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− | http://
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− | 48.400032, -4.533126
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− | Halte n° 1 - Redoute du Questel (Par Mémoire de Saint Pierre)
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− | Datée de 1782, la redoute « Ar Gestell bras» (ou Questel ou Guestel) est un losange de 97 mètres de côté.
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− | Sa position domine immédiatement deux vallons à l'Ouest. Il n'est qu'à 700 mètres du fort de Penfeld qui ferme la ligne au Nord,
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− | mais l'intervalle avec le fort de Kerarroux (ou Keranroux) au Sud est de 1500 mètres. L'ouvrage, en terre et maçonnerie,
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− | s'organise autour d'une cour intérieure. Le parapet se double d'un mur crénelé, tandis que la gorge est occupée
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− | par des magasins et des casernements. Une galerie percée de créneaux de tir court tout le long de la contrescarpe.
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− | Le chemin couvert est muni de quatre places d'armes en forme d'ogives.
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− | Il participe à la défense terrestre du port de Brest jusqu'en 1914. Il est utilisé durant l'Occupation allemande
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− | de 1940 à 1944 par l'Organisation Todt. Malgré quelques bombes reçues en 1944, dont l'une détruit une partie du casernement,
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− | le fort est aujourd'hui en bon état.
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− | Il a été aménagé pour le public dans les années 1990. Il est actuellement libre d'accès.
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− | 48.404762, -4.531045
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− | /Info\
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− | Halte n° 2 - Présentation par « Bretagne Vivante »
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− | 48.401657, -4.518836
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− | /Info\
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− | Halte n° 3 - Mise en œuvre des bois pour la construction navale
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− | (Par Mémoire de Saint Pierre)
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− | Le bois utilisé pour la construction navale était le chêne.
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− | Il provenait de la forêt du Cranou, à Hanvec.
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− | Il était transporté par remorquage entre le Faou et Brest.
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− | Il était débité dès son arrivée puis stocké et séché
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− | en fond de Penfeld où l'eau était saumâtre.
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− | Dans ce milieu le bois était protégé contre le taret, mollusque marin,
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− | très destructeur. Les pièces de bois étaient immergées
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− | et fixées à des pieux en bois eux aussi.
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− | Les éléments de charpente étaient tracés suivant
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− | les gabarits confectionnés en salle à tracer,
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− | découpés à l'atelier de sciage, avant d'être
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− | transportés sur le chantier de construction.
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− | La technique de montage consistait à placer
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− | d'abord la quille sur les tins de la cale de lancement,
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− | ou sur les tins du bassin de radoub. La structure
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− | de la coque était bâtie sur la quille, joignant l'étambot à l'étrave,
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− | à la quelle elle était reliée par une forte pièce de bois
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− | dénommée le brion. La construction se poursuivait de la manière suivante :
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− | les couples prenaient appui sur la quille,
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− | il s'agissait de robustes membrures taillées en forme en plein cœur de chêne,
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− | Ces couples étaient composés de plusieurs pièces courbes,
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− | nommées aussi allonges, placées bout à bout. La pièce centrale,
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− | appelée varangue était encastrée dans la quille.
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− | Les couples étaient formés de deux plans accolés et chevillés
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− | pour former un ensemble rigide ; les joints était décroisés
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− | Le raidissage transversal était complété par des baux ou
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− | barrots qui reliaient les parties latérales des membrures.
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− | Ces barrots supportaient les bordages du pont.
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− | Ces barrots étaient reliés aux varangues par des épontilles.
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− | Longitudinalement, les couples étaient reliés par une
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− | charpente horizontale, composée de lisses ou serres.
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− | La lisse axiale, nommée la carlingue centrale,
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− | d'un fort échantillonnage, reposant sur les varangues,
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− | était solidement chevillée sur la quille. Le raidissage était encore
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− | renforcé par les serres d'empature qui couraient de l'avant à l'arrière,
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− | à la hauteur de la partie supérieure des varangues,
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− | et par les bauquières qui supportaient les barrots des différents ponts.
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− | Le bordé extérieur et le vaigrage intérieur, qui étaient solidement fixés
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− | aux membrures, complétaient la structure qui formait ainsi un ensemble rigide.
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− | Malgré l'emploi du fer, puis de l'acier, au milieu du 19ième siècle,
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− | pour la construction des coques des bâtiments de guerre,
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− | le bois est resté en usage à l'arsenal, dans la construction navale
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− | pour les platelages des ponts, pour les fausses quilles, pour les listons, etc...
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− | 48.404392, -4.528298
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− | /Info\
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− | Halte n° 4 - L'eau force motrice pour les forges et moulins - La Villeneuve (par Mémoire de Saint Pierre)
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− | En 1767 le négociant brestois Joseph Duplessis jette les fondements d'un établissement de production industrielle près des rives de la Penfeld,
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− | au lieu dit « Kernevez ». Ce projet comprend une forge destinée à la transformation des fers usagés et un moulin à scier le bois.
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− | Ce nom de Kernevez fut peu usité à l'époque par les personnels de l'usine; ils l'avaient remplacé par sa traduction française « La Villeneuve ».
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− | En 1772 la marine y installa une véritable usine regroupant une forge et divers ateliers, pour renforcer ses moyens de production dans l'arsenal principal.
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− | En 1860 la production est très importante ; il y avait à cette époque 175 employés.
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− | L'étang aménagé vers 1771 avait entraîné la disparition de deux moulins sur la commune de Guilers le moulin de Stang ar C'houlm
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− | sur le ruisseau venant de Keroual et le moulin de Penn ar C'hrearc'h sur le ruisseau de Pont Kabioc'h. Le ruisseau de Pont Kabioc'h
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− | prend sa source à Kervalan et marque les limites communales (ou paroissiales suivant l'époque) entre Saint Pierre Quilbignon et
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− | Plouzané, puis Guilers ; il est renforcé par le ruisseau de Larc'hantel qui le rejoint dans l'étang du moulin Rouzic,
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− | le ruisseau de la fontaine « Margot », qui le rejoint entre le moulin de Kergo et le moulin de Pont Kabioc'h, et le ruisseau de Coat Tan
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− | qui se jette dans l'étang du moulin « Ar Beuz (Le Buis).
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− | Pour augmenter la puissance des machines, un affluent de l'Aber Ildut fut détourné à Kastell an Daol, pour rejoindre,
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− | par canal, le ruisseau de Pont Kabioc'h, en amont du moulin Rouzic.
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− | Le cadastre de 1834 mentionne la présence de nombreux moulins à eau pour moudre le blé, etc...
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− | sur ce ruisseau de Pont Kabioc'h : Larc'hantel, Pont ar Roudouz, Lannenger, Kerivin, Rouzic, Kergo, Pont Kabioc'h, et le Buis, où il y avait 2 moulins
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− | Les forges de La Villeneuve ont cessé de fonctionner en 1881. L'établissement fut reconverti l'année suivante
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− | pour accueillir l'école des pupilles qui avait été créée en 1862, à bord d'un vaisseau désarmée. Vers 1895,
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− | le grand pavillon Giffard avait été construit. Ce nom provenait du généreux légataire M Giffard.
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− | Durant la guerre 1914 - 1918, comme beaucoup d'autres établissements des armées, la Villeneuve
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− | avait accueilli un hôpital militaire pour les combattants blessés au front.
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− | En 1945, il devint dépôt des équipages, puis dans les années 1970, un centre de formation maritime.
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− | L'établissement a été fermé définitivement en 1983.
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