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Rue Max Radiguet

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Max Radiguet (1816-1899), "littérateur"

Fils de Jean-Isidore Radiguet et de Pauline Poisson, Maximilien­ René Radiguet naît à Lander­neau le 18 janvier en 1816. Son grand-père avait dirigé une usine de toile et une filature de la Socié­té linière et, depuis lors, la famil­le Radiguet appartient à la riche bourgeoisie landernéenne. Toute sa vie d'écrivain voyageur, Max Radiguet vivra d'ailleurs dans l'ai­sance.

 14 ans, celui qui se prénom­me encore Maximilien-René quit­te la Bretagne pour Paris où il est pensionnaire. Après s'être essayé dans plusieurs métiers, il devient à 25 ans rédacteur de marine. C'est grâce à cette fonc­tion qu'il découvre les terres du Sud qui lui inspireront une gran­de part de son œuvre. Il embarque d'abord pour Haïti où il accom­pagne des ministres plénipoten­tiaires chargés de négocier les indemnités payables à la France. En voyage, il prend des notes et des croquis. «Il consigna tous ses souvenirs de l'Océanie dans un volume, «Les derniers sauvages» qui couvre la période allant de 1842 à 1859», note Paul Piriou dans son mémoire consacré à l'écri­vain.

C'est aussi à bord de la frégate amiral «La Reine Blanche» que Max Radiguet découvre l'Amé­rique latine: Valparaiso, Lima, Rio... dont il parlera dans «Sou­venirs de l'Amérique espagno­le». Il écrit également des articles sur le Chili, les Marquises et la société péruvienne pour «La Revue des deux mondes» et «L'Illustration». «Ensuite, on le retrouve dans les années 1874 et 1875 faisant paraître des billets de critique d'art dans «L'Électeur du Finistère»», ainsi que dans d'autres revues, comme «L'Union républicaine du Finistère» et «L'Océan». Son importante pro­duction littéraire lui vaut d'ailleurs la croix de la Légion d'honneur et le dictionnaire des célébrités finistériennes le qualifie de «litté­rateur».

«Cette vie d'artiste, assez insou­ciante en définitive, ne devait pas être exempte d'une certaine fri­volité», relève aussi Paul Piriou, qui ajoute: «D'après les photos qu'on a de lui, c'était un person­nage très élégant; il du beau­coup de succès féminins mais ne se maria jamais.»

Installé à Paris, Max Radiguet séjourne régulièrement en Bre­tagne où il retrouve sa famille. C'est d'ailleurs dans sa terre nata­le, à laquelle il consacre de nom­breux ouvrages, qu'il revient finir sa vie, Il meurt à Brest le 7 jan­vier 1899, âgé de 83 ans, sans des­cendance mais laissant derrière lui une ceuvre importante et éclec­tique, faite d'articles, de livres eth­nographiques et de souvenirs: «L'école de Monsieur Toupinel», «Jour de printemps», «Â travers la Bretagne»...

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