzel (Finistère) de 2001 à 2017, commune littorale de 2100 habitants, rattachée à la Communauté de communes du Pays d’Iroise (CCPI).

De mars 2008 à juin 2017, il est aussi conseiller départemental du Finistère du canton de Saint-Renan et il est notamment durant cette période président du SDIS 29 (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de 2009 à 2015.

A partir de 2015, il est Vice-président sur une fonction territoriale en charge de l’animation des politiques départementales sur le Pays de Brest. Il est aussi en charge de la délégation sur toutes les questions de mobilité. Il est également très attentif à la situation maritime du département et des îles en particulier, puisque dans son canton sont situées les îles Molène et Ouessant où il préside les conseils portuaires ainsi que celui du Port de pêche et passagers du Conquet.

Membre du Parti Socialiste de 1995 à 2016, il rejoint le parti LREM dès l’été 2016, bien avant le début de la campagne présidentielle de 2017, dans le sillage de Richard Ferrand, lui-même ancien conseiller général du Finistère.

Candidat à l’élection législative de 2017 sous l’étiquette de La République En Marche sur la 3ème circonscription du Finistère (qu’il connait bien pour avoir été 2 fois le suppléant de François Cuillandre Maire de Brest), il est élu député le 21 juin 2017, où il manque de peu une victoire dès le premier tour. (score premier tour 44.01% ; score second tour 60.69%)

Au sein de l’Assemblée Nationale, compte tenu du poids que représente les industries navales de défense dans sa circonscription (Naval Group, Thalès,….) et de la forte présence du port militaire de Brest, il est naturellement membre de la Commission Défense Nationale et des Forces Armées mais continue à suivre avec une étroite attention toutes les questions relatives à la mer et au littoral (la loi littoral, les énergies marines renouvelables, la pêche, la conchyliculture …), à l’agriculture (la Bretagne est la première région agricole de France, en pleine mutation et il considère que l’on doit accompagner les agriculteurs dans ces changements et non les dénigrer dans l’agri-bashing ambiant), à la vie et au fonctionnement des collectivités locales ( où il apporte son expérience d’ancien élu local). Il est d’ailleurs membre de la nouvelle délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée Nationale.

Didier Le Gac a par ailleurs été désigné pour intégrer les 6 groupes d’études suivants : « Industrie de la Défense», « Littoral » (il a activement participé à la rédaction des amendements lors de l’examen de la loi Elan en 2018) et « Économie maritime», « Aquaculture » (il est en lien régulier avant le comité national de la conchyliculture), « langues régionales » (attentif à la situation des écoles bretonnes bilingues, il a défendu des amendements facilitant leur financement lors de l’examen de la loi Ecole de la Confiance en 2019) , « amiante » (il est vice président du groupe et en lien régulier avec les associations sur son territoire dont l‘ADDEVA). Surtout, il est l’un des membres actifs de la « Team Maritime », groupe de députés animé par sa collègue Sophie Panonacle députée de Gironde qui reçoit régulièrement – presqu’une fois par semaine – des acteurs du monde maritime, responsables et décideurs, publics ou privés, dans tous les domaines pour contribuer à l’ambition d’une véritable politique maritime de la France, dans le sillage d’Arnaud Le Roy, auteur, lors du dernier quinquennat de la loi sur l’économie bleue.

Il représente également l’Assemblée Nationale au sein du Conseil supérieur des gens de mer. Il a salué avec enthousiasme la création du ministère de la Mer à l’été 2020. Il est, depuis, en contact très régulier avec le cabinet d’Annick Girardin et suit très attentivement tous les dossiers bretons (pêche, Brexit) et notamment celui du transmanche passager avec la situation particulière de la Britanny Ferries compagnie maritime emblématique du Nord Finistère.

En 2018, Il a été membre de la Commission d’enquête chargée de tirer les enseignements de l’affaire Lactalis et d’étudier à cet effet les dysfonctionnements des systèmes de contrôle et d’information, de la production à la distribution, et l’effectivité des décisions publiques.

En 2019, Didier Le Gac a été désigné co-rapporteur avec deux autres collègues députés, Mme Pirès Beaune et M. Arnaud Viala, d’une mission d’information sur l’évaluation des effets de la nouvelle carte régionale telle que établie en 2015.

Le 12 février 2020, lors de la Commission Défense, il a été nommé rapporteur pour avis du budget de la Marine Nationale et a mené de nombreuses auditions à Brest, Cherbourg, Toulon et Lorient.

En parallèle, et toujours militant, il participe au lancement du « Breizh Lab », le club de réflexion sur la Bretagne de demain, lancé par Jean-Yves LE DRIAN en 2018.

Candidat à sa réélection en 2022, il est réélu le 19 juin avec 57,9% des suffrages exprimés.

Lors de cette XVIè législature, Didier Le Gac intègre la commission aux Affaires Sociales. Cette commission a pour domaines de compétence l’emploi, la formation professionnelle, la santé, les personnes âgées, l’handicap, la famille, la protection sociale, les lois de financement de la sécurité sociale, l’insertion et l’égalité des chances.

Comme lors de la précédente législature, Didier Le Gac est membre de la Délégation aux Collectivités Territoriales et à la Décentralisation.

Il représente à nouveau, pour cette législature, l’Assemblée nationale au sein du Conseil Supérieur des gens de mer.

En février 2023, Didier Le Gac a été désigné Président du Groupe d’études « Amiante ».

Gardiens de la Mémoire : L’Héritage de Louis Marie Pellé

Sensible au plaidoyer du député breton Didier Le Gac pour mieux éclairer les informations disponibles concernant Louis-Marie Pellé inscrit dans la base des victimes civiles (1939-1945) et le rôle des gendarmes du Conquet pour cacher des juifs dans les campagnes du Nord-Finistère, la secrétaire d’Etat Patricia Mirallès a permis de faire avancer ce dossier. Elle a d’ailleurs accordé un entretien au parlementaire finistérien Didier Le Gac indiquant qu’il était nécessaire aux services du ministère de disposer de plus de temps pour établir le rôle des gendarmes du Conquet durant la période d’Occupation et, notamment, leur rôle dans la cache de juifs dans les campagnes du Nord-Finistère.

Cette démarche s’aligne sur l’ambition de l’UNESCO de construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes, en s’appuyant sur la médiation historique et mémorielle.

Aussi, les éléments relatifs aux gendarmes de la brigade du Conquet transmis par les services du secrétariat d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire représentent désormais une source que des universitaires et jeunes chercheurs pourront approfondir.

En outre, des recherches ont été menées sur l’action des gendarmes de cette brigade.

Un rapport du 31 décembre 1944 sur les services rendus pendant l’Occupation mentionne les gendarmes suivants :

  • adjudant GOURET Désiré
  • gendarme BERNARD Louis
  • gendarme BURELIER Jean en service avec les FFI depuis le 19/08/1944
  • gendarme CAST Pierre
  • gendarme GEFFROY Hervé
  • gendarme MIRY Louis
  • gendarme PERROTEAU Jean
  • gendarme PORHEL Eugène

Des documents que des universitaires pourront s’approprier dans le futur fournissent des informations complémentaires avec leurs références archivistiques :

  • Cote GD 29 E 102 - BT Le Conquet, seul un registre de correspondance confidentielle au départ (R/4) lacunaire est présent.

· R/4 n°8 du 28 sept 1946 : état des récompenses accordées et mention que les militaires de la brigade font partie de la résistance depuis août 1943.

  • Cote GD 29 E 4 - Compagnie du Finistère, registre de correspondance courante R/2

· R/2 n°1657 du 24 sept 1943 : liste nominative du personnel de la compagnie du Finistère

  • Cote GD 29 E 23 - Section de Brest, registre de correspondance courante R/2

· R/2 n°47 du 11 sept 1944 : situation d’effectif à la date du 31/08/1944 R/2 n°436 du 31 déc. 1944 : rapport sur les activités des gendarmes de la section de Brest (actions générales et particulières).

Construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes

Sensible au plaidoyer du député breton Didier Le Gac pour mieux éclairer les informations disponibles concernant Louis-Marie Pellé inscrit dans la base des victimes civiles (1939-1945) et le rôle des gendarmes du Conquet pour cacher des juifs dans les campagnes du Nord-Finistère, la secrétaire d’Etat Patricia Mirallès a permis de faire avancer ce dossier. Elle a d’ailleurs accordé un entretien au parlementaire finistérien Didier Le Gac indiquant qu’il était nécessaire aux services du ministère de disposer de plus de temps pour établir le rôle des gendarmes du Conquet durant la période d’Occupation et, notamment, leur rôle dans la cache de juifs dans les campagnes du Nord-Finistère.

Le dossier de Louis-Marie Pellé est conservé au Service historique de la Défense sous la cote AC 21 P 385156.

Mettre en cohérence les informations disponibles

Si le dossier de M. Louis-Marie Pellé est constitué de 11 pages recto/verso, il porte en lui une dimension mémorielle très importante pour les terres du Finistère dont la Mer d’Iroise constitue le gardien des terroirs continentaux et insulaires, sauvegardés dans un espace exceptionnel et protégé de Parc Naturel Marin. Les terres que cette mer d’Iroise baigne sont précisément celles où Saint-Mathieu s’est fait homme, où Guerlain veille au soin protecteur des abeilles de l’île d’Ouessant. Dans cette pointe bretonne, est aussi né un récit légendaire lié à la venue des reliques de saint Mathieu qui auraient été ramenées d’Égypte par des marins bretons.

Le rêve d’enraciner la paix dans les contextes de transition

Dans son œuvre La Cité antique, Fustel de Coulanges voit dans la religion et le culte des morts les fondations des institutions des sociétés anciennes. Issu d’une famille bretonne, Fustel de Coulanges jouit d’une grande ascendance brestoise. Or, la vision de Fustel de Coulanges présente un parallélisme étonnant entre mythologie antique voire celtique d’un côté, et cosmogonie de l’autre. Dans ces deux univers, la place des morts et de la religion est cruciale car elle guide les règles d’héritage, de transmission.

L’ascendance finistérienne de Fustel de Coulanges mérite donc qu’on s’y attarde pour mieux explorer la prospective des contextes de transition. Les Cahiers de l’Iroise ont conservé des éléments biographiques et généalogiques qui apportent des signaux pour anticiper l’avenir.
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