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Voilà comment François Vidocq dans ses "Mémoires", futur chef de la Sûreté, est arrivé dans notre quartier.
 
Voilà comment François Vidocq dans ses "Mémoires", futur chef de la Sûreté, est arrivé dans notre quartier.
  
Lorsqu'il écrit "dépôt", en fait c'est un ancien hôpital, construit par [[Choquet du Lindu]], abandonné par la Royale. Là, les bagnards se reposent de la route qu'ils viennent de faire depuis Paris (en général). Puis le bagne les recevait dans son repaire.
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Lorsqu'il écrit "dépôt", en fait c'est un ancien hôpital, construit par [[Choquet de Lindu]], abandonné par la Royale. Là, les bagnards se reposent de la route qu'ils viennent de faire depuis Paris (en général). Puis le bagne les recevait dans son repaire.
  
 
Qu'il vienne une grande guerre maritime, une épidémie et la Marine sentira le besoin de Pontanézen, où elle pourrait placer ses convalescents, diriger ses galeux. A cette époque, on est imprévoyant, Pontanézen n'étant pas entretenu.
 
Qu'il vienne une grande guerre maritime, une épidémie et la Marine sentira le besoin de Pontanézen, où elle pourrait placer ses convalescents, diriger ses galeux. A cette époque, on est imprévoyant, Pontanézen n'étant pas entretenu.

Version du 10 décembre 2008 à 18:28

Une étape pour le bagne
Collectif-jq.jpg
Un article de : TAPAJ
Parution : janvier 1993
N° : 21
Auteur : Patrick Quintin


Pontanézen : une étape pour le bagne...

Notre pénible voyage dura 24 jours ; arrivés à Pont-à-Nezen nous fûmes placés au dépôt du bagne, où les condamnés font une sorte de quarantaine jusqu'à ce qu 'ils soient remis de leur fatigue, et qu'on ait reconnu qu'ils ne sont pas atteints de maladies contagieuses.

Voilà comment François Vidocq dans ses "Mémoires", futur chef de la Sûreté, est arrivé dans notre quartier.

Lorsqu'il écrit "dépôt", en fait c'est un ancien hôpital, construit par Choquet de Lindu, abandonné par la Royale. Là, les bagnards se reposent de la route qu'ils viennent de faire depuis Paris (en général). Puis le bagne les recevait dans son repaire.

Qu'il vienne une grande guerre maritime, une épidémie et la Marine sentira le besoin de Pontanézen, où elle pourrait placer ses convalescents, diriger ses galeux. A cette époque, on est imprévoyant, Pontanézen n'étant pas entretenu.

Il est question de vendre l'emplacement et les vastes édifices de cet établissement. (Nous sommes au milieu du 19 ème siècle) ; si cette vente s'effectue, la Marine le regrettera. Non seulement cet hôpital ne sera pas détruit, mais la Royale y installe une buanderie. C'était une immense usine, bâtie avec soin, où l'on blanchissait le linge à la vapeur.

Question : Où se trouvaient ces établissements ?

Réponse : A l'emplacement de la caserne de gendarmerie, rue du Général Paulet.

Ô lecteurs ! quelle vie de souffrances est la mienne, remords croissants, tourments de l'âme, anxiété de l'esprit, j'ai souffert, tout enduré, pour satisfaire mon insatiable ambition. (Déserteur à 19 ans, bagnard à Brest -Antelme Collet)

N.B. Le chef d'Etat Major du Général Pershing, le Colonel Stanton, déclara le 4 Juillet 1917 à l'occasion de l'Indépendance Day sur le tombeau de La Fayette au cimetière de Picpus à Paris : "La Fayette nous voilà." Et avec les ancêtres des "GFS" ils s'installèrent à Pontanézen autour de l'hôpital pour 2 ans.

Patrick Quintin.

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