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Rue Romain Malassis : Différence entre versions

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==Anecdotes==
 
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==Biographie==
 
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'''Romain-Nicolas Malassis''', naît le 14 avril 1737 et décède à Brest le 13 avril 1813 à Brest (Finistère). Issu d'une famille d'imprimeurs, son père est imprimeur du Roi et de la Marine à Brest, il succède dans ces fonctions à son père et à son grand-père. Il épouse en 1772 Jeanne Périer, fille de l'imprimeur de Quimper Simon-Marie Périer. Le couple aura trois enfants. Lorsque son père décède brusquement le 30 décembre 1757 (parmi les premiers touchés par l'épidémie de typhus qui sévit à Brest), il a quelques difficultés à se faire reconnaître par le Conseil d'État comme imprimeur. En effet, bien que la place d'imprimeur du Roi à Brest ait été établie par un arrêt de 1704 elle avait été omise dans le règlement de 1739, qui fixait les imprimeurs dans les villes du Royaume. Il lui faudra attendre un arrêt du Conseil en date du 30 avril 1758  pour se voir confirmé comme successeur de son père en tant qu'imprimeur du Roi et de la Marine. Il occupe cinq compagnons dans son imprimerie. Son matériel comprend quatre presses et neuf fontes de caractères.  
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'''Romain-Nicolas Malassis''', naît le 14 avril 1737 et décède à [[Brest]] le 13 avril 1813 à Brest (Finistère). Issu d'une famille d'imprimeurs, son père est imprimeur du Roi et de la Marine à Brest, il succède dans ces fonctions à son père et à son grand-père. Il épouse en 1772 Jeanne Périer, fille de l'imprimeur de Quimper Simon-Marie Périer. Le couple aura trois enfants. Lorsque son père décède brusquement le 30 décembre 1757 (parmi les premiers touchés par l'[[Épidémie de typhus à Brest en 1757|épidémie de typhus]] qui sévit à Brest), il a quelques difficultés à se faire reconnaître par le Conseil d'État comme imprimeur. En effet, bien que la place d'imprimeur du Roi à Brest ait été établie par un arrêt de 1704 elle avait été omise dans le règlement de 1739, qui fixait les imprimeurs dans les villes du Royaume. Il lui faudra attendre un arrêt du Conseil en date du 30 avril 1758  pour se voir confirmé comme successeur de son père en tant qu'imprimeur du Roi et de la Marine. Il occupe cinq compagnons dans son imprimerie. Son matériel comprend quatre presses et neuf fontes de caractères.  
  
Il est conseiller de la ville de Brest et capitaine de la milice bourgeoise de 1763 à 1766. Il renonce à cette charge car elle lui prend trop de temps. Il est membre de l'administration municipale de Brest à partir de 1790. En 1791, il est élu député du Finistère à l'Assemblée législative.  Au sein de cette assemblée, il sera membre du comité de marine. Son mandat expiré, il est élu Maire de Brest en 1792. Il est en poste en 1793 à l'époque des  insurrections fédéralistes, crise aiguë des luttes contre la Montagne, conduisant à l'envoi de fédérés brestois à l'armée du Calvados. S'étant prononcé en faveur des Girondins, il est cité devant la Convention en 1793, et est placé à Paris sous la surveillance du Comité de salut public. Il ne sera libéré que le 17 octobre 1794, évitant le tribunal révolutionnaire. En février 1795, il est nommé membre de la commission administrative du district de Brest, instituée pour panser les plaies de la Terreur. Il en sera récompensé car il sera élu en tête de liste aux nouvelles élections municipales en 1795. Mais Malassis refuse d'accepter, prétendant «qu'il était dans les administrations depuis le commencement de la Révolution». En 1797, il accepte les fonctions d'assesseur du juge de paix.  Vers 1800, il confie la direction de l'imprimerie à son fils Romain-Guy-Marie, et se retire alors à Guipavas, dans une propriété donnant sur l'anse de Kerhuon.
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Il est conseiller de la ville de Brest et capitaine de la milice bourgeoise de 1763 à 1766. Il renonce à cette charge car elle lui prend trop de temps. Il est membre de l'administration municipale de Brest à partir de 1790. En 1791, il est élu député du Finistère à l'Assemblée législative.  Au sein de cette assemblée, il sera membre du comité de marine. Son mandat expiré, il est élu Maire de Brest en 1792. Il est en poste en 1793 à l'époque des  insurrections fédéralistes, crise aiguë des luttes contre la Montagne, conduisant à l'envoi de fédérés brestois à l'armée du Calvados. S'étant prononcé en faveur des Girondins, il est cité devant la Convention en 1793, et est placé à Paris sous la surveillance du Comité de salut public. Il ne sera libéré que le 17 octobre 1794, évitant le tribunal révolutionnaire. En février 1795, il est nommé membre de la commission administrative du district de Brest, instituée pour panser les plaies de la Terreur. Il en sera récompensé car il sera élu en tête de liste aux nouvelles élections municipales en 1795. Mais Malassis refuse d'accepter, prétendant «qu'il était dans les administrations depuis le commencement de la Révolution». En 1797, il accepte les fonctions d'assesseur du juge de paix.  Vers 1800, il confie la direction de l'imprimerie à son fils Romain-Guy-Marie, et se retire alors à [[Guipavas]], dans une propriété donnant sur l'[[anse de Kerhuon]].
 
   
 
   
 
'''La rue Romain Malassis est située à Lanrédec '''                                                             
 
'''La rue Romain Malassis est située à Lanrédec '''                                                             
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Malassis Romain Malassis sur Wikipédia]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Malassis Romain Malassis sur Wikipédia]
  
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[[Catégorie:Bellevue, journal de nos quartiers]] [[Catégorie:Brestois]] [[Catégorie:Personnalité née au Pays de Brest]]

Version du 25 juin 2009 à 15:49

Localisation

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<googlemap version="0.9" lat="48.401714" lon="-4.496359" type="map" zoom="16"> 48.400669, -4.496356, Rue Romain Malassis Rue Romain Malassis Brest, France </googlemap>

Anecdotes

En attente de contribution

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Biographie

Romain-Nicolas Malassis, naît le 14 avril 1737 et décède à Brest le 13 avril 1813 à Brest (Finistère). Issu d'une famille d'imprimeurs, son père est imprimeur du Roi et de la Marine à Brest, il succède dans ces fonctions à son père et à son grand-père. Il épouse en 1772 Jeanne Périer, fille de l'imprimeur de Quimper Simon-Marie Périer. Le couple aura trois enfants. Lorsque son père décède brusquement le 30 décembre 1757 (parmi les premiers touchés par l'épidémie de typhus qui sévit à Brest), il a quelques difficultés à se faire reconnaître par le Conseil d'État comme imprimeur. En effet, bien que la place d'imprimeur du Roi à Brest ait été établie par un arrêt de 1704 elle avait été omise dans le règlement de 1739, qui fixait les imprimeurs dans les villes du Royaume. Il lui faudra attendre un arrêt du Conseil en date du 30 avril 1758 pour se voir confirmé comme successeur de son père en tant qu'imprimeur du Roi et de la Marine. Il occupe cinq compagnons dans son imprimerie. Son matériel comprend quatre presses et neuf fontes de caractères.

Il est conseiller de la ville de Brest et capitaine de la milice bourgeoise de 1763 à 1766. Il renonce à cette charge car elle lui prend trop de temps. Il est membre de l'administration municipale de Brest à partir de 1790. En 1791, il est élu député du Finistère à l'Assemblée législative. Au sein de cette assemblée, il sera membre du comité de marine. Son mandat expiré, il est élu Maire de Brest en 1792. Il est en poste en 1793 à l'époque des insurrections fédéralistes, crise aiguë des luttes contre la Montagne, conduisant à l'envoi de fédérés brestois à l'armée du Calvados. S'étant prononcé en faveur des Girondins, il est cité devant la Convention en 1793, et est placé à Paris sous la surveillance du Comité de salut public. Il ne sera libéré que le 17 octobre 1794, évitant le tribunal révolutionnaire. En février 1795, il est nommé membre de la commission administrative du district de Brest, instituée pour panser les plaies de la Terreur. Il en sera récompensé car il sera élu en tête de liste aux nouvelles élections municipales en 1795. Mais Malassis refuse d'accepter, prétendant «qu'il était dans les administrations depuis le commencement de la Révolution». En 1797, il accepte les fonctions d'assesseur du juge de paix. Vers 1800, il confie la direction de l'imprimerie à son fils Romain-Guy-Marie, et se retire alors à Guipavas, dans une propriété donnant sur l'anse de Kerhuon.

La rue Romain Malassis est située à Lanrédec

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