Parc National du Banc d'Arguin

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Parc National du Banc d'Arguin Le Parc National du Banc d'Arguin en Mauritanie est le fruit de plusieurs programmes de coopération avec des partenaires réguliers basés en France et en Allemagne, ainsi qu'avec le collectif de photographes « en Haut ». Ses principaux objectifs l'approfondissement de la connaissance du Banc d'Arguin la recherche scientifique au sein de l'Institut Maritime de Recherche Océanographique des Pêches le suivi des pêches Une originalité, la prise de vues aériennes par les photographes du collectif « en Haut », permet de suivre l'évolution du milieu. Ici, les bancs de sable se déplacent et il est important de connaître l'emplacement des herbiers marins et sous-marins. Une autre particularité du Banc d'Arguin est la présence de mangroves d'eau salée où vivent des tilapias et des poissons-chats dont l'évolution a suivi un processus d'adaptation de l'eau douce à l'eau salée. Il y a très longtemps, ces animaux vivaient dans des fleuves ou des étangs et les biologistes mauritaniens essaient de comprendre comment ce passage a pu s'effectuer en faisant des prélèvements et des analyses d'ADN. La mission de l'Observatoire du Banc d'Arguin, (une centaine d'employés), représenté à Brest par une dizaine de personnes, réside dans la coordination scientifique entre les Universités, les laboratoires et les chercheurs. Parmi la délégation, figure Hama Hama, économiste à la base, mais qui a reçu un complément de formation en géographie et environnement (2ème à droite en tenue traditionnelle blanche). L'exposition Elle retrace l'ensemble des problématiques que rencontrent les imraguens (habitants du Parc : 1500 pêcheurs et 1600 pasteurs sur 12 000 km2 ) : La situation géographique Le patrimoine naturel L'évolution du littoral Le problème de l'eau La pluviométrie est ici de 15 à 20 mm de précipitations par an. Pour les villages côtiers, éloignés de 50 km des puits, la coopération avec les partenaires a permis de créer un système de ravitaillement par citernes. D'autre part, 5 usines de dessalement d'eau de mer ont été construites. (Cette coopération a également permis la construction d'écoles pour un meilleur accès des enfants à l'éducation, où l'accent est mis plus particulièrement sur l'environnement) Les traditions imraguens La pêche durable : des panneaux explicatifs accompagnés de maquettes de lanches (bateaux à voiles). Ici, les bateaux à moteur sont interdits et les marins ont une connaissance parfaite du milieu. L'utilisation d'embarcations à voiles, construites sur place par des charpentiers de marine bois au savoir-faire reconnu, permet de pêcher de façon plus économique et plus sélective. Leur nombre est plafonné à 114 pour maîtriser l'effort de pêche. Les principales captures concernent le mulet jaune dont toutes les parties sont utilisées, en poisson séché, les œufs (poutargue) et les têtes dont on extrait de l'huile. Une exposition de magnifiques photos du paysage du banc d'Arguin réalisées par cerf-volant, ainsi que du travail des charpentiers de marine de la coopérative "El Ittihad", présidée par Oubeid Ould Louly (1ère photo). Pour en savoir plus Un article de Wikipédia Le site du Parc Le collectif "en Haut"