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Version du 8 juillet 2007 à 17:50

Hector Berlioz (1803-1869)

Ce texte de Guy Chauveau est paru dans TAPAJ n° 83 de novembre 1998

Hector Berlioz, musicien français est né à la Côte-Saint-André (Isère) le 11 décembre 1803, dans une famille bien enracinée dans le Dauphiné. Son père Louis Berlioz, est un praticien dévoué, toujours prêt à rendre service auprès des malades.

C'est un homme très cultivé, il aime la poésie et la musique, lit "Virgile et Horace". L'influence du père sur son fils sera déterminante pour son éducation. Il va lui enseigner la littérature, l'histoire, la géographie et même la musique. Hector Berlioz n'apprend ni le piano, ni le violon, mais la flûte et la guitare.

Déjà, dès son plus jeune âge, il compose et écrit sa propre musique. Sa mère, Marie-Antoinette Marmion, est une femme pieuse assez conformiste avec un tempérament passionné.

La vie de Hector Berlioz reste bouleversante, qu'elle soit sentimentale ou professionnelle. Le père d'Hector veut en faire un médecin mais celui-ci refuse et se dirige vers le métier de musicien.

A l'âge de 12 ans, il découvre l'amour, il tombe amoureux d'Estelle, l'une des plus jeunes nièces de Madame Gautier. Estelle a 18 ans et trompe Hector avec Félix Marmion, son oncle. Après ce drame, Hector songe à mourir mais il a le courage et la volonté de s'en sortir.

Il rédige pour Estelle "Romances sur la Pastorale" du poète Florian.

Hector, par la suite, brûle ses œuvres de jeunesse. Après Estelle, Hector connaît plusieurs aventures sentimentales. Il a été marié deux fois.

Dix années d'une activité débordante : il travaille comme choriste pour gagner sa vie, rentre au Conservatoire de musique où il trouve le soutien de quelques professeurs comme Lesueur, Boieldieu. Ceux-ci sont convaincus d'avoir devant eux un musicien exceptionnel. Il devient critique musical. Il a un fichu caractère, il vaut mieux être son ami que son ennemi car il a la plume meurtrière. Pour raisons financières, il doit exercer le métier d'écrivain parce que ses parents lui ont coupé les vivres. Entre 1820 et 1830, il voyage beaucoup à l'étranger : Allemagne, Italie, Russie.

Il fait la connaissance de Schuman, Wagner et bien d'autres.

Il donne cinq concerts en deux mois dans plusieurs villes de France. En 1845, Berlioz donne un grand concert de trois cent cinquante exécutants au Cirque Olympique à Paris, devant une salle bien remplie. Il en est le chef d'orchestre. Après avoir eu une vie très agitée, il tombe malade et fait une dépression.

Berlioz, depuis le début de l'année 1869, ne quitte plus son lit, se laisse aller et ne s'alimente plus. Sa santé se dégrade et il meurt le 8 mars 1869 à l'âge de 66 ans. Il a le droit à de belles funérailles, à des discours, lui qui les déteste tant.

Ses œuvres principales, dans le domaine symphonique : Symphonie fantastique (1830), Lélio (1831), Symphonie funèbre et triomphale (1840), Harold en Italie (1834) ; un oratorio : l'Enfance du Christ (1854); symphonies dramatiques : la Damnation de Faust, Roméo et Juliette (1828-1846). Opéras  : les Troyens (1838), Benvenuto Cellini (1839). Musique religieuse  : Te Deum, Requiem (1855-1858). Ouvrage théorique : Grand traité d'orchestration (1844). Mémoires (1848-1869), A travers chants (1862), Grotesques de la musique (1859), les Soirées de l'orchestre (1852).

Guy Chauveau

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