Claude Marchalot, peintre de paysages : Différence entre versions

Version du 21 décembre 2009 à 16:48

Claude Marchalot

Son parcours?

est né le 26 mars 1948 à Quimper qu'il quitte, pour Rennes, en 1964. Les premières huiles sont effectuées pendant ces années rennaises. Ses études se concluent en 1972 par un DEA d'informatique et un AEA de Géomorphologie des Océans, obtenus à l'aide d'une bourse de spécialisation du CNEXO. L'enseignement de la voile et la régate occupent alors une bonne partie de ses loisirs et sont aussi l'occasion de découvertes de paysages littoraux.

En 1972, arrivée dans la région brestoise et découverte des paysages environnants puis mariage avec Marie, de Paimpol en 1975. Ils ont 3 enfants et 1 petit enfant. Paimpol et ses environs s'ajoutent aux motifs de prédilection. Sa vie professionnelle se déroule à l'Ifremer où il contribue successivement aux bases et banques de données marines (1973-1986), à la création du centre de données spatiales Cersat (1987-1991), au développement de logiciels pour les navires océanographiques (1991-1999 avant d'assurer la direction du département Informatique et Données marines (1999-2007). Les peintures (huiles et aquarelles) sont alors épisodiques; les carnets de croquis faits à l'occasion de voyages et des croisières familiales s'accumulent sans être très exploités, excepté pour la réalisation de quelques petites séries d'aquarelles (escales bretonnes, canal de Nantes à Brest).

Et le paysage reste cependant au fil des années le thème préféré. Les peintures doivent-elles passer un message ? La plupart des artistes peintres ont forcément apporté à travers l'expression de leur sensibilité, un témoignage sur leur époque et certains ne se sont pas privés de l'expliciter. Chez Claude Marchalot, le souci de la protection et la reconquête du paysage, notre cadre de vie partagé, au delà de toute considération purement esthétisante, sont une préoccupation depuis longtemps. En témoigne la création de l'association « Paysage Pour Plouzané » en 1991, dont le travail sera à plusieurs reprises primé par plusieurs Fondations et qui entraînera dans ses projets associations et agriculteurs locaux. Le message ici transmis est qu'il faut regarder autour de soi, qu'il se dégage une poésie de paysages « ordinaires », vus et revus quotidiennement, et qui sont à Brest, portés par un site magnifique auquel bien sûr, la traversée de l'histoire a apporté ses blessures. Mais elles lui donnent aussi comme une âme qu'il faut respecter.

Sa galerie en ligne: claudemarchalot