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Témoignage d'un appelé du contingent, nettoyeur de rivage : Différence entre versions

 
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HELLO je suis jean marie Je dois vous avouez que ‘est par hasard que j'ai trouvé ce site. Pour être honnête j'ai parcouru tout ce que j'ai pu trouvé sur le net au sujet des intervenants qui on contribué bénévolement au décrochage du littoral breton en 1978 suite au naufrage de l'amoco cadiz. C'est parfaitement injuste mais le fait est que nul ne parles que la plus grande partie des « bénévoles » était des bidasses don je fut et que les autochtones de l'époque étaient en minorité. Ce n'est pas un reproche car après tout ce n'éta pas a eux de pataugé de le brut iranien. En 1978 j'était appelé du contingent au 126émRI et quant il fallut mobilisé des bras pour nettoyé la marée noir les autorité militaire on demandé au appelé qui parmi eux était volontaire pour la mission Nous fume tous ou presque partant car c'était la le mayen de quitté la routine et la servitude soldèsque C'est le meilleur souvenir de toute la période bidasse de mes 20 ans Le job était franchement dégueu et dur mais l'accueil des gens et l'ambiance de fou chaque soir après le brut était merveilleux Je souhaite pouvoir témoigné que nous étions fière d'êtres utile et que pour une foi l'armée des conscrit était utile et apprécié Il c'est avéré par la suite que nôtre action nr fut pas très bénéfique écologiquement les nettoyeurs a haute pression et les pelles on fait plus de dégât que le brut lui-même Mais qui en savait quelque chose a ce moment la?!! Ce fut une première Seule la nature est réellement venu a bout de cette cata: Mais n'oubliez plus que des millier de gamins de 20ans ce sont porté volontaire pour pataugé dans ce que j'appelai le nuttéla Mal odorant collant lourd comme des pierres Mal alaise dans des « cirés » en plastique le pire étant que plus tard le beau temps est arrivé ;et le soleil plombant le brut mélangé au algues et a l'eau de mer.Beurk ! Mais je n'échangerai pour rien au monde cette expérience. JML de la 77/10 126ém régiment d'infanterie (le bison blanc ) Pour plus de « souvenir » a ce sujet écrivez moi
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HELLO je suis Jean-Marie
viva bison blanc
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Je dois vous avouer que c'est par hasard que j'ai trouvé ce site.  
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Pour être honnête, j'ai parcouru tout ce que j'ai pu trouver sur le net au sujet des intervenants qui ont contribué bénévolement au décrottage du littoral breton en 1978 suite au naufrage de l'[[Amoco Cadiz]]. C'est parfaitement injuste mais le fait est que nul ne parle que la plus grande partie des « bénévoles » était des bidasses dont je fut et que les autochtones de l'époque étaient en minorité.  
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Ce n'est pas un reproche car après tout ce n'était pas à eux de patauger dans le brut iranien.  
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En 1978, j'étais appelé du contingent au 126ème RI et quant il fallut mobiliser des bras pour nettoyer la marée noire les autorités militaires ont demandé aux appelés qui parmi eux était volontaire pour la mission. Nous fûmes presque tous partants car c'était le moyen de quitter la routine et la servitude soldatesque. C'est le meilleur souvenir de toute la période bidasse de mes 20 ans. Le job était franchement dégueu et dur mais l'accueil des gens et l'ambiance de fou chaque soir après le brut étaient merveilleux. Je souhaite pouvoir témoigner que nous étions fiers d'êtres utiles et que pour une fois l'armée des conscrits était utile et appréciée.
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Il s'est avéré par la suite que notre action ne fut pas très bénéfique écologiquement; les nettoyeurs à haute pression et les pelles ont fait plus de dégâts que le brut lui-même. Mais qui en savait quelque chose a ce moment ? Ce fut une première. Seule la nature est réellement venue à bout de cette cata.
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Mais n'oubliez plus que des milliers de gamins de vingt ans se sont portés volontaires pour patauger dans ce que j'appelais le ''nutella'', ce ''nutella'' malodorant, collant, lourd comme de la  pierre. Nous étions mal à l'aise dans des « cirés » en plastique; le pire étant que plus tard le beau temps est arrivé... et le soleil plombant, imaginez le brut mélangé aux algues et à l'eau de mer...Beurk ! Mais je n'échangerais pour rien au monde cette expérience.  
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JML de la 77/10 126ème régiment d'infanterie (le bison blanc ).
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Pour plus de « souvenirs » à ce sujet [[Discussion utilisateur:JML58|écrivez moi]].
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[[Catégorie:Témoignage Amoco Cadiz]][[Catégorie:Amoco Cadiz]]

Version actuelle datée du 13 novembre 2012 à 17:04

HELLO je suis Jean-Marie

Je dois vous avouer que c'est par hasard que j'ai trouvé ce site.

Pour être honnête, j'ai parcouru tout ce que j'ai pu trouver sur le net au sujet des intervenants qui ont contribué bénévolement au décrottage du littoral breton en 1978 suite au naufrage de l'Amoco Cadiz. C'est parfaitement injuste mais le fait est que nul ne parle que la plus grande partie des « bénévoles » était des bidasses dont je fut et que les autochtones de l'époque étaient en minorité.

Ce n'est pas un reproche car après tout ce n'était pas à eux de patauger dans le brut iranien.

En 1978, j'étais appelé du contingent au 126ème RI et quant il fallut mobiliser des bras pour nettoyer la marée noire les autorités militaires ont demandé aux appelés qui parmi eux était volontaire pour la mission. Nous fûmes presque tous partants car c'était là le moyen de quitter la routine et la servitude soldatesque. C'est le meilleur souvenir de toute la période bidasse de mes 20 ans. Le job était franchement dégueu et dur mais l'accueil des gens et l'ambiance de fou chaque soir après le brut étaient merveilleux. Je souhaite pouvoir témoigner que nous étions fiers d'êtres utiles et que pour une fois l'armée des conscrits était utile et appréciée.

Il s'est avéré par la suite que notre action ne fut pas très bénéfique écologiquement; les nettoyeurs à haute pression et les pelles ont fait plus de dégâts que le brut lui-même. Mais qui en savait quelque chose a ce moment là ? Ce fut une première. Seule la nature est réellement venue à bout de cette cata.

Mais n'oubliez plus que des milliers de gamins de vingt ans se sont portés volontaires pour patauger dans ce que j'appelais le nutella, ce nutella malodorant, collant, lourd comme de la pierre. Nous étions mal à l'aise dans des « cirés » en plastique; le pire étant que plus tard le beau temps est arrivé... et le soleil plombant, imaginez le brut mélangé aux algues et à l'eau de mer...Beurk ! Mais je n'échangerais pour rien au monde cette expérience.

JML de la 77/10 126ème régiment d'infanterie (le bison blanc ).

Pour plus de « souvenirs » à ce sujet écrivez moi.

Viva bison blanc

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