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Rue Jim Sévellec : Différence entre versions

 
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Né sur à Camaret en 1897, celui qu'on prénommait encore Eugène a combattu dans les tranchées de la « Grande guerre ». Interprète auprès des soldats américains et écossais, c'est alors que ses com­pagnons lui donnèrent son prénom d'artiste, Jim. Au lendemain de la guerre, il partit à Paris entamer une carrière dans les câbles sous­marins des PTT. En parallèle, il pei­gnait et fréquentait le milieu artis­tique parmi lequel il rencontra celui qu'il devait considérer comme son maître, Désiré Lucas.
 
Né sur à Camaret en 1897, celui qu'on prénommait encore Eugène a combattu dans les tranchées de la « Grande guerre ». Interprète auprès des soldats américains et écossais, c'est alors que ses com­pagnons lui donnèrent son prénom d'artiste, Jim. Au lendemain de la guerre, il partit à Paris entamer une carrière dans les câbles sous­marins des PTT. En parallèle, il pei­gnait et fréquentait le milieu artis­tique parmi lequel il rencontra celui qu'il devait considérer comme son maître, Désiré Lucas.
  
 partir de 1925, ses séjours en Bretagne devinrent plus fréquents et même temps que s'affirmait sa reconnaissance artistique : exposi­tions en Bretagne, puis à Paris,
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 partir de 1925, ses séjours en Bretagne devinrent plus fréquents et même temps que s'affirmait sa reconnaissance artistique : exposi­tions en Bretagne, puis à Paris,...
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Puis survint la seconde guerre mondiale et la famille Sevellec dût abandonner sa maison de la rue Yves-Collet à Brest pour se réfu­gier à Landerneau. Là, Jim Sevel­lec peignit beaucoup, les rues de Landerneau comme les villages des environs. « Est entré dans sa pein­ture un ocre inexistant jusque-là, tandis qu'un rouge disparaît », s'est souvenu son fils, Joël-Jim. Le peintre s'investit dans la vie de la cité landernéenne, réalisant notam­ment les décors d'une pièce, « L'Ar­lésienne », jouée à Landerneau, Morlaix et Daoulas au profit des pri­sonniers.
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Puis ce fut Marseille pendant deux ans comme professeur à l'éco­le des PTT et le retour en Bretagne. Nantes d'abord, Brest ensuite et des années de maturité artistiques, marquées par de nombreuses expo­sitions, les illustrations de l'histoi­re en bande dessinée de Brest, Quimper, Marion du Faouët, ...

Version du 31 mars 2006 à 19:20

Jim Sévellec a peint Landerneau

Peintre de la lumière, peintre des ports aussi, Sevellec n'en a pas moins peint la Bretagne intérieure lors de son refuge à Landerneau, de 1939 à 1944. Ce Camarétois, Brestois d'adoption, connaissait là sa seconde guerre. Né sur à Camaret en 1897, celui qu'on prénommait encore Eugène a combattu dans les tranchées de la « Grande guerre ». Interprète auprès des soldats américains et écossais, c'est alors que ses com­pagnons lui donnèrent son prénom d'artiste, Jim. Au lendemain de la guerre, il partit à Paris entamer une carrière dans les câbles sous­marins des PTT. En parallèle, il pei­gnait et fréquentait le milieu artis­tique parmi lequel il rencontra celui qu'il devait considérer comme son maître, Désiré Lucas.

 partir de 1925, ses séjours en Bretagne devinrent plus fréquents et même temps que s'affirmait sa reconnaissance artistique : exposi­tions en Bretagne, puis à Paris,...

Puis survint la seconde guerre mondiale et la famille Sevellec dût abandonner sa maison de la rue Yves-Collet à Brest pour se réfu­gier à Landerneau. Là, Jim Sevel­lec peignit beaucoup, les rues de Landerneau comme les villages des environs. « Est entré dans sa pein­ture un ocre inexistant jusque-là, tandis qu'un rouge disparaît », s'est souvenu son fils, Joël-Jim. Le peintre s'investit dans la vie de la cité landernéenne, réalisant notam­ment les décors d'une pièce, « L'Ar­lésienne », jouée à Landerneau, Morlaix et Daoulas au profit des pri­sonniers. Puis ce fut Marseille pendant deux ans comme professeur à l'éco­le des PTT et le retour en Bretagne. Nantes d'abord, Brest ensuite et des années de maturité artistiques, marquées par de nombreuses expo­sitions, les illustrations de l'histoi­re en bande dessinée de Brest, Quimper, Marion du Faouët, ...

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