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Saint-Pierre : Différence entre versions

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Cet intellectuel, né à Brest en 1869, a été engagé dans toutes les luttes de son temps (Affaire Dreyfus, guerre 14-18…).
 
Cet intellectuel, né à Brest en 1869, a été engagé dans toutes les luttes de son temps (Affaire Dreyfus, guerre 14-18…).
 
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L'ancien édifice , qui englobait l'école des garçons est devenue maison de quartier. Elle est aujourd'hui en pleine restructuration pour en faire un pôle de services publics.  
 
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'''15 - La route des Quatre Pompes'''  
 
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Version du 9 mars 2007 à 11:37

Circuit dans le quartier de Saint-Pierre

1 - La Mairie de quartier

A l'origine, la mairie de Saint-Pierre Quilbignon était installée depuis 1868 au Centre-Bourg. Les quartiers de Kerbonne et des Quatre Moulins prenant de l'extension, un secrétaire de mairie y installa, en 1935, une permanence située dans une école des Quatre Moulins. Puis en 1938, cette permanence s'installa dans le manoir de Kerber , acheté par la commune en 1937. Le bâtiment, endommagé par les bombardements de 1942, fut remplacé par une baraque, elle aussi détruite par la suite. Les travaux du bâtiment actuel, commencèrent en 1950 sous la direction de M. Goris, architecte. Son inauguration eut lieu le 18 octobre 1952 par le maire de Brest, M. Chupin et Mlle Leroux, adjointe spéciale de Saint-Pierre.

2 - Emile Masson

Cet intellectuel, né à Brest en 1869, a été engagé dans toutes les luttes de son temps (Affaire Dreyfus, guerre 14-18…). C'est aussi un penseur important de la conscience politique bretonne au travers de son action en faveur de la langue bretonne.


3 - Les Quatre Moulins

Ce nom vient des quatre moulins installés par la Marine en 1788 dans un champ traversé aujourd'hui par l'avenue du Polygone et la rue Frégate Laplace. Destinés aux besoins de l'arsenal pour avitailler les escadres et nourrir les matelots et ouvriers. Ils fonctionnèrent jusqu'en 1850, date à laquelle ils furent supplantés par les minoteries à vapeur.

4 - Le "Petit Jardin"

Immortalisé par la chanson d'Henri Ansquer "A Recouvrance", ce café-salle de danse a été créé en 1865 par un commis-officier de la Marine, M. Le Treut. En 1908, arrive à la tête de cette salle M. Guillerot qui, par ses diverses expériences professionnelles en France et à l'Hôtel Métropole à Moscou, lui donne une nouvelle impulsion. C'est au Petit Jardin que l'on venait fêter banquets, fêtes de famille mais surtout on venait danser dans cette salle, la plus grande de Brest, qui fit sa réputation. En 1917, les Anglais et les Américains la transformèrent en piste de patins à roulettes faute de pouvoir y danser. En 1940, elle servit à loger 300 soldats allemands. Le petit Jardin ferma ses portes définitivement en 1967 mais reste dans la mémoire collective brestoise un lieu mythique


5 - Kérangoff

Alain Robbe-Grillet écrivain et nouvel Académicien Français, est un enfant de ce quartier. Il y est né, en 1922, rue Franchet D'Esperey. Cette plaine était un vaste terrain d'exercice militaire. Il a aujourd'hui disparu sous les constructions d'HLM dans les années 1950. Des chansons célèbrent cet endroit : un quatrain mis sur un air de clairon et la chanson "Au pardon de Kérangoff", célébré comme un haut lieu de réjouissance et de bonne chère. Pendant la première guerre mondiale, cette plaine servit à accueillir le corps expéditionnaire portugais. Une habitante, leur prépara de la brandade de morue. La paix revenue, elle fut accueillie au Portugal et reçut la Croix du Portugal et l'Ordre du Christ.

6 - La rue de la Porte

Artère principale de Recouvrance, elle a été percée à l'achèvement de la construction des remparts en 1692. Elle était le seul axe de sortie de Brest sur la Rive Droite arrivant à la porte du Conquet. Ce fut l'une des rues les plus photographiées, sans doute à cause de ses échoppes, suite de cabanes en bois jouxtant la rue Lapérouse et abritant diverses activités : coiffeur, cordonnier, modiste…. Elles ont été détruites en 1942, par l'organisation TODT, pour faciliter le passage des camions travaillant au chantier de la base sous-marine de Lanninon. Plus près de nous, en 1987, on décida un aménagement de la place en bas de la rue de la Porte. C'est le sculpteur van Thienen qui imagina une structure symbolisant la cité du Ponant.

7 - Le pont de Recouvrance

Inauguré en 1954, ce pont levant, fut, après le pont de l'Harteloire inauguré, lui, en 1951, le deuxième pont à rétablir la circulation entre les deux rives. Il est le pont levant le plus haut d'Europe avec 53 mètres au niveau de la Penfeld et participe depuis longtemps à la notoriété de la Ville.


8 - La Tour Tanguy

Elle a été édifiée sur un bloc de granit par les Anglais ou bien un membre de la famille du Châtel (Tanguy) au XIV ème siècle. Avant guerre, propriété privée appartenant à un médecin, elle était surmontée d'un kiosque en briques et d'un chapeau chinois. Dans les années 60, elle est transformée en Musée consacrée à l'histoire ancienne de Brest : on y trouve des documents anciens, des photographies et bien sûr les dioramas de Jim Eugène Sévellec, artiste brestois, peintre de la marine et historien. Ils reconstituent le parcours historique de notre ville. A noter également qu'aujourd'hui, la Tour Tanguy se trouve désenclavée alors qu'avant-guerre elle n'était qu'à quelques mètres du Pont national. Le débouché du pont levant, côté Recouvrance , a été déplacé vers le nord d'une soixantaine de mètres.

9 - La Maison de la Fontaine

Aujourd'hui, lieu d'expositions et remise en valeur par l'association de mémoire locale "Les Amis de Recouvrance", cette maison fut le lieu d'habitation d'Yves Collet, sculpteur de la Marine.

10 - Le jardin des explorateurs

Situé dans la "Batterie du Cavalier" qui surplombe la Penfeld. Ce site a été récemment remis en valeur par la Ville de Brest, toujours grâce à l'action des "Amis de Recouvrance". Ce nouveau jardin rend hommage aux navigateurs et botanistes partis de Brest au XVIIIème siècle (Bougainville, Lapérouse…). Il accueille, sur une surface de 10.000 mètres carrés des espèces botaniques rapportés des quatre coins du monde par ces navigateurs. Une passerelle offre au promeneur une vue inhabituelle sur le château, l'embouchure de la Penfeld et le port militaire.

11 - Route de la Corniche

La route de la Corniche était à l'origine, un sentier côtier qui partait de Lanninon pour rejoindre Maison Blanche . C'est en 1928 que le Conseil Général juge l'intérêt de l'aménager comme route touristique.

Lanninon

Ce lieu fut autrefois un quartier florissant de Saint-Pierre Quilbignon, à vocation maraîchère et maritime. Il abritait également un petit port de pêche avec des activités de réparations. Elles cédèrent petit à petit le pas aux activités de loisirs : les Brestois accouraient en nombre pour la baignade ou la promenade familiale. Cependant, en haut lieu, on avait une autre idée du destin de Lanninon. En effet, Le Préfet maritime Gueydon avait l'idée de transformer cette anse en avant-port, afin de désenclaver la Penfeld. Ce projet retardé par les difficultés de réalisation et la guerre de 1870, fut repris, en 1889 par le Préfet maritime Zédé. Il consistait à construire une digue au large, une jetée aux Quatre Pompes ainsi qu'au comblement de l'anse de Lanninon (1905-1910) pour réaliser deux bassins (1910-1916, bassins 8 et 9) .

La Grande Rivière

A la place de la porte de l'arsenal, on trouvait la mer. Comme l'anse de Lanninon, celle de la Grande Rivière fut également comblée (1905-1910). Un poste pour les sous-marins et un quai pour les torpilleurs y trouvèrent place. On pouvait dire adieu à la petite station balnéaire ! Les travaux effectués dans ce secteur ainsi qu'à Lanninon le transforment et il s'agrandit pour accueillir les "ouvriers du port". Au-delà de la grande Rivière se trouvait la base d'hydravions de la Marine qui fonctionna de 1919 à 1936 et fut ensuite transporté à Lanvéoc-Poulmic.


12 - Rue Dupetit-Thouart

Abel Dupetit-Thouart, issu d'une famille de marins, gravit les échelons de la carrière maritime. Il contribua aux voyages d'explorations : il partit de Brest en décembre 1836 et effectua jusqu'en juin 1839, un voyage d'exploration et de protection des intérêts économiques français dans le Pacifique. Il ramena quantités de renseignements scientifiques qui lui valurent les félicitations de l'Académie des Sciences . Les archives municipales et communautaires conservent un fonds de documents concernant son frère, qui essaiera en vain de monter une expédition pour aller à la recherche de Lapérouse disparu depuis 1788. Il retrace par le menu la préparation de l'expédition et l'équipement au jour le jour de son bâtiment "Le Diligent".

13 - Mesdoun

Autrefois occupé par des jardins ouvriers, Mesdoun est aujourd'hui une zone urbanisée. Cette décision prise en 1992 par les élus de la communauté urbaine a permis de réaliser des collectifs et des pavillons. La Marine y a également transféré le service des vivres et le service technique des transmissions d'infrastructures de la marine (SERTIM) y a été en partie délocalisée.

14 - Bourg de Saint-Pierre

Le lavoir

un des 15 lavoirs de la vallée des Quatre Pompes, ce lavoir fut amputé dans les années 50 pour élargir la rue de la Résistance. Peu à peu, il a été délaissé et le reste du bassin a été entouré d'un square.

La mairie

L'ancien édifice , qui englobait l'école des garçons est devenue maison de quartier. Elle est aujourd'hui en pleine restructuration pour en faire un pôle de services publics.

L'Astrolabe

15 - La route des Quatre Pompes

Lorsqu'on posait la question de la plus belle promenade à faire à partir du bourg de Saint-Pierre, il était répondu d'après Henri Colliot dans son ouvrage "Saint-Pierre d'avant 1914" "le tour de la côte". C'est ce que l'on va entamer maintenant en empruntant la route des Quatre Pompes.

Barullu

On traversait d'abord Barullu, groupe de maisons qui bordaient le côté gauche de la route. On y trouvait également une chapelle désaffectée dédiée à Sainte-Brigitte.

La Salette

Plus loin, après avoir laissé à notre gauche une grande propriété " Belle Fontaine" et une source qui descendait jusqu'à la mer, on entre dans le village de La Salette. On le nommait ainsi parce qu'à flanc de coteau se trouvait une chapelle dédiée à la Vierge du même nom. Elle aurait été édifiée en 1844 et démolie dans les années 20. Son pardon avait lieu le 14 septembre. On y trouvait aussi un café, quelques maisons abritant des retraités ou des pêcheurs et un petit lavoir.

Les Quatre Pompes

Autre petite crique paisible aujourd'hui disparue. Le port militaire s'est peu à peu étendu jusque là. En 1941-1942, les allemands y construisent la base sous-marine. Ils utilisent pour cela pas moins de quatre millions de m3 de béton. Elle a servi de refuge aux sous-marins allemands (U-Boote). Elle fut bombardée à de nombreuses reprises par l'aviation anglaise . Les hauteurs entre les Quatre Pompes et Maison –Blanche servirent à enfouir des cuves à mazout.


16 - Maison-Blanche

Maison-Blanche, autre petit crique, était un coin particulièrement apprécié des Quilbignonnais. Là aussi pêcheurs et baigneurs se donnaient rendez vous. Ce fut le théâtre d'un premier scène dramatique de la guerre : le 19 juin 1940, avant l'arrivée des allemands, un commando entreprit de mettre le feu aux cuves à mazout situées sur les hauteurs du village. L'incendie détruisit le village et celui des Quatres Pompes. Le gardien des cuves périt dans l'incendie ainsi qu'un couple qui n'avait pu évacuer à temps leur maison. Aujourd'hui subsistent des petits cabanons qui donnent à cet endroit un petit air méditerranéen.

17 - Rue Jim Sévellec

Jim Sévellec

Cet artiste brestois est resté quelque peu méconnu. Il est pourtant l'auteur d'innombrables oeuvres sur Brest et surtout il est le créateur des dioramas sur l'histoire de cette Ville visibles à la Tour Tanguy. C'est aussi l'auteur des toiles qui sont exposées dans la salle des mariages de la mairie de quartier, commandées pour l'inauguration de l'école navale.

La zone du Vernis

Pépinière d'entreprise créée dès 1988, cette zone préfigure le Technopôle Brest-Iroise dont la naissance officielle date du 6 juillet 1990.

Saint-Anne du Portzic

Saint-Anne c'est d'abord la chapelle que l'on voit encore aujourd'hui. D'origine très ancienne (1615) et bâtie par le seigneur du Portzic. Elle fut détruite pendant la Révolution mais reconstruite sur ses fondations en 1810. Elle était remplie d'ex-votos mis là par des marins reconnaissants. Mais Sainte-Anne c'est aussi la plage. C'est à cet endroit que les baigneurs et promeneurs se retrouvèrent après l'aménagement du port militaire et le comblement des criques de Lanninon, la Grande Rivière … Très fréquentée, une ligne du tramway Brest-le Conquet permettait d'y accéder facilement. Il faut également se rappeler l'activité des guinguettes et des petits restaurants…. Sainte-Anne fut aussi le théâtre d'un grand chantier dans les années 1950 : la centale du Portzic. Cette centrale souterraine qui alimentera l'arsenal dès 1951, est visible aujourd'hui pour le promeneur utilisant le chemin côtier reliant Sainte-Anne à la Maison Blanche. Elle n'est plus en service depuis 1986. la centrale de Cordemais près de Chinon a pris le relais et pour une petite part l'usine marémotrice de la Rance.


La pointe du diable

Autre site du Technopôle Brest-Iroise et aussi le lieu d'implantation du Centre Océanographique de Bretagne dans les années 60. Il est aujourd'hui connu sous le nom d' IFREMER.

18 - L'avenue de la 1ere DFL

Thalès

Autrefois nommée Thomson-CSF, ce fut la première industrie à s'installer à Saint-Pierre. En effet, dans les années 1960, la CSF souhaite décentraliser son unité de fabrication et de production de radars. La municipalité de Georges Lombard déploie alors toute son énergie pour que cette unité soit délocalisée à Brest. C'est finalement sur les terrains de Kerstéria qu'elle s'installe. Les premiers bâtiments sortent de terre en 1962 et l'usine est inaugurée l'année suivante, en février. Elle compte alors 665 personnes. C'est dans les années 70 que l'usine développant une branche de l'électronique axée sur la détection sous-marine atteint son activité maximale avec plus de 2000 emplois.

Le fort de Montbarey

Ce fort a fait partie comme ceux du Questel, de Kéranroux, du Bouguen et de Portzic et plus loin de Quélern, de l'enceinte de protection décidée par Louis XVI pour se protéger d'un éventuel débarquement des forces anglaises en Bretagne lors de la Guerre d'Indépendance de l'Amérique (1778-1783). En effet, les fortifications de Vauban ne pouvaient empêcher l'attaque du port. Il fallait donc une protection plus efficace, davantage vers l'Ouest. La construction de ces ouvrages, sous la direction de Langeron, durera une dizaine d'années . Montbarey, aujourd'hui transformé en mémorial, et Kéranroux furent pendant le second conflit mondial le théâtre de violents combats pour la Libération de Brest.

19 - Boulevard de Plymouth

Plymouth, ville anglaise, est jumelée à Brest depuis décembre 1963. Elle a également beaucoup souffert du deuxième conflit mondial et a été reconstruite de la même façon que Brest.

20 - Rue du Valy-Hir

Beg-Avel Ce quartier de Saint-Pierre était une concentration d'entreprises et de commerces. C'est aussi le symbole de l'entreprise Marc, conserverie de pâté, qui deviendra entreprise de salaisons au fil du temps. En 1988, à son apogée, la société compte 230 salariés. Elle est aujourd'hui installée sur la zone de Kergaradec.

Le stand de tir

Ce stand fut construit avant guerre pour les exercices du 3ème régiment d'Artillerie de Marine, cantonné dans les bâtiments où furent établis en 1950 le lycée Ronarc'h et plus tard le collège des Quatre Moulins. La Marine s'en servit pendant de nombreuses années.

21 - Route de Guilers

La Cavale Blanche

"Une nouvelle ville à la Cavale Blanche" , tel est le titre du Télégramme en 1969. En créant cette ZAD (Zone d'Aménagement Différé), il s'agit de préparer Brest III alors même que se termine Brest II (Bellevue). Cette structure permet aux décideurs de se donner un délai de 8 à 10 ans pour bâtir l'avenir. Cette nouvelle zone couvre 570 hectares sur un périmètre allant de Saint-Pierre à la Penfeld. Les premiers travaux commencent en 1973 et se poursuivent tout au long des années 70. Le projet souhaite avoir un caractère "révolutionnaire": une grande place est faite aux maisons individuelles. Les immeubles et les maisons sont essaimés dans la verdure, les maisons formant des hameaux (sous la forme générale d'une fleur). La circulation ne se fait pas à l'intérieur mais à l'extérieur de la fleur.

La butte du Polygone /Le Point du jour

cette butte aujourd'hui transformée en espace vert, fut créée de toutes pièces par l'amiral Odet-Pellion, Préfet maritime à Brest de 1858 à 1861. Elle servit initialement pour les exercices de tirs de la Marine. A ses pieds, une esplanade, réservée aux manœuvres des équipages et des écoles de la Marine Impériales avait été aménagée de 1861 à 1863. Elle connut plusieurs destins: terrain de football, elle fut également transformée en hippodrome en 1865, avec la création de la société hippique de Brest. Les premières courses eurent lieu les 8 et 9 juillet de la même année. Ce fut ensuite un terrain d'aviation : Jean-Marie le Bris tenta de faire voler son planeur sans succès et 40 ans plus tard, en juillet 1912, une grande fête aérienne eut lieu sur ce terrain avec les meilleurs aviateurs de l'époque. Enfin, après la guerre, il fallut reloger les brestois et cette esplanade fut choisie pour y implanter des baraques.

La fin des années 60 et le début des années 70 marquèrent la fin progressive de cette cité de baraques pour faire place aux ensembles de HLM de Kérourien, Valy-Hir, Kerargaouyat, Kéranquéré. Dans les années 80, se construit également le Point du jour, zone prévue pour accueillir 560 logements et 2000 habitants. Ce projet cherche à freiner l'exode des Brestois vers la périphérie. C'est le symbole de la "maison de ville" avec un objectif prioritaire : la qualité de vie. Temps fort de l'aménagement du Point du jour : la transformation de la butte du Polygone en porte verte de l'agglomération. Plusieurs architectes travaillent à ce projet sur le thème du vent et de son jeu avec les éléments : la terre, le végétal, le son, la lumière….. C'est finalement le projet de Nils Udo qui est retenu par les édiles. La butte est habillée de végétaux choisis pour leur réponse esthétique au vent : parfum, bruissement, couleur. Des arbres de plein vent enserrent les deux plans d'eau et les cascades.





L'association "Mémoires de Saint-Pierre" édite dans le journal "L'Echo de Saint-Pierre" une page sur la mémoire de quartier. Voir les publications sur le site de la MPT [1]

L'association prévoit aussi de créer un site Internet sur la mémoire du quartier.


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