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Saint-Marc, au fil des rues : Différence entre versions

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Sans tenir compte des limites du quartier administratif, beaucoup de Saint-Marcois auront tendance à considérer que "Saint-Marc, ce n'est pas là", si vous n'êtes pas précisément au Bourg, où se trouve la Mairie.
 
A l'inverse, ce quartier Sud-Est de Brest, très étendu, couvre plusieurs micro-quartiers "historiques" (Le Bot/Pont-Neuf, Petit-Paris, Pilier Rouge/Sébastopol, Keruscun/Poul-ar-Bachet, Forestou, Guelmeur, Kerangall, Kerampéré, et Bourg actuel), parfois à cheval avec le quartier de Brest-Centre à l'Ouest, le quartier de L'Europe au Nord, et la ville de Guipavas à l'Est. De proche en proche, vous constaterez que cet article sort parfois légèrement des limites administratives telles qu'elles existent aujourd'hui, pour se rapprocher de la vision des habitants par rapport à leur environnement de proximité.
 
A l'inverse, ce quartier Sud-Est de Brest, très étendu, couvre plusieurs micro-quartiers "historiques" (Le Bot/Pont-Neuf, Petit-Paris, Pilier Rouge/Sébastopol, Keruscun/Poul-ar-Bachet, Forestou, Guelmeur, Kerangall, Kerampéré, et Bourg actuel), parfois à cheval avec le quartier de Brest-Centre à l'Ouest, le quartier de L'Europe au Nord, et la ville de Guipavas à l'Est. De proche en proche, vous constaterez que cet article sort parfois légèrement des limites administratives telles qu'elles existent aujourd'hui, pour se rapprocher de la vision des habitants par rapport à leur environnement de proximité.
  
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Comme à [[Lambézellec]], la construction de cet édifice est complexe. Après la décision du changement de centre, c'est en 1862 que sont commandés les plans à l'architecte brestois Blaise Désiré Bourdais (il réalisera également le plan régulateur de la commune et remportera en 1874, associé à un autre architecte, le concours pour l'édification du Palais du Trocadéro à Paris) et les travaux débutent une année plus tard.  
Très endommagée en 1944, le clocher est rasé et reconstruit seulement 15 ans plus tard en 1959, sur un plan de Fernand Chevallier , architecte en chef de la ville.  
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Très endommagée en 1944, le clocher est rasé et reconstruit seulement 15 ans plus tard en 1959, sur un plan de Fernand Chevallier , architecte en chef de la ville.
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== Le long de la rampe du Vieux Bourg ==
 
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Version actuelle datée du 3 novembre 2018 à 22:11

Saint-Marc est un des 7 quartiers de Brest. Cet article évoque certaines de ses rues et lieux (sans être exhaustif), en y mêlant éléments historiques, et anecdotes.


Mairie de quartier de Saint-Marc - Brest
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 Une restructuration de la catégorie Catégorie:Saint-Marc, et de ses articles principaux est en cours, merci de votre compréhension. 

Le "coeur" et les limites du quartier

Sans tenir compte des limites du quartier administratif, beaucoup de Saint-Marcois auront tendance à considérer que "Saint-Marc, ce n'est pas là", si vous n'êtes pas précisément au Bourg, où se trouve la Mairie. A l'inverse, ce quartier Sud-Est de Brest, très étendu, couvre plusieurs micro-quartiers "historiques" (Le Bot/Pont-Neuf, Petit-Paris, Pilier Rouge/Sébastopol, Keruscun/Poul-ar-Bachet, Forestou, Guelmeur, Kerangall, Kerampéré, et Bourg actuel), parfois à cheval avec le quartier de Brest-Centre à l'Ouest, le quartier de L'Europe au Nord, et la ville de Guipavas à l'Est. De proche en proche, vous constaterez que cet article sort parfois légèrement des limites administratives telles qu'elles existent aujourd'hui, pour se rapprocher de la vision des habitants par rapport à leur environnement de proximité.

Pour mieux visualiser les limites administratives du quartier, et l'emplacement des principaux lieux-dits et micro-quartiers, voir la page Quartiers de Brest.

Historiquement, la notion de "coeur de quartier" n'a pas toujours été située au même endroit... D'ailleurs, Saint-Marc n'a pas toujours été Saint-Marc, ni même un quartier de Brest, comme l'explique cet autre article : De Treninez à Saint-Marc, quelques repères historiques.

Le Bourg

Le Bourg du quartier de Saint-Marc à Brest
dessin de Jean Omnès

Le Bourg que nous connaissons actuellement est, en fait, ce que l'on a appelé le « Nouveau Bourg ». En effet, le Bourg « primitif, « Le Vieux Bourg », était situé près de la Chapelle Notre Dame du Bon Port. Le bouleversement du plan de la commune par le percement de nouvelles routes, pour l'aménagement du port de commerce à Porstrein et l'arrivée du chemin de fer qui devait traverser le bourg et le cimetière, longer l'église décidèrent la commune à installer un nouveau centre sur les hauteurs.

Ce fut chose faite en 1863 avec la construction de la nouvelle église, de l'école-presbytère et du nouveau cimetière à l'emplacement où on les connaît aujourd'hui. Il était le point de terminus des tramways (place Simon). Beaucoup de promeneurs et d'amateurs de pêche à pied affluaient lors des grandes marées et descendaient la rampe du vieux Bourg pour pêcher.

La mairie

Elle fut édifiée en 1865 et abritait également une école de garçons jusqu'en 1938. La mairie actuelle a été inaugurée en 1971.

La nouvelle église

Comme à Lambézellec, la construction de cet édifice est complexe. Après la décision du changement de centre, c'est en 1862 que sont commandés les plans à l'architecte brestois Blaise Désiré Bourdais (il réalisera également le plan régulateur de la commune et remportera en 1874, associé à un autre architecte, le concours pour l'édification du Palais du Trocadéro à Paris) et les travaux débutent une année plus tard. Très endommagée en 1944, le clocher est rasé et reconstruit seulement 15 ans plus tard en 1959, sur un plan de Fernand Chevallier , architecte en chef de la ville.

Le long de la rampe du Vieux Bourg

C'est la descente vers le Vieux Saint-Marc. Elle a peu changé d'aspect, même élargie et a gardé son aspect de vallon verdoyant.

La chapelle Notre Dame du Bon Port

Cette chapelle a été construite en 1635, elle appartenait à la trève des Sept-Saints. Elle devient église paroissiale jusqu'au transfert du bourg sur les hauteurs. Elle a été classée monument historique en 1934. Abîmée pendant le siège de Brest, elle est restaurée en 1957.

« La douche de Saint-Marc »

Elle se situe 400 mètres environ avant le carrefour de la rampe du Vieux Bourg. Elle a été canalisée lors du remblaiement du polder. Cette chute d'eau venait de la vallée du Dour Vraz et chutait de 5 à 6 mètres au pied de la falaise. Elle avait, selon Jean Le Goualch des vertus thérapeutiques (rhumatismes, maladies de peau, réduction des fractures...). Elle servait également de rinçage après les bains de mer pris à la grève.

La route du Vieux Saint-Marc

De nouvelles usines s'installent le long de cette route en 1889 :

  • Dior, une usine d'engrais, concurrente de Costes, qui construit des annexes sur les terrains gagnés sur la mer. Elle fut endommagée assez gravement lors de l'explosion de l'Ocean Liberty en juillet 1947.

Le Moulin Blanc

Origine du nom du secteur : le moulin du Stangalard sur le ruisseau du vallon utilisé pour le travail du lin. Cependant, la grande activité du secteur fut la poudrerie. La plage était autrefois bordée de maisons, démolies lors du percement de la Pénétrante Sud. Un ancien maire de Brest, Jules Lullien y possédait une villa à l'italienne, aujourd'hui disparue et à l'emplacement de laquelle on trouve un aménagement paysager. Egalement détruit lors de l'aménagement de cette même Pénétrante Sud, le restaurant « La Mangeoire » qui dominait la plage.

Rue du Docteur Floc'h, le Foyer Laïque Saint-Marc

Le patronage laïque est créé le 18 février 1926 avec le lancement d'une souscription pour la fondation d'un patronage laïque et d'un groupe théâtral et lyrique avec installation cinématographique. Des activités sportives s'y ajoutent (foot, basket, ping-pong).

En 1946, la dénomination change et devient Foyer laïque.

Les locaux sont étendus en 1952, et le patro dispose d'une salle de 320 m2. En 1964, il crée une école d'initiation au sport.

Secteur de la Rue du Bot et de la Rampe du Stangalard

Le Bot

Dominant le vallon, ce village a été disputé par les communes de Brest, Saint-Marc et Lambézellec. Jusqu'au XIX eme siècle la partie Est relevait de Brest et la partie Ouest de Lambézellec et finalement fut rattaché à Saint-Marc en 1866. On remarque, dans l'état-civil, beaucoup de familles de cordiers travaillant à l'arsenal.

Le conservatoire botanique / le Stangalard

Déjà appelé le Vallon par les anciens Brestois, il était un lieu privilégié de promenade. Mais avec l'arrivée des transports, il est délaissé pour d'autres lieux. Il devient alors peu à peu une décharge. Il est réaménagé en 1977 par la communauté urbaine de Brest et son « plan vert ». On notera les différentes écritures : Stangalard, Stang-Alar, et de nombreuses variantes d'usage.

Le Conservatoire Botanique National de Brest s'y implante également. Il occupe la partie Sud du vallon sur 20 hectares (locaux scientifiques, pavillon d'accueil, pépinières et jardin botanique). Créé sur le principe de l'arche de Noé, ce conservatoire a pour mission de rassembler les espèces botaniques menacées d'extinction sur la planète. Il sensibilise également le public à la fragilité du monde végétal : les serres sont ouvertes au public depuis 1986 et se visitent.

L'usine des eaux

Le problème d'alimentation en eau de la Ville de Brest fut une question récurrente pour les municipalités d'avant-guerre. Il en fallait des quantités toujours plus abondantes. Profitant de l'opportunité d'un ruisseau dans le vallon de Saint-Marc, la Ville traita en 1873 avec la Compagnie des Eaux fondée par Monsieur Branellec. Ce dernier fit construire à l'emplacement où se trouve aujourd'hui le Conservatoire botanique, une usine de pompage et d'épuration ainsi que d'importants réservoirs enterrés. Cette usine cessa son activité dans les années 1920, l'usine de Pont Ar Bled à Landerneau prenant le relais.

Le stade de Penhelen

Stade d'entraînement du Stade Brestois, pourvu, en 2002 d'un gazon synthétique.

Secteur de la Route de Paris

Empreinte/zone de Kergonan

Entreprise de confection de lingerie féminine, c'est une des premières entreprises qui s'installa en 1960. Elle avait été précédée par les enceintes Cabasse en 1959.

Garage

Cet emplacement fut autrefois le stade de foot de l'Etoile Rouge (PL Guérin aujourd'hui). . Il fallut 570 tonnes de terre pour égaliser le terrain et il fut inauguré en 1935.

Place de Strasbourg

Garage Citroën

Aujourd'hui redevenu parking provisoire, cet endroit a d'abord été un stade de foot de l'ASB de 1912 à 1921. Puis le terrain est occupé par les troupes américaines pour en faire un parking. Plus récemment le garage Citroën y avait implanté son garage, aujourd'hui transféré boulevard de l'Europe.

Les ISAI (Immeubles Sans Affectation Immédiate)

Egalement appelés Immeubles Sans Affectation Individuelle. Il s'agit de copropriétés privées, construites et financées par l'Etat après la seconde guerre mondiale, puis remises à leurs propriétaires en compensation de leurs dommages de guerre (dans le cas où leurs propriétés ne pouvaient être reconstruites). Ces bâtiments, tous identiques, marquent par leur architecture différents quartiers de Brest, dont la place de Strasbourg, et Bellevue.

Le château d'eau

Ce réservoir d'eau de 10 0000 m3 a été édifié en 1923. Il a été décoré récemment par Emmanuelle Cudennec.

Route de Quimper

Gymnase Jean Guéguéniat

Baptisé du nom d'un adjoint de la ville de Brest décédé récemment et qui avait en charge la politique de la Ville. Il était habitant de Saint-Marc.

Stade Francis Le Blé

Avant d'accueillir l'équipe du stade brestois, ce fut le terrain de foot de l'Armoricaine, construit sur les terrains des anciennes fermes de Pen Ar Créach.

La piscine

Mise en service en 1975, elle est située dans l'enceinte du complexe sportif de Saint-Marc. En 1992, elle bénéficie de travaux de rénovation.

Rue Dixmude/rue Duchesse Anne

Le collège de l'Iroise

La première pierre est posée le 18 mai 1964, après plus de vingt ans de fonctionnement dans des baraques devenues inhabitables.

Winicott/maison maternelle

Ce château fut acheté en 1923 par la municipalité de Léon Nardon en 1923. L'objectif était d'y installer des femmes célibataires attendant un enfant. Auparavant propriété d'un négociant et armateur, il fut racheté presque immédiatement après sa construction par un industriel qui fit le vœux de le vouer à une œuvre sociale, en souvenir de son fils tué au combat en 1914. Ce fut chose faite en 1923. le premier médecin de cet établissement fut le docteur Delalande.

Incendié pendant le siège, il fut restauré par Cortellari. Aujourd'hui la partie Nord du terrain et le château abritent le centre Winicott.

du côté de la Rue Jean Jaurès

Le Celtic

Cette salle ouvre en octobre 1933. La publicité dit qu'elle est dotée « des perfectionnements modernes, totalement incombustible, confortable et splendide et qui, surtout, vous présentera des spectacles superbes ». Détruite en 1944, elle ne rouvrira ses portes que 7 ans plus tard, en 1951. En 1983, la salle classique disparaît et fait place à un complexe de 8 salles.

L'Octroi

Il s'agit de la limite entre Brest et Lambézéllec. Il fallait payer une redevance pour faire entrer certaines denrées ou matériaux.

du côté de la Rue Richelieu

Le cimetière de Brest (Saint-Martin)

Ce cimetière, installé, à l'époque, hors les murs, est le plus ancien de Brest. A ses débuts, il ne connaît aucune enceinte. Les premiers travaux de clôture ont lieu vers 1816. Le noyau le plus ancien du cimetière se trouve à l'angle des rues Kerjean-Vras et Yves Collet.

Dans les années 1824 à 1827, on prévoit quatre projets d'agrandissement dont seulement deux se concrétisent. D'autres suivront avec le développement important de la Ville au Second Empire. Au terme de son évolution, il couvre une surface de 3 hectares.

Ce cimetière renferme des richesses historiques et architecturales. Une étude est en cours pour la mise en valeur des monuments remarquables ainsi que des personnages qui y sont enterrés.

Le Patronage Laïque Municipal Sanquer

Inauguré le 16 décembre 1946, le Pl Sanquer a fêté ses 60 ans d'existence. Il comprenait une section sportive (équipe de basket en particulier) mais aussi des sections autres comme celle du théâtre. Une extension des locaux a été construite en 2003. Sur le plan administratif, le Pl Sanquer a été rattaché au quartier de Brest-Centre, afin d'avoir une répartition équilibrée des équipements de quartiers, mais il est "cerné" sur trois côtés, par le quartier de Saint-Marc.

Le Forestou

L'origine du nom vient du breton et signifie "petite forêt".

Les américains installèrent un camp pour leurs soldats dans ce quartier. Il fut abandonné en 1919, au départ des troupes américaines.

Le pont du Forestou

Sa construction, reliant les plateaux du Guelmeur , du Forestou et le Boulevard Gambetta fut décidée le 17 juin 1966. Ce pont est du même type que le pont Schuman à Bellevue.

Le Guelmeur

Le Fort

Fait partie du réseau des fortifications brestoises. Sa construction est terminée en 1864.

La chapelle Saint-François

Construite en 1958 sur des plans du cabinet d'architecte Lacaille, Lechat, Perrin et Houdon, elle est située à l'angle des rues du Guelmeur et Guynemer. Elle a la forme d'un trapèze avec une toiture à versant unique.

Rue Pierre Sémard

Poul Ar Bachet

Territoire d'une propriété qui fut successivement tannerie, fabrique de chandelles. Elle fut racheté par la Maire Bizet au XIX ème siècle puisque la propriété comptait de nombreuses sources capables d'augmenter les capacités de réserves d'eau de la Ville. Elle abrita également un asile pour enfants dirigé par Louis Pidoux. Enfin ce lieu connut également les baraques, où furent logés les sinistrés brestois.

La route du Gaz

L'ancienne appellation de la rue P.Sémard et ouverte en 1869. Nommée ainsi à cause de l'usine à gaz qui était installée le long de cette route.

La Grande Cidrerie du Finistère

L'emplacement de cette entreprise fut choisie à cause de sa proximité avec la gare SNCF dès 1917. Elle était dirigée par Robert Surcouf, petit-fils du corsaire malouin. Ce bâtiment était édifié sur deux niveaux. Le deuxième coïncidait avec la voie de chemin de fer qui amenait directement le chargements de pommes de Normandie. Elles étaient transformées au premier et le rez de chaussée servait à entreposer les bouteilles de cidre. En 1929, l'établissement est repris et devient "La grande cidrerie du Finistère". La production est interrompue en 1940 et reprendra en 1946 pour s'arrêter, mais définitivement cette fois, en 1958. Les bâtiments serviront ensuite d'entrepôts puis seront abandonnés. Leur démolition est décidée en 2002. Aujourd'hui cet espace est transformé en un espace public planté de pommiers, en souvenir de l'activité de la cidrerie.

Ker-Stears

Ce château, perché sur le promontoire dominant la Rade du Forestou Izella, a été construit par John Burnett-Stears, créateur de l'usine à gaz voisine. Son épouse, la Comtesse de Rodellec du Portzic, est enterrée à Saint-Martin. Cette demeure est liée à l'histoire de « l'affaire du diamant bleu », scandale mondain qui inspira à Maurice Leblanc, un épisode des aventures d'Arsène Lupin.

Cette demeure accueillit les Américains en 1917, lors du premier conflit mondial mais fut aussi occupée par les officiers allemands en 1940. En 1946, le château fut vendu à la Congrégation des sœurs de la retraite d'Angers, qui y ouvrirent une Institution de jeunes filles, les Cours Fénelon.

L'usine à gaz

Située en bas de la rue Pierre Sémard, ancienne route du Gaz, cette usine fut construite par le propriétaire du château de Ker-stears, pour alimenter les réverbères de la ville. Les fumées de soufre qui s'en dégageaient avaient, toujours selon Jean Le Goualch, des vertus thérapeutiques et on venait les respirer pour guérir, en particulier de la laringite diphtérique.

Le port de commerce

Sur cette partie du circuit, nous sommes sur le polder, les terrains gagnés sur la mer. Elle était primitivement faite de plusieurs criques et anses :

Poullic Al lor, alors en bordure de rade et où se jettaient les ruisseaux du Douric, de Poul ar bachet et du Forestou. Elle fut comblée au Second Empire pour permettre la construction du port de commerce , « chassé » de la Penfeld en 1865, la cohabitation entre activités marchandes et activités militaires devenant impossible.

Ce comblement sera poursuivi jusqu'à une époque récente avec la construction de la Zone industrielle portuaire qui amena le comblement de l'anse de Saint-Marc, faisant disparaître du même coup la grève. Disparues également des restaurants « la guinguette » et « la terrasse » où les pêcheurs et les baigneurs venaient se restaurer. Plusieurs brestois et brestoises y firent également leurs premiers pas de danse.

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