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Technopôle Brest-Iroise : Différence entre versions

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   Créé en 1989 par la C.U.B, le Technopôle Brest-Iroise, regroupait une centaine d'entreprises. Il visait trois objectifs : la mer, les biotechnologies et agroalimentaire, l'électronique et l'informatique. Elle s'étendait sur Brest (Le Vernis) et Plouzané (La Pointe du Diable) et favorisait le rapprochement entre la recherche, l'enseignement supérieur et les activités économiques.
 
   Créé en 1989 par la C.U.B, le Technopôle Brest-Iroise, regroupait une centaine d'entreprises. Il visait trois objectifs : la mer, les biotechnologies et agroalimentaire, l'électronique et l'informatique. Elle s'étendait sur Brest (Le Vernis) et Plouzané (La Pointe du Diable) et favorisait le rapprochement entre la recherche, l'enseignement supérieur et les activités économiques.
 
   
 
   
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  == Priorité à la formation ==
 
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     Si en 1989, les réalisations concernaient en priorité la formation, on pouvait lire dans le journal «Les Échos» du 18 février 1993, sous la plume de Stanislas du Guerny : «pour favoriser le décollage du Technopôle Brest-Iroise, l'État a donné un sérieux coup de pouce, en délocalisant sur le site breton, le service technique des Phares et Balises et l'Institut Polaire (une centaine d'ingénieurs et techniciens). De son côté, le groupe Thomson, qui cherche a compenser la baisse d'activité de sa division brestoise Thomson-CSF, y a installé sa filiale Thomson « Broadband Systems », spécialisée dans la production de fibre optique (70 emplois créés) ».
 
     Si en 1989, les réalisations concernaient en priorité la formation, on pouvait lire dans le journal «Les Échos» du 18 février 1993, sous la plume de Stanislas du Guerny : «pour favoriser le décollage du Technopôle Brest-Iroise, l'État a donné un sérieux coup de pouce, en délocalisant sur le site breton, le service technique des Phares et Balises et l'Institut Polaire (une centaine d'ingénieurs et techniciens). De son côté, le groupe Thomson, qui cherche a compenser la baisse d'activité de sa division brestoise Thomson-CSF, y a installé sa filiale Thomson « Broadband Systems », spécialisée dans la production de fibre optique (70 emplois créés) ».
 
   
 
   
 
== Programmes fédérateurs ==
 
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     « 5000 personnes travaillaient sur le site en 1993, en y incluant les 1200 étudiants de l'École supérieure des télécommunications et l'École nationale d'ingénieurs de Brest. La ville multiplie les efforts : hameau d'entreprises, «Maison du technopôle», qui abrite l'équipe d'animation en conseil d'entreprises dans les secteurs de la recherche océanographique, agroalimentaire et informatique.»
 
     « 5000 personnes travaillaient sur le site en 1993, en y incluant les 1200 étudiants de l'École supérieure des télécommunications et l'École nationale d'ingénieurs de Brest. La ville multiplie les efforts : hameau d'entreprises, «Maison du technopôle», qui abrite l'équipe d'animation en conseil d'entreprises dans les secteurs de la recherche océanographique, agroalimentaire et informatique.»
  
 
== Implantation d'entreprises ==
 
== Implantation d'entreprises ==
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     Le Technopôle Brest-Iroise, c'est aussi une collaboration avec d'autres sites technologiques bretons et de nombreux organismes spécialisés : réseau EBN (European Business network) qui apporte aux entreprises une ouverture sur l'Europe.
 
     Le Technopôle Brest-Iroise, c'est aussi une collaboration avec d'autres sites technologiques bretons et de nombreux organismes spécialisés : réseau EBN (European Business network) qui apporte aux entreprises une ouverture sur l'Europe.
 
     En 2000, la S.A Summun, s'installe sur le Technopôle. C'est un laboratoire spécialisé dans le test des médicaments issus des recherches en biotechnologie par l'industrie pharmaceutique. En 2004 le laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes (LM2E), voit le jour. C'est une unité mixte de recherche CNRS, Ifremer et UBO. En 2006, une petite Start-up teste un nouveau prototype d'éolienne. L'entreprise Cabasse spécialisée dans l'acoustique, est aussi présente.
 
     En 2000, la S.A Summun, s'installe sur le Technopôle. C'est un laboratoire spécialisé dans le test des médicaments issus des recherches en biotechnologie par l'industrie pharmaceutique. En 2004 le laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes (LM2E), voit le jour. C'est une unité mixte de recherche CNRS, Ifremer et UBO. En 2006, une petite Start-up teste un nouveau prototype d'éolienne. L'entreprise Cabasse spécialisée dans l'acoustique, est aussi présente.
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Ollivier Disarbois
 
Ollivier Disarbois
 
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Version du 5 décembre 2009 à 19:57

Le Technopôle d'hier

 Créé en 1989 par la C.U.B, le Technopôle Brest-Iroise, regroupait une centaine d'entreprises. Il visait trois objectifs : la mer, les biotechnologies et agroalimentaire, l'électronique et l'informatique. Elle s'étendait sur Brest (Le Vernis) et Plouzané (La Pointe du Diable) et favorisait le rapprochement entre la recherche, l'enseignement supérieur et les activités économiques.

La pointe du diable
== Priorité à la formation ==
   Si en 1989, les réalisations concernaient en priorité la formation, on pouvait lire dans le journal «Les Échos» du 18 février 1993, sous la plume de Stanislas du Guerny : «pour favoriser le décollage du Technopôle Brest-Iroise, l'État a donné un sérieux coup de pouce, en délocalisant sur le site breton, le service technique des Phares et Balises et l'Institut Polaire (une centaine d'ingénieurs et techniciens). De son côté, le groupe Thomson, qui cherche a compenser la baisse d'activité de sa division brestoise Thomson-CSF, y a installé sa filiale Thomson « Broadband Systems », spécialisée dans la production de fibre optique (70 emplois créés) ».

Programmes fédérateurs

   « 5000 personnes travaillaient sur le site en 1993, en y incluant les 1200 étudiants de l'École supérieure des télécommunications et l'École nationale d'ingénieurs de Brest. La ville multiplie les efforts : hameau d'entreprises, «Maison du technopôle», qui abrite l'équipe d'animation en conseil d'entreprises dans les secteurs de la recherche océanographique, agroalimentaire et informatique.»

Implantation d'entreprises

   Le Technopôle Brest-Iroise, c'est aussi une collaboration avec d'autres sites technologiques bretons et de nombreux organismes spécialisés : réseau EBN (European Business network) qui apporte aux entreprises une ouverture sur l'Europe.
   En 2000, la S.A Summun, s'installe sur le Technopôle. C'est un laboratoire spécialisé dans le test des médicaments issus des recherches en biotechnologie par l'industrie pharmaceutique. En 2004 le laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes (LM2E), voit le jour. C'est une unité mixte de recherche CNRS, Ifremer et UBO. En 2006, une petite Start-up teste un nouveau prototype d'éolienne. L'entreprise Cabasse spécialisée dans l'acoustique, est aussi présente.
   On ne saurait parler du Technopôle sans citer IFREMER présent sur le site depuis le début. Des entreprises comme Thales associé à Coopagri Bretagne, Even, ou bien Thales Alcatel Télécom et DCNS.

Ollivier Disarbois

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