Lavoir de la rue Conseil : anecdotes : Différence entre versions
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Version du 19 mai 2014 à 15:26
On boira de la manzanilla
Tant qu’y aura du linge à laver
Des hommes on pourra se passer
Et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux le soir »
(Refrain des lavandières du Portugal)
Le bruit de leur caquetage couvrait presque le martellement de leurs battoirs …
Vous voulez apprendre des nouvelles ? Allez au lavoir ! » affirmait en chaire le curé de Longrillers.
Que par la langue et le battoir
On lessive toute la ville
On parle haut, on parle fort,
Le battoir bat, la langue mord !
Pour être une laveuse habile,
Il faut prouver devant témoins
Que le battoir est très agile
Que la langue ne l’est pas moins »
C’est ici que s’installe au cœur du village, « le parlement des femmes », équivalent du café des hommes ; les lavandières colportaient les cancans et autres histoires plus ou moins croustillantes de la vie du village.
« Tiens ! Elle change encore ses draps, Et pourquoi donc ? » ou encore « Elle lave ses serviettes, ce n’est pas pour cette fois ci ».
« Lieux de commérages par excellence, au lavoir les femmes s’épiaient pour laver le linge de maison et linge intime. « Beaucoup de légendes courent sur les lavandières qui lavaient la nuit, car on disait qu’elles se cachaient pour laver leurs pêchés. » (Michèle Carminade « Linge, lessives et lavoirs »)